Peter, qui était anciennement une cause perdue, aime aider les personnes qui sont dans ce cas, il ferait n'importe quoi pour aider son prochain et voilà que Brian lui tombe dessus, un jour dans la rue en renversant un produit plus que bizarre sur ses beaux habits. Au lieu de s'énerver Peter prit en pitié ce pauvre barbier qui était connu pour sa malchance et son idiotie. Voyant en lui une personne qu'il pourrait aider, le beau marquis deviendra son ami et son conseiller. Conseiller en quoi vous me direz... Eh bien pour les femmes vais-je vous répondre, parce que oui, Brian a vraiment besoin d'un coup de main en ce qui concerne les femmes et pauvre de lui, il aime plus que tout, cette nouvelle amitié bienfaisante.

Qu'il est marrant le petit ! Ca c'était les paroles de notre tavernier quand il vît Brian couvrir ses habits avec une bierre, à cause de sa maladresse. Miguel s'amusait bien quand l'irlandais pénétrait dans sa taverne, puisqu'à chaque fois il lui arrivait malheur. Mais au fond, l'espagnol aimait bien le jeune maladroit et il finît même par aller se faire couper la barbe dans sa boutique. Après cela, les deux hommes se virent souvent, la plupart du temps dans le commerce de l'un ou de l'autre. Parfois, Miguel venait partager la table du maladroit, pour converser avec lui, tout en lui offrant une bonne bière.

Brian était dans l'établissement de Sanchez, en train de siroter une bonne petite bière de derrière les fagots, offerte par la maison, lorsqu'un grand brun tout vêtu de noir avec des allures sinistres s'était levé et avec l'aide d'autres avait commencé à tout dévaster sur son passage,abimant les tables, brisant les verres, cassant des nez , bref un carnage! Lorsqu'il avait tourné son visage alors contorsionné par une rage non contenue dans sa direction, Brian avait cru voir sa dernière heure arrivée. Depuis il redoute de croiser sur son chemin, cet homme qu'il considère comme un sadique! div>

Chez les O'Hara, catholiques de père en fils, on avait beau ne pas avoir un sou vaillant, on se débrouillait et on s'entraidait. Un soir d'hiver, le jeune Brian avait ouvert la porte de leur misérable cabanon et était tombé nez à nez sur un garçon un peu plus jeune que lui. Il avait aussitôt appelé sa mère qui avait dit au garçon de venir partager leur souper "quand il y en a pour 7, il y en a pour 8" avait elle décrété d'un ton qui n'admettait aucune discussion! Brian avait parlé un peu avec ce garçon qui lui avait dit s'appeler Simon. Il ne l'avait pas revu depuis mais ce soir là, il avait compris qu'il n'était pas si mal loti dans la vie! .

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Selvania a besoin de rire en ce moment et la seule personne qui y arrive grâce à sa grande maladresse c'est Brian. L'irlandais, bien qu'il ne connaisse pas le secret de la belle portugaise, a vite compris que la jeune femme avait besoin d'amusement. Cependant, au fil des rencontres, l'irlandais est vite tombé amoureux de la jolie brune. Malheureusement pour lui, la demoiselle n'est vraiment pas prête pour une relation amoureuse et elle préfère se contenter d'une simple amitié. Décidément, Brian n'a vraiment pas de chance.
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Quand Georgiana peut trouver une victime de ses jeux malsains, elle ne lésine pas sur les moyens pour la faire entrer dans ses filets. Face aux charmes de la belle marquise, l'idiot qu'était Brian O'Hara ne pût résister. A partir de ce moment-là, la belle commença a lui demander des services, tous aussi étranges les uns que les autres. A chaque fois, elle lui promettait la plus douce des récompenses, mais elle se dérobait à chaque fois. Envouté, Brian ne voit toujours pas le jeu de la marquise et il pense vraiment qu'elle est amoureuse de lui. De son côté Georgiana profite de ce pigeon qui se plierait en quatre pour elle. Elle s'amuse beaucoup de la situation et elle compte bien en profiter encore longtemps.

Il ne connaissait pas très bien Demoiselle Marianne, néanmoins, il avait l'occasion de la voir lorsque son père désirait se faire couper les cheveux et raser de frais. Il avait d'ailleurs bien du mal à se concentrer lorsqu'elle était dans les parages! On disait qu'elle était fiancée à Guilford Fleming. Ce Lord effrayant qu'il avait un jour croisé pour ensuite souhaiter ne plus jamais le rencontrer par la suite!Peut être était elle aussi méchante que cet homme?! Cependant, ne sachant que penser d'elle , l'Irlandais adressait toujours un sourire amical, bien que timide, à la jeune femme quand il la croisait. Il ne lui adressait cependant jamais la parole, jusqu'à ce jour où elle lui glissa gentiment qu'il était très agile avec un rasoir, instantanément il lui avait répondu: Amenez moi donc votre futur mari à l'occasion, je crois qu'il aurait besoin d'une bonne coupe! Inutile de dire qu'il s'était ensuite mordu la langue, d'une part en voyant la tête de Marianne, et d'autre part en pensant qu'elle amènerait peut être ce fou dangereux chez lui parce qu'il l'avait suggéré.. Etait il maso?

A travers la petite vitre de son atelier, Brian regardait les passants, tout en étalant le lubrifiant nécessaire au rasage de son client. Distrait, il contemplait une blonde superbement habillée, la bouche grande ouverte, les yeux fixes. Un grognement de son client, qui venait de se prendre de la mousse dans la bouche le rappela à la réalité! La passante avait vu la scène et semblait rire. Depuis à chaque fois qu'elle passe dans les environs, elle adresse un grand sourire à notre barbier qui se demande encore qui est cette jolie femme.

Sa "boutique" était situé près d'une des rares librairies de Londres et il passait souvent devant. Le libraire avait une jeune fille qui lui souriait parfois timidement à travers la fenêtre. Un jour après avoir lutté contre sa réserve maladive, il avait décidé d'aller la voir, un peu honteux d'être plus jeune qu'elle mais moins éduqué. Il lui avait demandé si elle pouvait lui apprendre à déchiffrer ces signes, complètement étrangers pour lui. Elle avait acquiescé. Depuis il se retrouvait fréquemment pour une séance d'apprentissage de la lecture.Cependant Brian n'est pas très bon élève et la patience d'Elizabeth est mise à rude épreuve!
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