♦ Lord now, actually ♦ But there's still rage inside
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Sujet: G. F. ♦ Innocence is gone for a long time Dim 17 Juil - 10:15
(c) cinnamon-demon
Guildford Fleming et son Histoire
« Souffrir passe. Avoir souffert ne passe pas. » - Louise-Marie de France
C'est un livre comme on en voit tant. Relié, recouvert d'un cuir craquelé indiquant que ses pages ont été maintes et maintes fois relues. L'encre y a coulé, autant que le sang et les larmes dans la vie de son auteur. Tous les visages qu'il croisa y sont décrits, chaque évènement, heureux ou tragique, rapporté. Ombres ou fantômes, fêtes ou souillures, tout y est dépeint, dans sa plus pure âpreté.
Ces lignes, Guildford en ignore tout. Je suis son âme, le courage qu'il n'a pas pour prendre une plume et écrire lui-même ici les aléas de son existence. S'il le savait, il ne prendrait nullement cet exercice d'introspection au sérieux, se posant comme trop adulte et terre-à-terre pour chaque jour transcrire la moindre de ses pensées sur une nouvelle page. Les journeaux intimes, ça n'est bon que pour les fillettes ou les faibles ! Alors je me lance pour lui, pour qu'au moins l'on puisse savoir, vous comprenez.
Dernière édition par Guildford Fleming le Sam 13 Aoû - 11:22, édité 2 fois
Guildford Fleming
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Sujet: Re: G. F. ♦ Innocence is gone for a long time Dim 17 Juil - 10:19
Flashbacks Devant il n'y a rien, si tu ne sais pas d'où tu viens.
Dernière édition par Guildford Fleming le Lun 5 Sep - 16:14, édité 1 fois
Guildford Fleming
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Sujet: Re: G. F. ♦ Innocence is gone for a long time Dim 17 Juil - 10:30
Chapitre 1 « Mariage à la Cour »
(c) mach' & prejudice
aux côtés de la Cour
La fête battait son plein, en cette belle soirée de fête : longue vie à la nouvelle Reine ! Après un fastueux mariage, rien de tel qu'une immense réception afin de se réjouir de cette si belle union, ainsi que pour rassembler toute la noblesse autour d'Henri le Huitième. Comme tout aristocrate, Gui fut tenu de se présenter, sans pour autant trouver cette ivresse commune à son goût, le Roi n'ayant pas le privilège d'être grandement apprécié de lui. Resté seul contre un pilier, il passa tout le début de soirée à regarder cet univers de faste s'ébattre près de lui sans pour autant le toucher, reconnaissant au hasard des visages dans la foule réunie pour se divertir.
Un coup de feu brisa la morosité de ces instants : un homme venait de tenter de tuer le Roi ! Sauvé par un valet qui paya de sa vie sa fidélité à la Couronne, Sa Majesté se trouvait alors en fâcheuse posture, alors qu'un mouvement de panique empoignait chaque convive, faisant tourner les festivités au sanglant cauchemar. Mué par le souci de ses intérêts personnels il faut l'avouer, Fleming refusa de fuir et encouragea au contraire à demeurer près du Roi, afin de le protéger. Suivi par William de Devonshire, son fidèle ami, il parvint à cueillir dans la foule au passage Laoïse de Vere, autre personne comptant à ses yeux, et qu'il escomptait bien mettre à l'abri au même titre que son souverain. Le Duc reparti dans la mêlée afin de porter assistance à son épouse, Guildford demeura seul afin d'organiser le petit groupe de fidèles nobles et autres membres de la garde restant, en prévision d'un déplacement vers les ailes plus calmes du palais de Whitehall, là où la famille royale ne craindrait plus rien de cette Rose Noire, organisation terroriste ayant revendiqué par la bouche du tireur l'impensable attentat. Bien que l'anglais se posât bien des questions quant à ce groupuscule dont les aspirations pourraient éventuellement s'allier aux siennes, ce dernier dut faire momentanément demi-tour afin d'aider Bérénice de Kériolet, protégée dont la maîtresse, Lady Frances Brandon, demeurait inerte et blessée. N'écoutant que son courage, tout en voyant une autre occasion de briller aux yeux du Roi, le Lord prit dans ses bras la malheureuse et mena les deux jeunes femmes vers des couloirs plus calmes, assurant ainsi la survie de ceux dont il avait la charge, par loyauté intéressée ou sincère amitié.
Dernière édition par Guildford Fleming le Sam 13 Aoû - 11:32, édité 3 fois
Guildford Fleming
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Sujet: Re: G. F. ♦ Innocence is gone for a long time Dim 17 Juil - 10:35
Chapitre 2 « Rayer l'émotion inutile »
(c) sunlight
aux côtés de Marianne Foster
We're lettin' Destiny chooses our way ~
Guildford Fleming
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Sujet: Re: G. F. ♦ Innocence is gone for a long time Mer 10 Aoû - 12:40
Chapitre 3 « Cause my heart is wherever you are »
(c) CH
aux côtés de Susan Fleming
We're lettin' Destiny chooses our way ~
Dernière édition par Guildford Fleming le Ven 26 Aoû - 12:09, édité 3 fois
Guildford Fleming
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Sujet: Re: G. F. ♦ Innocence is gone for a long time Ven 26 Aoû - 9:18
Chapitre 4 « Quand la Rose Noire se venge »
(c) myself & OMG!
aux côtés de Marianne Foster & de Londres
Rien n'est jamais simple dans la vie, même les choses les plus banales...
Prenez un homme, désireux de faire un présent à sa fiancée. Entre eux deux, nulle romance encore, juste le poids des convenances, et une superbe robe, rendant Marianne particulièrement belle. Gui aurait voulu lui offrir, continuer dans cette voie toute tracée par un cap qu'il avait défini dès l'instant où avait décidé que la jeune bourgeoise l'épouserait. Comme tout bon fiancé, il comptait la gâter, montrant sa bonne volonté autant que l'étendue de ses moyens. Pas d'amour là dedans, et pourtant, tout tourna à l'inverse de ce que le noble avait prévu...
La Rose Noire en cette belle nuit avait en effet projeté de mettre Londres à feu et à sang, allumant un gigantesque incendie censé faire payer au Roi sa miraculeuse survie. Alors que les flammes entraient dans la rage qu'on leur connait habituellement, Le Lord et sa promise, inconscients du danger, jouaient les rôles que la société avait prévu pour eux, plutôt bien même : la jeune femme avait une allure distinguée qui ne manqua de confirmer à Fleming qu'il avait fait le bon choix en la destinant à appartenir à l'aristocratie de part leur alliance... Oui, il la trouva charmante, à sa façon, c'est-à-dire sans vraiment le reconnaître. Ce fut alors qu'un des terroristes barricada la porte de la boutique, condamnant leur matérialisme ainsi que leurs vies, avant d'incendier les alentours. Mais si cette histoire avait dû s'arrêter là, nous ne serions déjà plus là pour la narrer. Ni pour supputer que deux êtres unis par le destin, le hasard et des forces plus puissantes qu'eux étaient plus forts que la malveillance des hommes.
Prenant la tête u trio composé par miss Foster, le boutiquier et par lui-même, Guildford gagna l'étage, où, malgré la fumée, il construisit un pont entre leur ultime retraite et la maison voisine, pont constitué de larges rouleaux de tissus. Il lui fallut user de toute sa force pour créer ce fragile édifice, comme il lui en faudrait pour vaincre encore un autre gouffre, celui le séparant de Marianne... Avait-il peur pour elle ? Non, une personne comme lui ne connaissait la crainte, et n'en avait d'ailleurs pas le droit, puisque deux vies dépendait de son sang froid. Sa promise, quant à elle, le suivait, et cela suffisait pour faire d'eux, peut-être pas un couple, mais au moins une équipe.
Lors de la dangereuse traversée au dessus de la rue où tourbillonaient d'inombrables fumerolles empoisonnées, le tailleur par malheur perdit la vie, ce que Gui ne remarqua qu'une fois le drame survenu, et l'entrée en scène d'un nouveau citadin. Marianne en était-elle choquée ? Avait-elle besoin d'être soutenue ? Tant de questions en suspens, que le bien né mit de côté, devant faire face à une autre nouveauté, cette fois de splus extravagante : le propriétaire de la demeure qu'ils venaient d'investir, Hugh Fitzpatrick, dramaturge de son état, hurluberlu de première catégorie, et connaissance de la bourgeoise. Ce fut d'ailleurs ce dernier qui proposa aux deux nouveaux venus une solution particulièrement originale afin de se sauver de l'incendie : sauter par la fenêtre, après s'être confectionné une sorte de parachute avec des draps. Un artiste mort de peur optant pour un suicide, y croyez-vous ? Il fallut pourtant bien que Guildford ait eu un peu foi en lui, puisqu'il accepta, se chargeant de piloter tandis que sa fiancée se tiendrait à lui. Lorsque l'on souhaite plus que tout protéger ceux qui nous tiennent à coeur, on est prêt à tout, même à commettre l'irréparable...
Marianne l'enlaçant, il se jeta donc dans le vide, héroïquement, inconsciemment. Et ô miracle, cela fonctionna. Leur vol fut court et périlleux, mais ils se posèrent dans une charette de foin qui leur permit d'éviter de se rompre le cou en quittant les airs. La demoiselle se porta instinctivement vers lui afin de l'aider, de lui apporter son soutien... Mais comme les choses ne sont jamais simples, l'absence d'Hugh fit supputer un autre décès, un de plus parmi ceux déjà nombreux des Londoniens pris au piège par l'infâme complot ourdi par la Rose Noire. Cette disparition perclut la miss de tristesse, tuant dans l'oeuf ce merveilleux tableau qu'ils avaient constitué durant quelques instants si fugaces. Peiné par la profonde souffrance de Marianne, l'aristocrate respecta par son silence sa douleur, et après avoir trouvé un cheval abandonné là, la ramena à son père avant de disparaître dans l'aube naissante, héros oublié et solitaire, laissant la ville à son calvaire et sa romance en suspens.
Dernière édition par Guildford Fleming le Sam 22 Oct - 16:07, édité 1 fois
Guildford Fleming
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Sujet: Re: G. F. ♦ Innocence is gone for a long time Mer 31 Aoû - 11:07
Chapitre 5 « Ave Maria »
(c) Meìssa
aux côtés de Mary E. D. Abbot
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Guildford Fleming
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Sujet: Re: G. F. ♦ Innocence is gone for a long time Lun 26 Déc - 16:04
Chapitre 6 « L'exécution du Traître »
(c) Guildford F., MR
aux côtés de Londres
Ce que le Roi voulait, le Roi obtenait. Cette maxime, issue du fond des âges, et plus vraie que nature, se révélait juste à de plus en plus nombreuses reprises dans la vie de Guildford. Ainsi, alors que le dernier jour du prisonnier désormais le plus célèbre de la Tour de Londres avait débuté, tendant inexorablement vers sa sanglante fin, le Lord avait dû gagner cette prison sévère afin d’assister à l’exécution du traître, celui qui avait tenté l’impensable. Oh, ne vous figurez pas qu’il s’y était rendu de gaité de cœur, d’ores et déjà conquis par l’idée de bénéficier d’une vue imprenable sur une décapitation se déroulant sous les yeux de dizaines de personnes. Un contact à la Cour, soi-disant proche de Sa Majesté, avait assuré à Fleming qu’Henry VIII désirait ardemment le savoir sur place, l’exécution de celui qu’il avait empêché, par sa protection, de porter atteinte à la famille royale étant présentée comme une sorte de récompense, un plaisir rare que sa fidélité avait remporté. Un honneur aucun qu’une plaie, car il existait tant de points communs entre ce paria promis à la mort et le Lord…
Reculer se voyait impossible, et installé sur un des sièges peuplant l’estrade réservée aux nobles, Gui s’en rendait compte une nouvelle fois, rebuté par l’idée de complaire au Tudor… Tout autant que par la décapitation du terroriste. Car enfin, ils poursuivaient tous deux le même but, par des moyens différents certes, mais uniquement dans le but d’écourter le règne d’Henry le Huitième. Qui savait, peut-être un jour Guildford aurait-il à, à son tour, grimper les quelques marches de bois menant au billot ? Ce risque, toujours bien réel, d’autant plus terrifiant que le bien né mettait tout en œuvre afin d’éviter d’être découvert, l’avait pris à la gorge, bien que rien n’aurait pu le dénoncer à cet instant présent. Il ne ferait que contempler son potentiel avenir, imaginer le froid de la hache là où le condamner la sentirait vraiment… Inconfortable position, que l’Anglais devait tenir coûte que coûte, son rôle l’exigeant.
Cependant, la Rose Noire refusa à nouveau de ne pas obtenir le dernier mot ; une flèche fut décochée de nulle part, abattant le prisonnier à peine exposé à la vue de tous, et à deux pas du bourreau. Dans la panique générale, Gui fut très brièvement soulagé de ne pas avoir été la cible en ce jour, cette pensée l’ayant également effleurée, comme celle lui ayant susurré que l’organisation se manifesterait. Sans cédé à la panique, la curiosité malsaine ou encore l’étonnement, il bondit de sa place et s’éloigna, épée à la main, dans l’espoir de couper la route eux fautifs en fuite. Cette courageuse tentative, apte à le placer seul face à plusieurs adversaires bien décidés à en finir avec celui ayant veillé sur le Roi, ne porta pourtant pas ses fruits… Mais laissa encore plus intacte la conviction de l’aristocrate de ne, en aucun cas, céder à la peur, et de se battre bec et ongles contre cette secte de malheur, si jamais celle-ci venait à s’en prendre à lui. En effet, tant de personnes dépendaient de lui, ou simplement risquaient de payer le prix de leur lien : Susan, les britanniques menacés par ces barbares d’Ecossais, dame Marianne… Rengainant son arme, et sans avoir, grâce au Ciel, été pris lui-même pour un des assassins du cadavre reposant sur l’échafaud, Fleming repartit comme il était venu, sans même avoir remarqué la présence de la Princesse Mary Abbot dans la foule, qu’il aurait dû protéger et mettre en lieu sûr dès le prisonnier écroulé. Son esprit s’était tant trouvé obnubilé par l’inconfort et la détermination à ne rien laisser lui échapper, que ce soit contre son suzerain ou ces fauteurs de trouble…
Dernière édition par Guildford Fleming le Ven 6 Jan - 18:07, édité 1 fois
Guildford Fleming
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Sujet: Re: G. F. ♦ Innocence is gone for a long time Lun 26 Déc - 16:12
Chapitre 7 « Fêtons ensemble Noël ! »
(c) Guildford F., MR
aux côtés des Foster & de Londres
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Sujet: G. F. ♦ Innocence is gone for a long time 
Dim 17 Juil - 10:15
