Il y a fort longtemps maintenant, en réalité pas tant que cela. Seulement 17 ans une jeune fille est née. Brune les yeux d'un bleu azure. On la prénomma Angélique Lilly. Mais avant de vous raconter son histoire je vais vous parler un peu de ses magnifiques parents. Sa mère, Madame de Plaisibelière était une cousine éloignée du Roi de France, très apprécié à la cours de celui-ci, dite favorite du roi... Mais en réalité le seul homme de sa vie fut M. Hemingway, ce chevalier anglais exiler un temps en France. Qu'avait-il fait ? Rien, simplement refuser un mariage arrangé. Lui était un ancien chevalier blesser au combat, il effectuait des petites missions pour le cours de temps en temps, gagnait bien sa vie. Mais avait préféré fuir lorsqu'un noble proche du roi voulu lui faire épouser sa fille. Ils se sont rencontré dans les jardins du roi de France où l'ancien chevalier avait été convier, un vrai coup de foudre. Ils vécurent quelques années en France avant de partir pour Londres alors que la jeune femme était enceinte. C'est ainsi qu'est née quelques mois plus tard, mais prématurément la petite brune Angélique. Mais avec cet heureux événement voilà qu'un événement bien moins heureux arriva. Madame de Plaisibelière en donnant la vie à perdre la sienne, trop affaiblie, elle ne survécut que quelques minutes. Le temps d'apercevoir le visage angélique de sa petite fille. D'ailleurs son père la prénomma ainsi car c'est le dernier mot que sa bien aimée est dit avant de s'éteindre, un sourire aux lèvres.

C’est donc l'ancien chevalier qui se chargea seul de l'éducation de Lilly, chaque jour lui vantant la beauté de sa mère. Chaque jour lui apprenant à apprécier la vie. Leur relation était si étincelante, Angélique était tout pour l'homme et vice-versa. Ils c'étaient installer des rituels, car parfois il devait s’absenter pour effectuer des missions, mais chaque voyage était une source de culture supplémentaire qu'il transmettait à la jeune fille. Et à chaque retour la petite brune avait le droit à un livre, chaque soir il lui lisait un chapitre du dernier livre qu'il lui avait rapporté. Chaque jour il l’emmenait en forêt lui apprenant à s'y repérer à y vivre, ou survivre, mais aussi à sa battre en duel. Elle était son unique raison de vivre. Mais le bonheur est si éphémère que cela en deviens désespérément. Alors que la petite à 7 ans son père revient d'un voyage mais cette fois il ne lui ramène pas un livre... Non il lui ramène avec lui une famille. Une femme et une fille, plus âgé qu'Angélique. La petite brune au début est heureuse, même si elle a peur que la nouvelle épouse de son père prenne plus de place qu'elle dans le cœur de son père. Mais il la rassure vite, malheureusement il dit repartir trop rapidement. Et la nouvelle famille n'a pas vraiment le temps de faire connaissance... Enfin les trois filles restent seules au domaine de Plaisibélière, que Monsieur a acheté au nom de sa défunte femme. Quelques semaines passent, et la petite Ange essaie tant bien que mal de se faire accepter au milieu de cette mère et fille... Mais il semble que cela ait impossible. La comtesse, car elle l'est la rejette, lui ordonne de faire les Corvers... Rapidement en l'absence de son père Lilly devient une bâtarde, esclave aux services de sa soeur t sa belle-mère, qui l'oblige à l'appeler mère. La femme vient même à corriger la petite fille quand les tâches ne sont pas faites parfaitement. C'est à dire souvent, car la perfection est rare surtout pour une petite fille de même pas 10 ans.

D'ailleurs, c'est bientôt l'anniversaire d'Angélique, elle va avoir 10 ans justement. Son père à promis d'être là, car depuis que la famille est recomposé il est beaucoup moins présent qu'avant. Sa femme dépense des fortunes pour des babioles, de belles robes et autres, inutile dans la bâtisse plus campagnarde que sophistiqué. Alors il se devait de travailler plus pour couvrir les dépenses. Mais en cette journée anormalement belle et ensoleiller pour un mois d'avril, alors que la jeune fille était dans les champs travaillant comme sa belle-mère le lui avait ordonné, elle vit au loin des cavaliers trainant une charrette, quelque chose dessus. Comme si elle avait su, elle accoure jusqu'à la ferme familiale où elle y retrouva le cortège funèbre. Là dans la remorque, un corps couvert pas une couverture trainait, seul les pieds sortait de celle-ci. Angélique savait, elle savait que c'était son père, mais n'arrivant pas à le croire elle souleva la tissue. Effondrer elle se laissa couler contre son corps l'agrippant le plus fort possible. Avant que la comtesse, dure, n'essaie de l'en arracher. Le lâchant elle se réfugia dans le bois, soin seul réconfort à présent.


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