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 Ambiance électrique [PV: Antanasia de Devonshire]

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MessageSujet: Ambiance électrique [PV: Antanasia de Devonshire]   Ambiance électrique [PV: Antanasia de Devonshire] Icon_minitimeSam 15 Oct - 18:35

  • Une légère mélodie s'élevait de part l'une des nombreuses fenêtres du manoir du Duc et de la Duchesse de Devonshire. L'air était une pavane, et la personne qui la jouait semblé être un perfectionniste. En effet il reprenait inlassablement le même système, comme arriver à le jouer à le jouer à la perfection. Mais qui donc pouvait bien jouer ainsi ? Et bien tout simplement le Duc de Devonshire. Cela vous étonnes ? Il n'y a pas de quoi, la famille était installée dans leurs manoirs de Londres depuis un petit moment. Mais voilà, en ce juin de l'année de grâce 1536, le domaine manquait au Duc, et il s'ennuyait énormément. Il n'y voyait rien à faire de bien intéressant, sauf reprendre continuellement le même air sur ce prodigieux instrument qu'était le clavecin. S'il y avait bien une chose qui fascinée le Duc c'était cet instrument. Avec son allure raffiné et le son étouffé qu'il produisait, qui vous pourrait vous faire croire que vous êtes en train de jouer d'un instrument à corde. Mais voilà, il jouait sauf que le cœur et la pensée n'y étaient pas. Le Duc était préoccupé par autre chose. Quoi donc ? Et bien tout simplement, parce que sa femme était restée enfermé dans sa chambre depuis son retour de l'abbaye de Westminster.

    Le Duc se leva alors d'un coups, le tabouret raillant légèrement le parquet, et se mit à faire les cent pas dans le petit salon du manoir. Pourquoi donc restait-elle enfermée ainsi ? Avait-il fait quelque chose qui aurait blessé Antanasia ? Non, pas à sa connaissance. Aurait-elle découvert quelque chose ? C'était improbable et puis la seule qu'elle avait véritablement à découvrir était au sujet de cette jeune femme blonde. Mais ses valets ne l'avaient pas informé d'une quelque conque rencontre avec cette jeune femme.... Il suffit, c'était trop ! William devait savoir pourquoi sa femme se comportait de cette manière, et le seul moyen était d'aller lui parler directement.

    Le duc se mit en marche, les talons de ses souliers claquant sur le sol du manoir. Il était vêtu d'une culotte courte de couleur marron, de bas blanc et d'une chemise en lin blanche ; la tenue qu'il portait quand il n'avait personne à voir, ou alors quand il ne se rendait pas à la cour de sa majesté. Avançant d'un pas vif il ne lui fallut pas longtemps pour arriver jusque devant la porte de son épouse. Mais là, alors qu'il posait la main sur la poignée pour ouvrir la dite porte, il s'arrêta. Faisait-il bien de rentrer ainsi, sans se faire savoir et pour poser des questions ? Non, il ne croyait pas. Si elle voulait rester seul pour quelque chose c'était son droit, et il n'allait pas lui enlever ceci. Mais d'un autre côté, si elle était enfermée à cause de la tristesse, pour quel mari passerait-il ?

    « My lord, madame ne veut pas être dérangée. » Fit une voie derrière elle.

    Le duc se retourna alors, et toisa la personne qui venait de parler. C'était la femme de chambre de son épouse. Elle venait - semble-t-il - changer le pot de chambre et avait reçue des instructions. Dans un premier temps William décida de passer outre, mais enleva finalement la main de la poignée. Il se tourna alors et dit,

    « Faites savoir à mon épouse que je m'inquiète de son attitude, depuis qu'elle est rentrée de l'abbaye. »

    « Bien monsieur » répondît là femme de chambre, en s'écartant pour laisser passer le Duc.

    William traversa donc, de nouveau, le manoir, et le revoilà dans le petit salon, assit sur le même tabouret qu'il y a environ vingt minutes, et à essayer de se concentrer pour jouer le même air. Mais son esprit l'empêchait de bien jouer, et il finit par s'énerver. William se leva donc d'un coups et balaya les partitions qui se trouvaient sur le clavecin.

    Alerté par le bruit, un domestique arriva dans le petit salon,

    « Un problème monsieur ? »

    « Aucun ... » Il fit un geste de la main, ne daignant même pas regarder le domestique et continua sa phrase « ... apportez-moi de l'eau ! »

    Sur ce il alla se placer devant l'une des fenêtres du petit salon, et regarda l'extérieur, pendant que le domestique s'en allait chercher de l'eau. Regardant dehors il réfléchissait, et pensait aussi à sa fille. William était tellement prit dans ses pensées qu'il resta plusieurs minutes immobiles à regarder dehors.

    « Votre eau monsieur » dit le domestique qui venait de revenir, avec un plateau en argent, sur lequel était posé un verre en cristal, remplit du précieux liquide.

    Le Duc alla alors prendre le verre d'eau, et le but. C'est à ce moment des bruits de pas se firent entendre, allant en direction du petit salon. William aurait pu reconnaître ces pas léger entre milles. Il dit alors,

    « Laissez-moi. »

    Le domestique s'en alla alors, plateau sous le bras. Et William vint se « re-positionner » devant la fenêtre, son verre d'eau à la main.
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Antanasia de Devonshire
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Anya ♣ Duchesse de votre coeur


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MessageSujet: Re: Ambiance électrique [PV: Antanasia de Devonshire]   Ambiance électrique [PV: Antanasia de Devonshire] Icon_minitimeLun 17 Oct - 21:37



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« Chapitre I ♣ Fuir la réalité, pour mieux survivre. »

Perdue, Antanasia ne savait que faire face à une telle révélation. Ses espoirs, ses convictions et ses sentiments, toutes ces choses avaient été ébranlé et quelques secondes, depuis les retrouvailles avec sa sœur Svanhilde. Anya avait tant attendu le moment où elle reverrait sa jumelle, mais l'instant fatidique avait été fatal pour le bien être de sa vie actuelle. Aujourd'hui, elle savait plus où elle en était, voilà pourquoi, dès son retour de l'Abbaye de Westminster, elle s'était enfermée dans sa chambre, interdisant l'entrée de son antre à tous. La jeune femme avait besoin de réfléchir. Elle devait trouver un moyen pour fuir William, sans lui avouer la vérité, mais aussi, elle devait trouver une solution pour Svanhilde. Même si elle l'avait déjà invité à rejoindre sa vie, Antanasia n'était pas sûre de ce choix, sa jumelle était très importante pour elle, elle était son double, une partie de son âme, mais voilà Svan ne pouvait pas se conjuguer avec sa vie de famille, sauf si Anya en écartait son mari.
William, la jeune femme n'arrivait toujours pas à croire, ce qu'il avait fait pour l'éloigner de sa jumelle. Comment avait-il pu faire ça alors qu'elle souffrait de la perte de sa sœur ? Antanasia n'arrivait pas à comprendre, alors que son mari disait l'aimer, il n'avait fait qu'approfondir sa peine et maintenant, elle sentait son cœur se briser à chaque instant.
Quand elle avait retrouvé sa sœur, la jeune femme avait été étonné de la découvrir si pauvrement vêtue, à ce moment-là, elle avait compris, que sa vie ne serait plus la même, cependant, jamais elle ne se serait douté, a un tel choc.
Assise sur un confortable fauteuil de sa chambre, elle se laissait aller aux larmes, pour une fois personne n'était là pour la juger, sa fidèle servante était là pour éloigner toutes âmes qui pourraient lui provoquer de nouveaux tourments. La belle germanique savait que son époux serait bientôt au courant de son enfermement, mais pour le moment, elle ne préférait pas y penser. Elle préférait rester là et trouver une solution, celle qui conviendrait mieux à sa famille et surtout à sa petite Agnès. Pour rien au monde, elle aimerait lui faire vivre une discorde familiale, il fallait donc, qu'elle protège sa petite princesse, pour que cette dernière reste toujours dans sa parfaite petite bulle.

Une porte s'ouvrît et une jeune femme entra dans la pièce, Antanasia ne la rabroua pas, puisqu'elle savait que sa fidèle servante n'était pas là pour l'ennuyer. Aliénor s'approcha et lui avoua que le Duc de Devonshire était venu il y a quelques minutes pour connaître la raison de la réclusion de sa femme. Le regard de la Duchesse passa de la tristesse à l'ennui, elle allait devoir se montrer à son époux et aussi prendre une décision. La brune remercia sa servante et lui déclara :

« Aliénor fait préparer mes bagages, ainsi que ceux de ma fille. Soit discrète, je ne souhaite pas à ce que le Duc soit alerté tout de suite. »

La décision fût brève, mais c'est la plus simple qui lui vint, elle devait éloigner Agnès et s'éloigner elle-même de William et Svanhilde pour un temps. Antanasia inviterait plus tard sa sœur, pour que celle-ci retrouve une vie normale. C'était tout ce qu'elle souhaitait pour sa sœur, elle lui avait déjà confié de l'argent pour qu'elle puisse vivre plus facilement, mais cela ne convenait pas à la jolie brune, elle voulait sortir sa sœur de la misère et la rendre heureuse.
La germanique patiente plusieurs minutes pour se donner plus de courage et aussi pour laisser le temps à son visage pour retrouver contenance, elle ne voulait pas affronter William en ayant l'air dévastée, elle voulait se comporter comme une femme forte et non pas comme la petite chose fragile qu'elle était.
C'est pourtant avec crainte, que la jeune femme se mît debout, elle lissa sa robe et se dirigea vers sa coiffeuse pour remettre en ordre ses cheveux. Une fois ces choses faites, elle quitta sa chambre et demanda à l'un des servant qui passait devant elle où se trouvait le Duc : au petit salon. Anya remercia le serviteur et marcha, jamais un trajet ne lui avait parut aussi court, elle aurait tellement aimait qu'il soit plus long pour mieux retarder l'échéance. Pourtant, après quelques petites minutes, elle se retrouva devant la fameuse porte, sa main délicate se posa sur la poignée, elle hésita. La Duchesse de Devonshire finît par entrer dans la pièce, son mari se trouvait près de la fenêtre un verre d'eau à la main.
Même en connaissant toute la vérité, Antanasia ne pouvait s'empêcher de l'aimer comme au premier jour, mais la trahison était trop forte pour qu'elle puisse passer à côté. Elle avait peur en fixant le regard de son mari, un regard qu'elle aimait tant, mais qu'elle aurait aimé voir ailleurs que posait sur sa personne. Anya avala le peu de salive qu'elle avait et se mît à parler, coupant le silence pesant qui s'était installé dans la pièce.

« William... la jeune femme marqua un instant d'hésitation, mais elle se reprît et continua. Je quitte Londres, avec Agnès. Seule. »

La belle germanique insista bien sur ce dernier mot, son ton était remplît de chagrin et quelques larmes venaient illuminer son regard bleuté. Maintenant, elle attendait avec crainte, la réaction de son mari, elle aimerait éviter une dispute et surtout, elle souhaitait ne pas craquer face à William, elle l'aimait tant et cela, c'était sa principale faiblesse.
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MessageSujet: Re: Ambiance électrique [PV: Antanasia de Devonshire]   Ambiance électrique [PV: Antanasia de Devonshire] Icon_minitimeMar 18 Oct - 18:34

  • Le Duc de Devonshire était totalement immobile, face à cette fenêtre du manoir Londonien de la famille. Il fermait les yeux quelquefois pour pouvoir sentir la douce chaleur du soleil sur sa peau et le petit air caressait son visage. Quand il ouvrait les yeux il regardait les arbres, écoutait les bruits de la nature et de la ville environnante. Même si le Duc était bien dans ce manoir, il aurait encore plus aimé se trouver chez lui à s'occuper de ses chiens et passer l'après-midi à chasser sur ses terres du Devonshire. Sentir l'odeur des chevaux, entendre le bruit qui faisait leurs sabots ferrés sur le sol, et l’excitation que l'on pouvait ressentir au moment de mettre à mort l'innocent animal, étaient des choses que William aimait énormément. D'où lui venait ce goût de la chasse ? Peut être de son enfance, ou des années passées sur le nouveau contient. Mais ne nous éloignons pas de ce qui occupait encore plus l'esprit de ce cher Duc.

    Même si le Duc avait envie d'être sur ses terres du Devon, il avait surtout envie de comprendre pourquoi sa femme restait volontairement enfermée dans sa chambre. Pourquoi avoir ordonné à sa gouvernante de veiller à ce que personne ne la dérange ? William était certain que quelque chose ne tournait pas rond, il en était même sur et certain. Mais quoi ? Quand il l'avait vu partir à l'Abbaye de Westminster tout sembler allé bien. Mais depuis qu'elle était rentrée il ne l'avait pas vu, et elle était restée enfermée dans sa chambre. Le Duc en était persuadé il s'était passé quelque chose pendant qu'elle était à l'abbaye. Mais quoi ? Si on s'en était pris à elle, il aurait été au courant. Qu'est ce qui pouvait donc bien mettre celle qui l'aimait dans cet état ? Se pourrait-il qu'elle ait réussie à rencontrer sa soeur jumelle ? Non, comment aurait-elle pu ? De toute manière il avait fait tout ce qu'il pouvait pour que cela n'arrive pas. Pourquoi avait-il fait en sorte que Antanasia ne revoie pas sa soeur ? Et bien tout simplement parce qu'il ne pouvait pas prendre le risque qu'elle s'éloigne de lui. Antanasia était à lui et à personne d'autre !
    William venait de porter le verre à ses lèvres quand il crut entendre deux personnes parler. Non, il n'avait pas rêvé : deux personnes avaient bien échangé des paroles, courtes serte, mais des paroles tout de même. Qu'est ce qui lui permettait d'affirmer ceci ? Et bien tout simplement les bruits de pas et la porte qui s'ouvrit après un petit silence. Enfin bref ... William n'avait pas besoin de savoir que c'était sa femme qui venait de rentrer. Mais quelque chose le dérangeait présentement ... le silence !Le Duc se retourna alors et regarda sa femme, plongeant son regard dans celui de la belle germanique. Ce qu'il se dit en la voyant ? Et bien il tout l'amour qu'il avait pour elle remonta et il ne put, une nouvelle fois, remarquer à quel point elle était belle. Mais quelque chose n'allait pas. Ce silence, et puis les yeux d'Antanasia ... Il lui semblait que les yeux que la belle germanique avaient quelque chose de différent. William croyait revoir la tristesse qu'il avait pu deviner et voir après la perte de l'enfant qu'elle portait.

    Quand il entendit son prénom prononcé il comprît immédiatement que la phrase qui suivrait ne lui plairait absolument pas. Et il se trouva qu'il avait raison ! Quitter Londres, avec leurs fille, et le laisser ici ! Mais de quels droits se permettait-elle une telle décision ? La surprise et un certain début de colère commencèrent à paraître sur le visage du Duc. Mais la colère s'estompa en voyant quelques larmes couler sur les douces joues d'Antanasia. Malgré ça la réponse resterait la même :

    « Il en est absolument hors de question ! Vous ne quitterez pas Londres tant que je ne l'aurais pas décidé. »

    Pourquoi il était « absolument hors de question » qu'elle quitte Londres, sans lui et en emportant leur fille qui plus est ! Il y avait deux raisons à cela. Tout d'abord sa femme et sa fille n'avaient pas à quitter la résidence où il se trouvait, car cela pourrait être source de ragot pour certain de ses « adversaires ». Ensuite parce qu'il l'avait décidé ! Il était encore le maître sous son propre toit quand même.

    Le Duc, tout en gardant le verre dans sa main, et en ne quittant pas les yeux de la belle, s'approcha de son épouse. Il s'arrêta à moins d'un mètre d'elle et sa voix s'éleva de nouveau. L'on pouvait sentir une certaine frustration dans la voie du Duc.

    « Puis-je savoir ce qu'est ce qui est à l'origine d'une telle décision ? Et pourquoi affichez vous un air aussi triste ? »

    Sur ce, le Duc continua de la fixer. Après quelques instants il approcha sa main près de la joue d'Antanasia pour essuyer les quelques larmes qui perlaient sur ces joues de nacres.

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MessageSujet: Re: Ambiance électrique [PV: Antanasia de Devonshire]   Ambiance électrique [PV: Antanasia de Devonshire] Icon_minitimeDim 23 Oct - 11:32



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« Chapitre II ♣ La Détermination d'une Pretorian. »

Le refus, Antanasia s'y attendait. Elle savait que son mari se refuserait à la voir partir, mais elle était décidée, elle devait s'éloigner de la trahison, elle devait quitter la souffrance qui l’étreignait. Elle avait peur, elle craignait la colère de son époux, mais même si elle était présente, il n'en fît rien, cela la rassura, mais la peur était toujours là. Anya ne s'était jamais imposée face à son mari, mais là, elle le devait, elle devait trouver le courage pour lui dire non et faire approuver ses idées.
Après le refus, la Duchesse de Devonshire préféra ne rien dire, elle le regarda s'approcher d'elle, mais ne fît rien. La jeune femme préféra poser son regard loin de celui de l'homme qu'elle aimait, ce même homme qui l'avait brisé. Quelques larmes coulaient sur les joues de la belle, trop prise dans ses pensées, elle ne les essuya pas, pourquoi le ferait-elle ? Après tout ces larmes marquaient toute la souffrance que connaissait son cœur et cette même souffrance, elle souhaiterait à transmettre à son mari.
Elle avait mal et elle se rappelait ainsi l'une des devises de son père : « rendre coup pour coup, tous les maux que l'on te donne ». Antanasia voulait faire souffrir William, comme lui il l'avait fait. Pour cela, elle se devait de le priver de sa présence et de celle de leur fille. Les gens parleraient ça la jeune femme le savait. Tous se réjouiraient du départ de la belle germanique, certaines même tenteraient de consoler le Duc de Devonshire. Anya n'avait pas peur de cela, après tout, les vipères n'étaient jamais loin, mais elle espérait tout de même que son départ ne donnerait pas lieu à de nouvelles moqueries. Elle tenterait avant de quitter Londres, de lancer quelques rumeurs à propos d'une quelconque maladie de sa fille.

William était maintenant proche, trop proche et il lui demanda la raison de son départ. Son mari était froid et frustré de ne pas savoir. Cependant, il émit un geste tendre en lui essuyant ses larmes. A ce contact, Antanasia s'électrisa, mais détourna son visage, elle ne voulait pas succomber et surtout pas perdre pied face à cet homme, son mari, celui qui l'avait trahis. La jeune femme recula alors et traversa la pièce pour s'approcher de la fenêtre. Elle cherchait ses mots, elle cherchait le bon moyen pour expliquer à son mari la situation, mais surtout elle voulait exprimer sa détermination à partir, puisque oui, elle partirait.
Antanasia se tourna alors vers son mari après quelques minutes d'un silence pesant, trop pesant et insoutenable, elle planta son regard bleuté dans celui de William et elle parla. Une simple phrase, mais qui exprimait son ressentiment.

« Je sais tout William, j'ai découvert toute la vérité. » Dit la jeune femme avec tout le mépris qu'elle avait.

Antanasia se souvenait du visage de sa sœur, de sa tenue, de sa pauvreté, celle qu'elle ne méritait pas. Svanhilde méritait la richesse et les belles robes, non pas les haillons et le malheur. Elle n'avait pas à vivre tout cela. La vie avait été injuste avec la jumelle blonde et Anya avait bien l'intention de la couvrir de bonheur et de lui rendre sa vie.
Face aux regards interrogateurs de son mari et surtout à son propre manque de précision, elle reprît la parole, gardant un ton froid, qui se voulait décisif.

« J'ai retrouvé ma sœur Svanhilde. Elle était ici à Londres, en pauvresse. Comment avez-vous osé me cacher sa présence. Vous qui disiez m'aimer, vous n'avez fait que me briser le cœur un peu plus et me contraindre à vous détester. »

Au fil de ses mots, Antanasia marquait la colère. Elle s'était vite emporté, peut-être trop vite, mais c'était ses sentiments. Elle haïssait son mari tout comme elle l'aimait, mais la haine était trop forte et le pardon ne pouvait se faire.
La jeune femme le savait, William allait répliquer, mais elle ne se laisserait pas faire, maintenant qu'elle avait ouvert les yeux, elle n'était pas prête à se laisser faire. De toute façon, dans quelques heures, elle serait sur la route pour Devonshire's House avec sa fille et une nouvelle vie s'offrirait à elle, un vie qu'elle pourrait partager avec Svanhilde.
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