Sujet: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Ven 5 Aoû - 14:13
QUAND LA ROSE NOIRE SE VENGE
5 Juin 1536
« Ils ont osé capturer notre frère, nous allons nous venger. Cette nuit, Londres ne sera plus qu'un tas de cendre. »
La Rose Noire était folle de rage, depuis que son confrère a été arrêté, suite à l'attentat contre le roi. Les rumeurs étaient nombreuses et toutes rapportées la même chose, l'homme avait été torturé dans la Tour, mais aucun mot n'était sorti de ses lèvres, à part ses cris de douleurs. Ils étaient tous là, les membres de la Rose Noire, réunie, tout en écoutant leur chef. La Rose Noire était vengeresse. Elle savait qu'elle ne pourrait pas récupérer son frère, mais elle ferait tout pour devenir une épine sous le pied du roi. Alors que les rues de la ville étaient noires, les membres de la Rose Noire avançait à pas rapides vers les habitations et les commerces. Divisés en deux groupes, ils couvriraient bien plus de terrain. Le premier groupe s'approcha des habitations et il mît le feu à la première. La Rose Noire le savait, si une habitation prenait feu, tout le quartier serait réduit en cendre. Le deuxième groupes quant à lui s'approcha des commerces. La Rose Noire s'en doutait, sans commerces, Londres ne serait plus rien. Une demie-heure plus tard, la Rose Noire avait disparu, laissant derrière elle, les cris, les pleurs, les flammes et la mort.
Ce que vous pouvez faire, vous le commun des mortels :
- Vous enfuir, vous préférez survivre, plutôt que d'aider votre prochain. - Vous tentez de protéger votre habitation et/ou vos richesses, au risque de vous retrouver piégé(e). - Porter secours à une personne prisonnière des flammes. - Profiter de l'animation pour voler deux trois trucs deci-delà. - Régler vos comptes avec vos ennemis, en prévoyant de voir leurs cadavres disparaître dans les décombres fumants. - Jouer les sapeurs-pompiers avec des seaux. - Regarder tous ce petite monde s'agiter frénétiquement, aux premières loges pour un pareil spectacle.
Autres:
Vous pouvez tous participer à cette mission. Que vous soyez commerçants, riches ou pauvres. Par contre, vous ne pouvez pas faire mourir votre personnage, ni faire brûler votre habitation. Les personnages qui peuvent mourir seront des PNJ, ils peuvent être votre voisin ou la personne que vous croisez à la boulangerie. Les habitations et commerces qui brûleront seront aussi des lieux fictifs qui ne vous appartiennent pas. Vous ne pouvez pas être non plus sur les deux lieux de l'incendie. Si nous avons choisi de mettre l'incendie sur deux endroits, c'est pour éviter qu'il y ait beaucoup trop de monde au même endroit et que ça se termine en vrai capharnaüm.
Bon incendie !
Texte by Mari-Jane & Guildford Fleming
Avant de poster, attendez qu'un membre de la Rose Noire arrive pour mettre un peu d'action à tout ça
Dernière édition par The Majestic Rose le Mar 6 Sep - 21:47, édité 1 fois
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Ven 5 Aoû - 16:02
Le lynx de ces grands yeux bruns avançait à petits pas vers les beaux quartiers de Londres. Faisant parti du groupe des compagnons de la rose noire s'occupant des habitations, il avait choisi avec la tulipe de s'occuper des beaux quartiers, ou plutôt, Le lynx avait laissé les suggestions du grand chef le guider. Il était seul, s'étant séparé des autres comme a vrai dire chacun avait fait pour s'étendre sur la zone. Torche allumé à la main.
Il marchait discrètement mais surement. Son masque sur le visage pour dissimuler sa véritable identité. Des pas discret. Des bruits imperceptibles, et pas un chat dans les rues n'auraient pu le trouver, le voir, l'entendre. Tel sa représentation qui était le lynx, l'humain avançait sans qu'un chat puisse venir l'attaquer. Les habitations qu'il visait, il s'en rapprochait peu à peu. Il trouvait cela douteux de ne croiser ni femme, ni enfant. Les hommes a cette heure, il s'en doutait, ils dormaient, se reposaient un peu avant de mettre les pieds sous la table tel de roi, tandis que leur femme se tuaient au travail pour satisfaire leur estomac, et que leur enfant se cachait de leur énervement de la fin de journée. Il était proche de la maison qu'il visait. Aurait-il le cran d'aller jusqu'au bout ? Il ne le savait pas. Il avait volontairement choisi d'enflammer une maison vide de monde, mais il savait qu'il y aurait des morts, mais il comptait bien, une fois sous sa véritable apparence sauver des personnes.
Le lynx avançait à présent à grand pas. Il vérifia que la maison était la bonne. Elle était celle qu'il visait. Il regarda sa torche. Hésitation. Il la regarde à nouveau, et soudain, il sent une présence. Le lynx aux yeux d'argent se retourne pour se trouver face à un jeune garçon qui en voyant le masque de l'homme se voit apeuré, et pleure. Le lynx se voit tout autant apeuré, non par l'enfant, mais plutôt parce qu'il a peur pour ce même petit garçon. Il le regarde, sachant que le petit homme ne verra pas ce regard, et soudain, il lui dit, avec colère :
- Vas-t-en, va-t-en loin ... Allez tu dois partir ...
Le stresse du Lynx est palpable. L'enfant s’enfuie. Il entends encore l'angoisse du petit homme qui s’éloigne en criant. Il ne regarde plus la torche, et la lâche sur la maison vide. Il s'éloigne à reculons. Le feu mange un peu plus la maison a chaque pas que le lynx fait. Quand le feu grandit réellement. Il court, il court, sans se retourner. Il court. Il court. Respiration saccadé. Il traverse les rues. Se faufile. Il est légèrement angoissé, et même si il n'est pas habitué à cette sensation, il est ravi de savoir qu'il est normale, et qu'il n'est pas si mauvais que ce qu'il pensait. Il court, entre dans la tanière. Noir complet. Il tombe, inconscient. Il est le premier de retour.
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Ven 5 Aoû - 21:16
La Grenouille de Dard voulait que les choses changent, elle ne supportait plus les frasques de celui que l’on appelé « le roi ». Il fallait agir, peut importe ce que cela allé couter à l’Angleterre et ses habitants, on ne pouvait plus laisser une poignée d’hommes ne faire ce que bon leur semblaient sous prétexte que qu’ils se sentaient au dessus de toutes lois et surtout au dessus de Dieu. Ce soir, la Grenouille faisait alliance avec le Cephalotus et la Tulipe Noire. Un pour tous, tous pour un.
Cette fois-ci s’en était trop pour La Grenouille, Henri VIII se croyait intouchable, se prenait pour Dieu, décidait de qui avait le droit de vie ou de mort, et bien il allait déchanter, la prochaine tête à tomber sera la sienne. La Rose Noire lui vouait une haine profonde, et elle ne lâchera pas prise.
Ils marchaient tous trois vers leurs objectifs, trois habitations appartenant aux dernières des vermines. Un dernier regard et c’était parti, ils se séparèrent pour accomplir chacun leur mission.
La Grenouille savait qu’elle n’avait que très peu de temps devant elle, il fallait être rapide et précis. Pas le droit à l’erreur. Personne à l’intérieur, comme elle l’avait prédit. Pour le moment son but n’était pas de faire de perte humaine, mais de pousser le peuple à se rebeller contre le Roi et ses sujets. Il ne fallait plus se laisser faire, nous avions tous les mêmes droits. Et pourquoi retirer le peu de réconfort que les gens avaient, la croyance et ses lieux de culte ? Pour satisfaire sa perversion charnelle. Lui seul comptait ! Et bien il allait déchanter.
Elle avait le champ libre. Sa torche allumée, elle avait l’embarra du choix quant à l’endroit du foyer. Un tas de vieux chiffons allait faire l’affaire. Mieux encore, une bouteille d’eau de vie trainait encore sur la table. La Grenouille savait qu’en mettant un bout de chiffon dans le goulot de la bouteille encore pleine, l’explosion allait être encore plus spectaculaire. Elle prit toutes précautions pour ne pas se blesser et jeta sa préparation contre un mur.
Elle s’enfuit de suite pour retrouver ses deux compères qui en avaient eu aussi terminé.
Rose L. McMurphy
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Dim 7 Aoû - 14:30
Chaque étincelle est à elle seule tout l'incendie;
elle le porte, l'augmente, le diffuse.
Tout était si calme pourtant: la nuit était claire et limpide, les étoiles posaient une douce lumière sur les rues pavées où dansaient les ombres pâles et fascinantes de l'obscurité. Rien n'aurait put laissé présager qu'un tel drame serait de mise en cette soirée aux allures de début d'été. Elle se baladait là, il n'y à encore que quelques heures; déambulant, flânant et rêvassant à un avenir radieux. La belle Rose n'avait pas le cœur à la tristesse et moins encore au drame. Demain, elle fêtait ses 17ans et pour rien au monde elle ne voulait noircir les prochains tours du cadran. Le soleil était encore bien haut quand elle errait entre les différentes boutiques à la recherche d'un énième vêtement qu'elle souhaiterait avoir. Rêver, c'est tout se qu'il lui restait depuis ces derniers mois. Jamais elle n'avait imaginé sa vie de cette façon, chanteuse de renom, abandonnée et vagabonde au grès de l'hospitalité de ces employeurs passagers. Si elle savait toujours où elle allait dormir le soir même, elle ne pouvait deviner où elle serait le lendemain et de quoi il serait fait. Elle vivait au jour le jour, savourant chaque instant comme s'il pouvait être le dernier et même si elle s'évertuait à se voir dans plusieurs années; elle connaissait pertinemment le chemin sur lequel elle s'était engagée: tortueux, sournois et empli d'obstacles. Courageuse elle était et courageuse elle resterait! Car après tout, sa vie; aussi incertaine soit elle; n'était pas faite que de débâcles et de confusion. Au cours de ces deux dernières années dans la ville de Londres, elle avait fait des toutes sortes de rencontres. De l'amitié vraie à la haine véritable, en passant par l'amour passionné; tout ici n'était qu’enivrantes sensations et mélanges de sentiments aux tournures variables.
Perdue dans des pensées versatiles, la chanteuse à la chevelure de feu finissait le peu d'achats qu'il lui restait; profitant de la douceur du temps pour musarder au hasard des ruelles et de ses intuitions. Un coup à gauche, un coup à droite, tout droit cette fois et... non demi tour. Le ciel paraissait se tisser des couleurs divines de Dieu tant les nuances qui l'habitait semblaient surnaturelles et irréelles. Tout d'abord d'un bleu laiteux, il s'obscurcit dans une couleur saphir comme les plus purs cristaux et plus le soleil déclinait, plus la palette du firmament offrait des teintes subtils. Quand l'atmosphère finit par s'envahir des ténèbres d'Hadès, Rose décidait enfin à retourner à son logis de substitut. Depuis quelques jours, elle avait le droit de séjourner dans un humble habitations prêtée par un noble chez qui elle avait donné une représentation dès plus impressionnante: salle comble, applaudissement à tout rompre et moult compliments à son encontre; une fois encore avaient rythmé la soirée. Le lendemain de cette scène, elle fut conduite dans cette petite maison pour y résider le temps qu'elle souhaitait. Située à quelques centaines de mètres du marché, il ne lui fallut que peu de temps pour la rejoindre et s'enfermer dans ce cocon de fortune.
Trop épuisée et les songes emportant déjà son esprit vers les bras de Morphée, la belle ne prit même pas le temps de manger et encore moins celui de se changer pour se coucher. Juste le temps de retirer ses bottes et de s'installer sous sa couette que ses paupières lourdes se clôturèrent sur la comédie de la réalité. Se n'est que lorsque les cris incessants et répétés, suivis du tambourinement violent sur sa porte qu'elle reprit conscience. Un homme entra dans la demeure sans plus de manières mais heureusement, Rose le reconnu comme l'un de ses amis commerçants. Il parlait si vite, il était si affolé et apeuré que la jeune femme avait bien du mal à le comprendre. Se n'est que lorsqu'elle aperçût la foule masculine accourir vers la ruelle suivante et le ciel rougeoyant qu'elle comprit. Sans plus de retenu que son compagnon, elle posait pied au sol et enfilait une paire de bottines souples et lui prenant la main, l'homme la conduisait vers l'habitation touchée. Sur place, une chaine humaine était déjà en place pour faire parvenir l'eau sur le brasier. Les flammes vives et ardentes léchaient les murs et montaient vers le ciel en une colonne monstrueuse. Le feu se reflétait dans ses boucles alors qu'elle approchait de la fournaise. Un femme se tenait là, en pleurs; un homme hurlait qu'il fallait accélérer le mouvement. Mais tous ne l'écoutait pas. Repérant un vieillard sur le coté, Rose se décidait à aller le voir pour glaner quelques informations.
- Monsieur, vous savez se qu'il s'est passé?! Y avait-il quelqu'un à l'intérieur?!
L'honorable vieux inclinait vers elle un regard plein de tristesse puis baissait la tête vers une petite tête blonde qui venait juste de s'accrocher à la jupe de son interlocutrice inopinée et quand Rose suivit son regard, elle découvrit une petite fille, le visage baigné de larmes; cramponnée aux pans de sa robe. La jeune fille la reconnut comme l'une des orphelines de la ville dont elle s'occupait parfois; ceux qui dormaient n'importe où... C'est là qu'elle comprit... Elle ne devait pas être loin quand le feu se déclara. L'enfant sanglotant encore, l’instinct maternel de Rose se réveillait et, se mettant à hauteur de la jeune demoiselle, elle essuyait les sillons humides sous ses yeux.
- Z'ai eu peur Roze... Fraiment très peur...
Les plaintes redoublèrent et dans un geste rassurant et protecteur, la jeune femme l'enfermait dans ses bras, la serrant contre son cœur battant à tout rompre. Relevant son visage vers le feu envahissant, elle priait; pour que personne ne soit bléssé...
Dernière édition par Rose L. McMurphy le Dim 7 Aoû - 15:31, édité 2 fois
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Dim 7 Aoû - 14:47
Tobias avait toujours apprécié les soirées mondaines, autant qu'il les avait en horreur ! Il aimait pouvoir échanger des idées, faire de nouvelles rencontres, boire du bon vin, flirter avec quelques jolies filles de la haute... Mais il avait du mal à supporter l'hypocrisie qui semblait y régner en maîtresse. Voir ses mêmes personnes qui l'auraient volontiers crucifier la veille lui faire ce soir de beaux sourires était difficilement supportable. Aussi se contentait il de leur adresser un salut courtois et prendre place loin d'eux pour éviter les conflits. Il était diplomate mais tant qu'il pouvait éviter d'user son énergie pour tenir des discussions stériles, il aimait autant s'en passer ! Ce soir il était reçu par un noble qui avait dû juger qu'il serait bien vu d'avoir un homme aussi cultivé et politiquement intéressant tel que le jeune Laurentis à sa table. Il fallait bien avouer que la réputation de l'élève de Thomas More n'était plus à faire. Il connaissait peu son hôte et n'avait jamais rencontrer la plupart des invités mais il n'était pas du genre timide donc ce n'était pas cela qui le stopperait ! Sans compter que s'il pouvait faire part de ses idées, en particulier à propos de l'Humanisme, ce serait toujours bon à prendre. Son "oncle" était présent aussi, faisant le paon dans sa tenue de Cardinal. Alors qu'il était en pleine discussion avec une charmante demoiselle qui buvait ses paroles comme s'il s'agissait du plus délicieux des nectars, son valet s'approcha de lui, la mine sombre. Tobias comprit aussitôt que quelque chose n'allait pas. Il jeta un oeil au Cardinal, ce dernier allait bien. Le beau brun s'excusa auprès de la dame et alla voir ce que Michael voulait. Le valet lui murmura quelques mots et Tobias déglutit. Il se dirigea rapidement vers le Cardinal et lui expliqua la situation : un incendie avait pris dans une rue voisine et tout le monde savait ce que cela impliquait. Bientôt le feu dévalerait Londres comme un monstre assoifé de destruction ! Bientôt tous les convives furent informés mais déjà Tobias conduisait le Cardinal hors de la maison, évitant ainsi les mouvements de foule. Il le força à quitter les lieux en calèche et resta avec Michael pour prêter main forte, du moins autant que faire se peut ! Rapidement des cris s'élevèrent dans les ruelles tout comme les flammes. Tandis que les gens fuyaient les habitations comme des rats fuyant un navire sombrant, certains formaient déjà une chaine pour jeter des sceaux d'eau sur les maisons en feu. Tout se passait si vite... Tobias réalisa alors que la jeune femme avait qui il discutait, prénommée Caterina, n'était pas là. Etait elle seulement sortie de la maison ? Sans hésiter il fit signe à Michael de le suivre et ils s'élancèrent dans la maison de leur précédent hôte avant qu'elle ne soit atteinte par les flammes !
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Mar 9 Aoû - 5:35
Alice, au visage paisible et endormi, un baiser de sa mère sur son front, ses couvertures remontées, la chandelle soufflée et les pas de celle-ci qui s’éloignent en faisant grincer les lattes du plancher. Le rituel était invariable. Plus un bruit dans le manoir Polley, une obscurité d’encre, sinon la lune ronde et claire qui baignait les lieux d’une lueur fantomatique. Les paupières d’Alice s’ouvrirent brusquement sur ses prunelles noisette. Elle rejeta d’un mouvement sec les couvertures qui l’enveloppaient confortablement et qui dissimulaient son corps encore tout entier habillé. Ce rituel-ci aussi était invariable. Un soir par semaine, elle trompait ainsi habilement son monde, forcée d’agir dans le secret de la nuit pour se rendre au cercle hebdomadaire de rencontre entre fidèles de la foi réformée. Lorsque son père avait entendu parler de la rumeur qui courait dans Londres de ces réunions clandestines, il avait étouffé quelques quolibets à l’attention de ces « hérétiques », de ces « mécréants ». Alice avait alors ouvert la bouche, les sourcils froncés annonçant d’emblée son désaccord et la thèse qu’elle s’apprêtait à défendre mais elle avait arrêté son mouvement et était retournée à ses travaux d’aiguille. C’était stérile… Il ne comprenait pas et sans doute ne comprendrait-il jamais… De ce jour, elle avait bien compris que si elle voulait suivre le chemin de sa conscience et de ses convictions, elle devrait n’en dire mot à quiconque, braver les murs d’enceinte qui se dressaient entre elle et le monde et vivre la nuit ce que d’autres croyants vivaient au grand jour.
Emmitouflée dans un long manteau d’un bleu intense et profond, elle se fondait dans la nuit avec l’habileté d’un félin. Elle passait toujours par la porte de l’office, fermée à clé mais jamais gardée par personne. Il fallait être inconsciente pour oser sortir ainsi, en pleine nuit, dans les rues de Londres, sans compagnie. Pourtant le pas d’Alice était résolu, elle se pensait forte, intouchable. Elle n’était en réalité pas plus solide qu’un fétu de paille et n’importe quel coquin qui en aurait voulu à sa bourse, à sa vie ou à sa vertu aurait cent fois pu tout lui prendre d’un coup. Alice avait une certaine innocence, doublée d’un appétit insatiable pour la vie qui lui faisait ignorer tous ces dangers, pourtant bien réels et présent à chaque détour de ruelle.
Ce qu’elle vit ce soir-là, au détour de cette ruelle-ci, fut pire encore à son cœur que toutes les horreurs qui précédaient la réputation de Londres. Le flot de population qui affluait en contre-sens aurait dû l’alerter, pourtant ce ne fut qu’en voyant les hautes flammes dévorer âprement le bâtiment qu’Alice prit conscience de sa vulnérabilité. Les hommes s’efforçaient d’éteindre le feu, mais chaque seau lancé aux flammes semblait les nourrir comme dans une douloureuse ironie. La jeune femme se fendit un chemin au travers de la foule, à la fois terrifiée et fascinée par le spectacle de la destruction. Les langues de feu commençaient à gagner les bâtiments alentour. Tout allait si vite. La petite bâtisse dans laquelle devait se rendre à Alice, à quelques pas de là, voyait déjà sa charpente en train de se consumer. La jeune femme ressentit alors l’angoisse étreindre sa gorge. Les rencontres clandestines se faisaient dans la cave, justement dans le but d’être à l’abri des yeux et des oreilles de tous. Jamais ses amis n’entendraient, ni ne verraient le danger qui planait au dessus de leurs têtes. Alice se fit alors plus agressive dans sa façon de tracer sa route, elle se sentait sur le point de se faire happer par la foule et noyée dans cette marée humaine que rien ne pouvait plus arrêter. A peine avançait-elle d’un pas qu’on la faisait reculer de deux. Son impuissance faisait affluer les larmes au bord de ses yeux.
Un grand gaillard, sans doute aussi terrorisé que tout un chacun et passablement irrité par un coup de coude indélicat d’Alice dans ses côtes, lui décrocha un coup sec d’un revers de la main et l’envoya atterrir à plusieurs mètres sur un mur, le crâne en premier, le reste suivant. Sous le choc, Alice sentit ses os craquer, ses jambes s’affaisser sous elle et la nausée l’envahit. Assommée, elle ne vit pas le toit rompre sous la corrosion des flammes et s’effondrer sur la cave qu’elle s'efforçait de rejoindre encore quelques secondes plus tôt.
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Mar 9 Aoû - 12:53
La Tulipe Noire s’échappait, en effet, elle avait soif de vengeance. Contre qui ? Le roi et les nobles. Elle les trouvait si méprisables pour certaines personnes. Elle prit son masque pour garder son anonymat. Elle pensait que c’était plus sûr pour sa sécurité comme celle des autres membres de la Rose Noire. Un petit mot sur ce groupe ? Les partisans de cette Rose haïssaient le roi. Mais vous savez pourquoi, pas la peine d’étaler les raisons. Elle s’approchait de l’endroit ou elle voulait allumer le feu. En faisant cela, elle venger son frère, tué par ce Roi qui autrefois fût un noble prince. Elle ne comprenait pas pourquoi Henry VIII avait changé, pourquoi il était devenu un homme si sanguinaire. Elle préférait le voir mourir pour remplacer une des filles du Roi. Elle était prés de son but, elle gardait sa cape noire pour mieux la protéger des regards indiscrets. Elle entrait dans la demeure d’un noble. On disait qu’il était proche du Roi. Elle se dépêchait, plus vite, elle serait dehors, plus vite, elle serait sauvé. Elle cherchait un flambeau, mais, elle ne le trouvait pas. Elle fit tomber un vase, elle courrait du côté opposé de celui qu’elle avait emprunté quelques minutes plus tôt. Elle entendit les bruits venant des chambres d’au dessus, elle priait, oui, elle priait à son Seigneur de la protéger. Elle avait peur, puis, elle n’entendit plus rien. Les gens s’étaient endormis ? Il faut bien le croire, elle continuait d’avancer. Elle touchait les longs des murs, elle semblait en plus confiance avec ce geste, elle arrivait prés de la salle à manger. Elle savait qu’elle trouvait des bougies. Mais comment les allumer ? Sans feux … Sans rien ? C’était une autre histoire. Enfin, elle vit des bougies et celles-ci étaient allumées. Dieu était avec eux, elle le remercia en silence. Elle les prit en gardant son masque sur son visage. Quelqu’un se réveilla, elle fit tomber la bougie, le feu se rependit dans toute la pièce, il commençait à attaquer, le feu destructeur, vous le savez, on le craignait, elle essayer de s’échappait de l’endroit ou elle était. Mais à quel prix ? En déchirant un morceau de son costume … Elle devait faire vite avant de rester dans les flammes. Elle réussi après tant d’effort. Elle courrait, comme si, le diable était à ses trousses. Elle était seule, sans défense, elle trébuchait, elle se fit mal. Elle ne devait pas resté ici, cela la conduirait à sa perte et celles des amis. Elle entendit des bruits qu’elle connaissait, elle ne devait pas parler pour ne pas alerter les personnes. Elle devait rester une inconnue. Elle n’était plus ce qu’elle était quand elle n’avait plus ce masque. Elle était si différente avec ce masque, elle ressemblait plus à une étrangère. Enfin bref, elle ne regrettait pas son choix de faire partie de ce groupe. Elle attaquerait toujours les nobles et jamais le peuple. Elle était si proche de la sortie, très proche, elle avait peur, encore ? Oui … Comment oublier la peur ? On ne pouvait pas la contrôlé, elle venait comme elle partait. C’était un sentiment si lâche. Elle devait être courageuse ! Oui ! Elle devait être plus forte qu’elle l’était. Elle devait être solide comme un roc. Qui était-elle en réalité ? Elle peut être un homme ou une femme, un jeune adulte ou un senior, elle peut être votre ami comme votre ennemi, personne ne doit savoir qui elle est. Pourquoi mettre une robe si on est un homme ? Qui vous dit qu’elle était une femme ? Rien. Elle est la Tulipe Noire. La personne qui se frottera à sa haine sera punis. Elle était si cruelle. La cruauté est indispensable pour détruire l’ennemi, on n’avait pas le choix. La tulipe noire arrivait vers la fin de ce labyrinthe, le feu s’était rependu à une vitesse folle. Elle ne savait pas si les personnes étaient encore en vie ou non, elle ne devait pas se retourné pour les sauvé. Elle ne le devait pas même si dans son petit cœur, un sentiment de pitié naquit. Non ! Elle ne devait pas l’avoir ! Ils ne l’étaient pas avec les autres, elle n’avait pas le droit d’en avoir pour eux. Elle devait rester fidèle à la Rose Noire. Elle le serait jusqu’à sa mort, elle le jurait. Encore quelques pas, encore un, encore un autre. Là voilà en sécurité, mais pour combien de temps ?
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Mar 9 Aoû - 15:21
J’étais convié à une fête mondaine. Qui m’avait invité à cette réjouissance ? Je ne connais pas le nom de cette personne. Je sais juste qu’il aurait de nombreuses personnes qui allaient assister... Allais-je revoir mes proches ? Sans doute, il me semble que ma cousine Mary est invitée, je me sentirais moins seule face à cette foule d’inconnu. Nous verrons comment va se déroulé cette histoire … En espérant qu’elle se passe bien. Je cherchais une robe pour cette soirée, qu’allais-je me mettre ? Je n’avais aucune idée. Je m’approchais de l’armoire qui contenait toutes mes belles robes, je les sortis, une par une, mais, je ne trouvais pas celle m’irait, après quelques longues hésitation, mon choix se portait sur la robe que je mettrais. Comment elle était ? Elle était d’une beauté. Ensuite après m’être habillé, je décidais de me coiffé. Quelle coiffure optais-je ? Une simple, cette fois-ci. C’était un chignon. J’avais finit de me préparer, je descendis les escaliers, je sortais de ma demeure de la Rose et du Lys, je retrouvais mon cocher, je lui souriais. Quelques secondes après j’étais dans mon carrosse et nous roulions vers la demeure des mes hôtes. Celle-ci n’était pas loin de la mienne, il me semblait qu’elle faisait quelques lieux, j’étais si mauvaise dans le domaine scientifique que je ne pourrais pas vous aidé davantage, pardonnez-moi de ma méprise … J’arrivais enfin à cette demeure Londonienne. Elle était si vaste mais pas aussi belle que celle de notre bon et généreux roi Henry VIII. J’entrais par la cour d’honneur, j’étais maintenant dans la maison. J’admirais la beauté des lieux, un valet m’annonçait, je rencontrais des gens que je connaissais. Nous parlions de plusieurs choses dont le mariage du roi, je laissais parler les gens. Je n’avais rien à dire sur cette soirée sauf peut-être que nous avions faillit mourir. Les gens essayaient de savoir qui était la Rose Noire mais personne ne le savait. Je l’ignorais aussi. Cette conversation prit faim, nous commencions à mangé. C’était un repas délicieux. Combien de temps n’avais-je pas aussi bien mangé ? Depuis un bon moment. Je repris ma conversation avec ma chère cousine que je n’avais pas connue quand nous étions petites. De quoi parlions-nous ? De diverses choses en effet, je lui souris. Ensuite, je conversais avec d’autres personnes dont l’un était un bourgeois, j’appris qu’il jouait du piano. Nous parlions encore et encore, je demandais au maitre de maison si je pouvais aller me reposé car j’avais une migraine, ce qui était vrai entre nous. Il accepta avec un sourire charmeur, il m’amena dans une chambre, très bien décoré, je vous l’avoue, il me laissait me reposé. Quelques heures plus tard, un feu se déclara. Qui ? Pourquoi ? Comment ? Je courrais. Je ne vis personne que je connaissais. Ou était-il ? Mary … Tu es ou ? J’avais peur. Peur de mourir, j’étais si jeune pour rejoindre notre Seigneur et nos chères disparus. Je marchais ou plutôt je courrais, encore et encore, je me fis mal. Je maudissais. Je pouvais être maladroite par moment. J’arrivais prés de la sortie, ou était les gens ? Je ne les voyais plus ? J’entendis des pleurs, c’était celui d’un enfant. Mon cœur battait fort, je devais le sauvé, je courrais vers l’endroit. Je vis cet enfant, il devait être âgé de quelques mois, je le pris dans mes bras, j’essayais de calmer ces sanglots, je courrais avec lui, en espérant trouver une sortie … Aucune. Nous étions pris au piège, je serrais le bébé si fort dans mes bras pour le protéger, j’aperçus une sortie, là-bas. Je courrais, j’avais peur et l’enfant pleurer. Je ne savais pas quoi faire. Étais-je maudite ? Pourquoi ? Je n’avais commis aucun acte barbare, non, aucun, je le jure. Pourquoi le sort s’acharne sur moi ? Qu’ai-je fait pour qu’il me punisse ? Rien, rien et rien. Je courrais encore et encore, je m’approchais de la sortie. Je la vit enfin, plus quelques mètres, courage. J’étais si proche, je voyais la lumière, l’enfant boguait dans mes bras, je devais le ramener à ces parents. Je vis les murs se rapprochaient, que se passaient-ils ? J’avais du mal à voir. Étais-je malade ? Souffrante d’une pathologie ? Je m’écroulais sur le dos, je voulais protéger maximum l’enfant. Je ne vis pas l’homme s’approchait de moi, je ne vis rien, rien … J’étais perdue. Je souffrais. L’enfant pleurait toujours, sentait-il la peur et la mort qui s’approchais lentement de nous deux ? Je serrais l’enfant contre mon sein, des perles tombaient sur lui. Je ne pouvais pas le sauver sauf si une âme généreuse vient nous aidé … Mais qui ? Je ne le sais pas. Je priais fort. Si fort que mes phalanges devenaient blanches. Blanches comme la mort
Henri de Somerset
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Mar 9 Aoû - 18:01
La nuit était tombé sur le pays de la rose. Je marchais tel un vagabond vers ma demeure assez éloigné de la ville. J’avais été convié à une soirée privé avec des amis. La fête avait été belle. Toutes les fêtes se ressemblait, on y croisait souvent le même genre de personne. Je me devait de me dépêcher, les temps étaient loin d’être sur en ce moment. Cette rose noir préoccupait tout le monde. Personne ne savait qui ils étaient, étaient-ils plusieurs ou seul? C’était un mystère. Pour ma part je me demandais ce que signifiait leur nom, pourquoi avoir choisit la rose noir? C’était un mystère.
Je marchais donc dans les ruelles du village lorsque je perçus plusieurs mouvements. De l’agitation dans les rues réveillait les habitants. Que se passait-il donc? Je ne dus pas entendre longtemps pour connaître la réponse. Dans la rue voisine un feu venait de se déclencher. Un accident ou revendication? Je courus jusqu’e là ressentant de plus en plus la chaleur des flammes. Le ciel ressemblait à un vrai brasier. C’était un spectacle ahurissant. Les villageois s’activaient déjà en faisant passer des seau d’eu afin d’éteindre les flammes. Y avait-il des gens dans ces maisons? Je n’avais pas l’intention de rester là sans rien faire. Je crus apercevoir au loin, une chevelure rousse. Je n’eus pas besoin de plus de temps pour la reconnaître. Rose. Je n’aimais pas la savoir en danger.
Je me dirigeais vers elle, d’un pas assuré. J’ignorais qu’elle logeait dans le coin. Elle tenait en enfant contre elle. Une fois que je fus à sa hauteur je fus soulagé qu’elle n’eut rien.
« Rose, que c’est il passé? »
Le feu commençait à se rependre sur les autres habitations. Il fallait que je fasse quelque chose, mais quoi ? Je me sentais impuissant du haut de mes dix-huit ans, pourtant je ne pouvais laisser les autres agir. Je n’attendis pas la réponse de Rose et lui dit :
« Je vais me renseigné auprès des habitants, les maisons sont peut être habités … »
Je la regardais avec un regard tendre avant de me diriger vers la chaine des habitants les maisons suivante devaient être vider, cela diminuerais le risque de pertes humaines. J’en saurais plus en posant des questions, et si bien sur on acceptait de me répondre. La nuit promettait d’être agité.
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Mar 9 Aoû - 20:09
J’avais été invité à une soirée donnée à Londres. Une première pour moi. Lorsque l’enveloppe à mon nom contenant l’invitation me fut remise, j’ai ressenti une émotion, une fierté. Pour la première fois j’étais officiellement reconnue comme la comtesse de Glastonbury. J’ai passé des jours à me faire confectionner une robe. D’après ma tante, je devais être parfaite. Cette soirée allait être décisive ensuite concernant ma popularité au sein de la cour. Bien sûr, elle pensait surtout à ce qui reviendrait aux oreilles de mon père, pour ma part, je voulais juste que George soit fière de moi.
Avant le grand jour, j’avais pu m’entretenir avec Caterina, ma chère cousine, qui était elle aussi conviée au bal. Nous avions donc convenues de se retrouver sur place. Une fois arrivée, je la cherchais, mais la pièce étant tellement pleine que je n’arrivais pas à voir le bout. Je me faufilai entre les Duchesses, Comtes et autres nobles de la ville et des environs. Je me sentais perdue et seule, tout ça m’étais tellement inconnus. J’aperçu au loin ma cousine qui ne semblait pas non plus à son aise.
Nous étions heureuses et tombâmes mutuellement dans les bras l’une de l’autre. La soirée se révéla être agréable mais d’un coup je me sentis un peu mal. Je fis signe que j’allais prendre un peu l’air à Caterina qui était en grande conversation avec un très bel homme. Elle ne semblait pas m’avoir vu et être complètement sous le charme de l’homme.
Ressentir l’air sur mon visage me fit me sentir mieux. Pour être franche, je n’avais pas très envie de retourner à la soirée, je ne me sentais pas à ma place. Je me sentais idiote. Même si George m’aidait à me sentir plus femme, j’avais encore beaucoup de travaille pour me sentir à la hauteur des dames présentes. Je pris la décision de profiter du ciel étoilé et de me promener dans les rues de la ville.
Alors que je marchais en pensant à mon cher Duc, je vis d’immenses flammes qui sortaient du toit d’une maison. Alors que mon premier reflexe fut de rebrousser chemin pour donner l’alerte, une autre maison prit à son tour feu. Je n’avais guère le choix que d’avancer. Je défis mes chaussures pour pouvoir courir lorsque mon regard fut attiré par une forme provenant de la fênetre d’une des maisons qui brûlaient. Un enfant y était prisonnier. Mon esprit s’arrêta de penser, et seul l’instinct dirigea mes actes.
Un bout de ma robe devant ma bouche et mon nez, je cherchais le jeune garçon au travers de l’épaisse fumé qui avait déjà envahie la pièce. Un cri retentit, je l’aperçus et pu me diriger vers lui. Le pauvre était paniqué. Les larmes coulaient le long de ses joues. Je le pris contre moi et rebroussa chemin. L’air fut soudain plus respirable, un vrai bonheur. Mais j’avais beau regarder de tout les côtés, la rue me semblait cernée par les flammes et la fumée. J’appelai alors à l’aide, espérant que quelqu’un nous entende.
Lancelot Stewart
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Mer 10 Aoû - 17:25
La nuit était tombé depuis plusieurs heures. Les rues étaient vide, tout le monde ou presque dormait. La journée c’était passer sans encombre. Une journée normal en soit. J’aimais beaucoup la nuit, c’était lorsque le ciel était d’un noir d’encre que les combats étaient beaucoup plus intéressant, mais aussi plus dangereux. Ce soir cependant je n’étais ni chez moi entrain de m’entraîner ni au combat mais plutôt à une fête mondaine. J’y avais été invité le jour même par un noble. Je me sentais drôlement à l’écart des autres conviés. Je ne portais pas mon armure, j’avais préférer mettre quelque chose de plus décontracté pour ce genre de soirée. J’avais cependant gardé mon épée sur le coté car je ne m’en séparait jamais.
A cette soirée j’aperçus Caterina, une demoiselle que j’appréciais beaucoup, elle discutait avec un homme que je n’avais pas le plaisir de connaître. J’y remarquais également sa cousine, Mary. Elle était toute en beauté ce soir. La fête se passait plutôt bien, je regrettais de ne pas encore y voir Grégoire Bellay, un autre chevalier, peut être avait-il des affaires ailleurs. Il se faisait tard, je devais rentrer. Demain était un autre jour. Je saluais l’hôte de la soirée et les quelques personnes avec qui j’avais discuté afin de prendre congé et sorti de la demeure.
Dehors l’atmosphère était lourde. Trop lourde pour que ce soit naturelle. Je m’aperçus alors que des flammes immenses se dessinaient dans les ciel. Le feu avait du se déclencher dans les ruelles voisines. Je courus jusque là m’apercevant que les maisons alentours commençaient à bruler elle aussi. Les habitants étaient-ils tous sortis? Je me rendis vite compte que non. Il semblait il y avoir des ombres dans les maisons. Je courus dans la maison la plus près, pas besoin de me demander si c’était la chose à faire, j’étais chevalier et je me devais de secourir les habitants.
Les flammes dévorais le bois de l’habitation, il faisait une chaleur étouffante bien plus que lorsque nous étions dans une forge. Je m’enfonçais un peu plus dans la maison, personne, le terrain avait déjà du être évacué. J’allais sortir de la maison en feu lorsque m=bout de bois tomba quelque part derrière moi. Il fallait que je me dépêche si je ne voulais pas finir enseveli sous la bâtisse. Lorsque je sorti la maison d’à côté été déjà en flamme elle aussi. J’y entrais, étant persuadé y avoir entendu des pleurs. Je n’eus pas à faire plus de pas pour m’apercevoir qu’il y avait bien quelque dans la maison. Une femme allongé sur le sol comme pour protégé quelqu’un. Je m’avançais vers elle. Le feu crépitait comme s’il s’attaquait au bois d’une cheminée. Je m’agenouillais près de la jeune femme pour la rassurer et je m’perçus qu’il s’agissait de Caterina de Visconti. Elle protégée un enfant en pleurs.
« Je vais vous sortir de là mademoiselle, et toi aussi petit. »
Je lui fis un sourire qui se voulais rassurant. Les flammes étaient partout et j’allais devoir faire vite. Je demandais au petit garçon de monter sur mon dos, autant faire un seul voyage. Lorsqu’il fut bien accroché je pris Caterina dans les bras et me relevais. A présent le feu était partout, derrière nous les étages s’écroulait. Je marchais prudemment vers la sortie toute proche. Il me fallut quelques minutes pour atteindre la porte de sortie, car tout commençait à tomber. Je ne lâchais ni Caterina ni le petit homme. Les flammes étaient bien plus loin à présent. L’air était plus respirable mais autour de nous il y avait encore des gens à sauvé. J’aperçus au loin Mary, elle aussi avec un enfant. Je fus soulagé qu’elle n’ai rien que toutes les deux n’ai rien ainsi que le petit garçon. Je m’agenouillais à nouveau pour faire descendre le petit garçon et déposais délicatement Caterina les pieds sur la terre ferme.
« Caterina, vous devriez pouvoir vous en sortir maintenant. » Je lui souris, elle avait du avoir beaucoup de courage pour aller affronter les flammes, et à en juger par la suie sur le visage de Mary elle avait du faire pareil.
« Mary, je vais y retourner et m’assurer que tout le monde est sorti, voudriez-vous vous occupez de savoir ce qui est arrivé au parents de ces petits et de les rassurer s’il vous plait. »
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Jeu 11 Aoû - 17:48
Le duc de Norfolk c'était assis sur le rebord de la fenêtre dans l'une des plus hautes tours du château. Il repensait au derniers évènements de sa vie, au mariage qu'il aurait peu avoir et qu'il à frôlé de justesse. Bref à l'enfant qui aurait pu en naitre et porté son nom c'était peut être l'une des raisons majeures qui l'avait poussée dans cette démarche . Hélas, le parrain de Judith s'y était opposé et ne voulant pas qu'elle quitte sa famille, le duc avait renoncé. Puis c'est à dire qu'en tant normal, il aurait été plus loin quitte à se servir d'un de ses bras longs pour dérouter l'homme qui avait oser s'opposer à lui.
Mais là il n'en avait pas eu l'envie, pourquoi, peut être qu'il s'ennuyait peut être qu'il était lasse de toute ces histoires... Sa vie n'avait jamais été comme il l'aurait voulu du moins de ce côté là et chaque fois le sort lui retombait dessus. A présent, il se reposait plus sur sa place privilégiée auprès du roi, puis sur ses amis, ses amantes dont Mary. Jeune comtesse promise avec laquelle il avait noué des relations complexes. Entre une tendre complicité, une amitié profonde, un respect mutuel, il était né une passion farouche entre les deux amants. Bien qu'avec le plus pur des amour qu'il avait pour elle, George n'avait voulu l'approcher la sachant promise, mais de fil en aiguille, la jeune femme avait laissé échappé ses souhaits et cela faisait quelques semaine s déjà que son esprit réfléchissait à comment la revoir une fois que son homme sera revenu. Il devait bien avoir un moyen qu'elle reste libre, de lui éviter cette vie de calvaire comme lui l'avait subie. Devoir être dans la couche d’une personne qui ne vous intéresse même pas et pour qui vous n'avez aucun attrait, aucun point comment si ce n'est que vous n'avez pas choisit d'être lié.
Pourtant, même s'il savait que sa douce Mary était chez une amie, il aurait tant voulu la revoir, surtout qu'il savait qu'elle était chez Catherine. N'ayant rien à faire, il se leva d'un saut et descendit d'une marche à la fois rude et sur dans les escaliers en pierre, tortueux de son château
Préparez mon cheval Emerick
L'un de ses domestiques partit vers les écuries, un autre vint lui apporter sa cape noir qu'il accrocha avec sa broche d'or sur ses épaules. Plus tard, George se retrouva à prendre la lanière de son cheval puis se mit en selle. Retournant celui-ci il fit reculé la bête en voyant arriver à la course une femme, elle était noir de cheveux, ses yeux laissaient transparaitre l'horreur et tout son visage était noir comme si elle venait de ramoner la cheminée
Monsieuuuuurrr Londres est en feu Londres est en feu, monsieur le duuuuuucc !
Mais que diable se passait il, la femme se rapprochant, le duc descendit de sa bête avant de tendre les bras pour accueilli la jeune femme qui n'était plus toute jeune mais dieu savait combien il l'appréciait, Rosa, sa nourrice, un peu comme sa deuxième mère qu'il avait reprit à son service après comme dame de chambre, un peu cuisinière. Il la laissait faire ce qu'elle voulait, pas plus tard que ce matin, il lui avait confié de l'argent pour aller faire le marché dans les commerces de Londres. Ameuté par les cris de la jeune femme, tout les domestiques du château d'Arundel sortirent dehors en regardant la scène : leur maitre avec la vieille nourrice apeurée près de lui dans ses bras.
Rosa, Rosa calmez vous, vous ne pouvez plus mal, Londres mais où ? Les commerces ? Les habitations ?
Elle secoua la tête dans toute les sens sous le choc, pleurant, gémissant, elle murmura des choses comme : roses, commerces, surement tout Londres. Le coeur du duc ne fit qu'un bon en repensant à ce qui lui trottait dans la tête : Mary, Catherine... Elles étaien t là bas !Il prit sa nourrice par la taille pour l’amené dans les bras des autres dames
Faites lui prendre une tisane et occupez vous d'elle.
Mesdames ! Préparez le château, déblayez moi la salle de bal, la salle à manger, préparé des couvertures, à manger !
Aux hommes ! Prenez les chevaux du domaines, Albert, sortez ma diligence, partons vers les habitations, ramenez le plus de monde que nous pouvons .Ce n'est qu'à une dizaine de minutes de marche pour vous, moins en cheval. Allez cherchez vos famille, vos amis, les enfants, toutes personnes que vous trouverez, éloignez les du drame, faites les venir ici. Si comme ma chère Rosa le dit, Londres est en feu, alors nous devons nous préparez au pire et sauvez ceux qui peuvent l'être
*Mary..Caterina.. Judith...* alors qu'il parlait, le duc voyait le visage de ces deux femmes discuter et buvant le thé dans un salon calme puis prisonnière des flammes. Cette vision le terrifia, il sentit tout son sang se glacé, la peur, une peur qu'en tant que guerrier il n'avait jamais connu, peur de perdre les gens qu'il aimait. Un cri se fit retentir dans tout les domestiques de la maisonnée d'Howard, les plus hardis prirent les cheveux de leur maitre, le cocher partit avec la diligence. George partit en tête avec son cheval vers Londres. Derrière, les femmes ramenèrent la pauvre Rosa terrifiée et les plus vieilles commencèrent à donner les ordres pour apprêter le château pour accueillir les leurs, le peuple qui allait avoir besoin de toute l'aide qu'on pourrait leur donner.
Les sabots de l'étalon noir martelaient le sol, la cape du duc volaient au vent et celui-ci baissait la tête pour évité les branchages et gagner en vitesse. Plus il s'approchait de son but, plus la visions du paysage était apocalyptique. Dans un épais manteaux de fumée noir voletait des fumets de feu, des lambeaux qui dansaient comme pour narguer Londres.
*Non seigneur Dieu, protégez les *
Caaate !!!! Marrrryyy
Mettant sa cape par dessus lui, une partie sur sa bouche pour se protégé, George venait de s’enfonce dans la maison de sa sœur en flamme. il criait comme il pouvait avant de tousser, la fumée âcre lui rappant le fond de sa gorge comme un mauvais whisky. Ici il ne pouvait rien faire, que chercher, marcher. Sa force ne lui était d'aucune aide, tout son cœur se serrait à l'idée qu'il puisse être arrivée quoi que se soit à ses amies, à elle... Rebroussant chemin, le feu était trop dense, il se retourna et vit un homme sortir une femme et un enfant
*Cate*
Mais où était elle, le duc fit un pas en arrière et suivit l'homme. Retrouvant l'homme plus loin dans la rue qui visiblement rassurait Cate, il s’avança avant de donnée l’accolade à l'homme. Dans l'empressement de la situation çà suffisait pour lui montré sa gratitude. Il prit la main de sa sœur de cœur.
Cate, Dieu soit loué, je puis vous assurez monsieur que vous serez généreusement gracié pour cette acte héroïque. Où est Mary ?
L'avait il entendu ou pas, en tout cas il l'avait regardé et il le vit s’avance vers une femme. A se moment là, le coeur du duc ne fit qu'un tour. Elle était saine et sauf. Le sauveur de Cate lui cria quelque chose qui pour George semblait dénué de sens
Ce n'est pas çà une dame de s'occuper de çà tout Londres brûle malheureux ! C'est cherchez une aiguille dans une botte de foin. Georgepartit chercher son cheval qu'il avait déposé un peu plus loin, son étalon noir,il lui tendit la lanièrePrenez le, prenez le, prenez Cathe, l'enfant, allé au château d'Arudel sur la colline, diriger là bas le plus de monde que vous pouvez, nous ne pourrons rien faire, les maisons sont en bois, à par prier le seigneur qu'il pleuve...
Pendant qu'il donna son cheval à l'homme en lui disant ou trouvez refuge pour sauvez le plus de monde, une poutre tomba à travers la rue bloquant Mary et l'enfant. Le duc sans attendre s'élança profitant que le vent s’engouffre. Il sentit la chaleur du brasier, ses poils roussirent. Il vit la jeune femme semblant perdue avec l'enfant près d'elle
Mary ! Je suis là. Et toi vient là bonhomme
Il la prit dans ses bras, la serrant contre lui de tout son coeur. Il prit ensuite l'enfant sur lui et lui passa par dessus la tête sa cape et au dessus de celle de Mary aussi se protégeant tout les trois. Ils étaient prit au piège. Perdu...
Il y eu un craquement et des bruits de sabot qui claquèrent soudain sortit des flammes dans un saut un carrosse, une diligence dont les enluminures étaient d'argent et d'or et sur la portière un blason, son blason, le blason des Howards. les chevaux bien que paniquez s’étaient engouffré et le poids et la vitesse de la voiture avait écarté les flammes. L'homme moustachu et grisonnant avec un chapeau sur la tête le retira
A votre service monsieur !
Albert Que diable ! Montez Mary allez monté viiiiteee!
les deux hommes s'échangèrent un sourire. George à la fois surprit et soulagé, le vieil homme d'amusement. Le duc ouvrit d’une trombe la porté découvrant des enfants, une femme enceinte tous serré dans la petite diligence. George poussa Mary dans la carriole, déposa l'enfant avec. Il ferma la porte avant de monter à côté de son cocher.
En avant Albert, Miss de Visconti est plus loin, continuons dans la rue pour voir s'il n'y a pas d'autres personnes, nous les déposerons à la sortie de Londres il rejoindront le château à pieds.
Il y eu une secousse, un claquement sur les chevaux et la carriole refonçà à travers Londres en flamme, le duc se protéger avec son cocher par sa cape. La vieille carlingue évitait tant bien que mal les débris de bois qui tombait si et là, le duc entendait les cris des personnes à l'intérieur et apercevait au loin son cheval...
Dernière édition par George Howard le Ven 12 Aoû - 14:45, édité 1 fois
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Ven 12 Aoû - 14:14
Personne ne s'attendait à ce qui allait se produire cette nuit. Chaque londonien vaquait à ses occupations ayant oublié depuis longtemps déjà les derniers évènements. C'est fou comme la mort des uns ne choque plus personne aujourd'hui ! Et pourtant l'un de nos frères avait été tué pour avoir osé contredire ce Roi qui se prenait pour Dieu ! Soit ! Ce soir certains périront car toute guerre avait ses victimes, et quoiqu'on en pense nous étions en guerre ! Et bientôt certains seraient oubliés, comme notre frère, mais le chaos que cette nuit laisserait derrière elle, lui marquera les esprits pour longtemps, les forçant à se rappeler et à réfléchir ! Je me tenais derrière l'une des maisons, ma torche à la main et je pouvais voir l'un des scélérats au ventre prêt à exploser tant le Roi le nourrissait... Lorsque l'homme tira les rideaux avant de se vautrer dans son lit tel un cochon dans la soie, son instinct ne lui indiqua pas que l'épée de Damoclès était suspendue au dessus de sa jolie tête de vendu. Tapi dans l'ombre, j' attendais le bon moment pour frapper... Lorsque la bougie près de son lit fut soufflée. Le moment était venu. Tel un félin prêt à bondir, moi - sa mort me faufila à pas de loup vers la porte de la cuisine et pénétrait dans la maison. Lui, je ne pouvais lui laisser une seule chance de s'échapper. Je montais les marches de la maison vide, l'homme avait été trahi par ses domestiques désireux d'obtenir de meilleures de conditions de vie, celles que nous pouvions leur offrir ! L'homme chantonnait, toujours inconscient du danger mortel qui rôdait. Je sortis mon poignard et le prit bien en main puis ouvrit la porte à la volée ! Il faut sortir messire, la ville prend feu ! Un sourire sadique se lisait sur mes lèvres tandis qu'il s'affolait pour attraper sa robe de chambre, et tel un vautour aux griffes acérées, je fondis sur ma proie ! Les chairs se déchirèrent sous le tranchant de la lame et un cri étouffé par le sang venu obstrué la trachée sortit difficilement de la gorge de l'homme. La proie apeurée tenta de s'échapper mais resta piégée sur le lit. Lorsque la vie commença à quitter le corps meurtri de cet ingrat, je cessa de faire pleuvoir les coups. Je le laissa même voir mon visage sur lequel se mêlait satisfaction et excitation. Je me pencha au dessus de son visage livide, plongeant mon regard dans le sien. Je voulais voir s'échapper la dernière éteincelle de vie de ce corps désarticulé...
Lorsque je fut certain que nul ne pourrait éloigner de la lumière cette pauvre âme, je mis le feu aux rideaux et parti rejoindre les ombres de la nuit, me faufilant parmi les innocents et les bourreaux. Ce soir nous étions tous l'un et l'autre mais je savais que ma quête était juste et je la mènerais jusqu'au bout. Je suis Le Cephalotus, serviteur dévoué de la Rose Noire et je donnerais ma vie pour mon pays !
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Sam 20 Aoû - 19:02
Le Northumberland est presque sur la frontière entre l'Angleterre et l'écosse. En carrosse, il faut compter neuf bonnes heures pour se rendre à Londres. Susan avait tout bien calculé. Elle devait partir à 11 heures de chez elle, pour arriver vers 20 heures 30. Elle dormirait dans une auberge non loin des autres habitations, c'était déjà réservé sous son nom. Puis elle devait passer cinq jours, environ, à Londres. Elle était assez heureuse de changer d'air. La capitale était bien différente de son bon vieux Northumberland... Le voyage fut long, mais la jeune femme aimait bien son cocher et ils purent parler pour faire passer le temps. Le trajet se déroula sans la moindre encombre et à neuf heures elle était prête à se coucher. La chambre n'était pas bien luxueuse ni très grande. Faites entièrement de bois, elle était meublée d'un lit double et d'un semainier. Pour s'éclairer il y avait un chandelier et de deux bougies posée sur la petite commode. Elle lut un peu puis sentant le sommeil venir, elle éteignit toutes les lumières et alla fermer les volets des fenêtres. De sa chambre, la nuit semblait calme mais l'odorat fin de Lady Fleming sentit une étrange odeur, que vraiment endormie elle ne put reconnaître. Elle tira les rideaux et alla se coucher. Pendant qu'elle allait rejoindre Morphée, le feu se propageait un peu partout, attaquant une à une les habitations. L'auberge était assez loin, mais au rythme où vont les flammes d'ici quelques minutes elle brûlera à son tour.
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La jeune noble venait tout juste de sombrer dans le sommeil, lorsqu'elle fut brutalement réveillée par des hurlements. Elle alluma une bougie, se frotta les yeux, enfila rapidement un léger manteau blanc par-dessus son déshabillé tout aussi blanc et comme les cris ne cessaient pas elle descendit voir ce qu'il se passait. Elle n'était même pas à la moitié de l'escalier qu'elle ressentit cette pénible odeur de... brûler ! Elle le dévala avec hâte est regarda avec horreur les flammes consumaient, un peu plus chaque seconde, ce qui avait était une auberge. Effrayée, elle remonta dans sa chambre sachant bien qu'elle ne pouvait pas sortir par l'entrée. Elle était piégée par le feu... Susan fouillât dans un tiroir et trouva un bout de ruban. Elle s'en servit pour s'attacher les cheveux en un chignon assez raté, car elle avait appris qu'ils brûleraient aussi bien qu'une mèche de bougie. Les flammes attaquaient le premier étage laissent le rez-de-chaussée commençait à s'écrouler. L'odeur du feu devenait insupportable et si ce n'était ni les fondations qui s'écroule, ni le feu qui se rapprochait de plus en plus de sa chambre qui la tuerait, le gaz qu'elles provoquaient intoxiquerait la demoiselle. Gardant un sang-froid qu'elle se trouvait extraordinaire, elle prit le matelas de son lit qu'elle jeta par la fenêtre. Et elle sauta. Totalement poussée par son instinct de survie, qu'elle espérait assez développait. Quelque seconde après son arrivée brutale, l'auberge sembla s'effondrer entièrement. Le matelas avait comme prévue amortit sa chute, néanmoins Susan soupçonna une légère entorse, mais rien de bien grave. L'auberge n'était rapidement plus qu'une grosse carcasse informe et ne voyant personne à côté d'elle, elle se demanda s'il y avait d'autre survivant dans cette taverne. Partout on entendait des cris, des pleurs, des suffocations. La douce Lady avait envie de fuir, mais se sentait totalement incapable de laisser des innocents mourir, maintenant qu'elle était à peu près en sécurité. Elle courut alors en direction d'une petite place composait, au centre, d'un puits relativement profond. Aussi rapidement qu'elle pouvait, elle descendit, puis remonta, deux seaux remplis d'eau. Elle reprit alors sa course vers l'endroit qui flambait le plus proche d'elle. Elle jeta avec force l'eau, tentant d'atténuer les flammes.
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Lun 22 Aoû - 21:43
J’étais proche de la mort, je protégeais l’enfant contre moi, je le serrais dans mes bras. J’attendais qu’on me sauve. J’étais si perdue face à la mort. Enfin, je vis un homme. Qui était-il ? Lancelot, il était un chevalier. Il s’agenouillait enfin. Je lui fis un sourire, un sourire qui essayait d’être rassurant. Il me parlait, mais, je n’arrivais pas à parler. J’avais aussi du mal à respirer. J’allais m’étouffer s’il ne me sortait pas de cette maison qui prenait feu petit à petit. Il me sauvait avec le petit garçonnet, je ne voyais pas la scène, j’avais beaucoup du mal à la visualisé. Je vis de loin ma cousine avec un autre garçon, j’arrivais à la voir mais c’était flou. Nous étions enfin sortis, je pris une pris une bouchée d’air, j’aspirais cet air qui me redonnait un nouvel souffle, je n’étais pas morte. Ni l’enfant que j’avais avec moi. Dieu m’avait sauvé et Lancelot était mon sauveur. Ce dernier s’agenouillait de nouveau, le petit descendit et j’étais sur mes pieds. Le noble chevalier me parlait, il me fit un sourire, je lui répondis quelques instant plus tard, après avoir retrouvé un rythme cardiaque adéquat.
- Je vous remercie Lancelot de m’avoir sauvé. Vous êtes mon sauveur.
Mon frère de cœur George Howard qui était un parent de l’ancienne Reine s’approchait de moi, quelques perles coulaient. Il était aussi important que moi que mes cousines. Il n’avait sans doute pas mon sang, mais, je le considérais comme mon frère, mon sang et ma chaire. Un sourire s’esquissait. Un sourire que le duc connaissait.
- Mon frère, j’ai eu si peur. Oui, il faut le remercier de nous avoir sauvés.
Après cette phrase, le chevalier parlait à ma cousine, je lui fis un sourire, et je regardais comme elle allait. Je m’approchais d’elle. Je voulais venir avec elle. J’ai faillit la perdre dans ces flammes, je ne voulais pas la perdre de nouveau. Mais George ne l’attendais pas de cette oreille, en effet, il ne voulait pas aider le peuple. Je ne comprenais pas cet acte. Ils étaient aussi innocents que nous. Enfin, c’est ce que j’avais compris. Je vis une poutre tombée, mon sang ne fit qu’un tour. Mary était en danger. Mon frère nous demandait de partir, le plus rapidement possible. Il voulait que nous quittions Londres pour aller dans son château. Mon cœur battait. Oui, il avait peur pour ce frère si généreux et aimant. Je le regardais dans les yeux. Les miens étaient remplis de peur et de tristesse. Pourquoi ? L’une était compréhensible, j’ai faillit perdre la vie et j’avais peur de perdre George, Lancelot, Grégoire … Des hommes qui sauvaient plusieurs générations. La seconde était le faite de le quitter, je voulais prêter main forte même si j’étais qu’une dame. Un carrosse arriva, c’était le blason de mon frère, je montais avec l’enfant, je jetais un dernier regard pour Georges et Mary. Et si, c’était la dernière fois que je les voyais ? Des larmes coulaient, la diligence partait en direction du château de mon frère, je quittais Londres, et j’avais peur. Oui, peur pour ma cousine et mon frère. Je priais. Pour mes cousines, mon frère, les innocents. J’étais prête à quitter le carrosse qui me menait là-bas … Pour les aider. Je tremblais de peur, j’étais terrifié. Les paysages défilaient à une vitesse folle, je ne vis plus Londres, je voyais au loin la demeure de mon frère. Elle était si belle, je pris l’enfant dans mes bras, j’essayais de calmer ses pleurs. Je le gardais dans mes bras. Je lui murmurais de ne pas avoir peur et que j’étais là pour lui, j’enlevais peu à peu les goutes qui perlaient sur joues. Allait-il devenir un orphelin de père de mère ? Ces parents étaient-ils encore en vie ? Comment le savoir … Quand je verrais quelqu’un de Londres, je lui demanderais pour la famille de ce pauvre enfant. Celui s’endormit dans mes bras, un silence régna entre nous tous, personne parlait. Que disaient-ils ? Je n’étais pas devin, je ne pouvais pas deviner. Je regardais l’enfant dormir, j’ai eu un sourire maternel. Je caressais sa joue doucement et tendrement, comme une mère l’aurait fait si elle avait là. Nous étions enfin arrivés chez mon frère. Je connaissais cette bâtisse depuis toujours enfin presque, le valet nous aidait à descendre. Je portais l’enfant dans mes bras, en le gardant, je lui donnais de la chaleur humaine. Mes yeux se posaient sur le regard du valet, je vis d’autre diligences venir. Ma cousine était-elle ici ?
Lancelot Stewart
♣ Messages : 267 ♣ Livre Sterling : 55 ♣ Date d'inscription : 07/08/2011 ♣ Age du personnage : 28ans ♣ Profession : Chevalier
Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Mar 23 Aoû - 0:11
Caterina était saine et sauve. C’était ce qui comptait. Je souhaitais à présent m’assurer que d’autres personnes n’étaient pas prisonnières des flammes. J’entendis des pas se rapprocher de nous, et je sentis une tape sur l’épaule. Je tournais la tête pour apercevoir le duc de Norfolk. On avait dû le prévenir que Londres était sous les flammes. Je souris brièvement. Je ne me considérais pas comme un héros, c’était mon devoir rien de plus. Il devait connaître assez bien les deux jeunes femmes pour se montrer si familier mais après tout il était duc, il pouvait sans doute se le permettre. Lui aussi était soulagé que Caterina et Mary sois saines et sauves. Il me dit que je serais gracié pour mon acte, je le pris comme un remerciement mais je n’avais besoin de rien en retour.
-Je n’ai fait que mon devoir monseigneur.
Je me montrais respectueux envers lui. Je me le devais. Je n’étais pas grand-chose par rapport à son statut, je n’étais qu’un serviteur du roi en quelques sortes. Je lui devais mon respect. Il ne fut cependant pas du même avis que le duc concernant les choses à faire mais ne protesta pas ne voulant pas créer une discorde dans un moment pareil. Il devait accepter ces choses-là, le fait qu’on lui dise quoi faire. Le duc me tendis son cheval en m’indiquant la route de son domaine et d’y rassembler le plus de monde possible. J’hochais la tête en signe d’approuvassions, pourtant je ne cesser de songer à toutes ses personnes qui pouvaient encore être bloqué entre les flemmes. Une buche tomba non loin de Mary. Le duc se précipita vers elle. Je tenais la lanière du cheval apeuré. Des bruit de sabot et de roues crissant sur le sol se firent bruyamment entendre. Une diligence arriva, le cheval du duc pris peur mais je le tenais fermement et il ne s’échappa pas. Après avoir vu arriver la diligence je tentais de rassurer le cheval en lui caressant la crinière et lui murmurant qu’il n’avait pas à s’inquiété. Le duc fit monter Mary et monta à son tour s’éloignant de plus en plus. La diligence s’en alla laissant un grand vide dans la rue qui continuait à prendre feu.
Je soupirais, je me retrouvais seul bien que j’en ai l’habitude j’aurais bien souhaité un peu d’aide ce soir. La fumé me fit tousser. Il était tant d’obéir au duc. A contre cœur je montais sur le cheval. J’avais appris à monter assez jeune j’étais donc à l’aise avec les chevaux. Je fis avancer le cheval et il se mit au galop. Les flammes étaient toute proches. Cette rue était vide, j’arrivais dans une autre Ruel ou j’y vis une demoiselle remplir des seaux d’eau près d’un puits. Je me dirigeais vers elle toujours sur le cheval. Je descendis arriver à sa hauteur. -Madame ,le duc rassemble les habitants dans son domaine, vous y serez en sécurité là- bas. Je ne connaissais pas la dame et ignorait donc son nom mais les noms n’étaient que détails, je me devais de faire ce qu’on m’avait dit de faire. Pourtant les cris et les pleurs qu’on entendait me disaient de courir sauver les personnes à l’intérieur. Je ne pus m’empêcher de le faire, mon instinct me disait d’y aller et c’était ce que j’allais faire. Je laissais le cheval près de la dame et ne cherchant plus à me dissuader j’entrais dans la bâtisse en flamme. Le feu était partout c’était pire que l’autre maison. Les cris venaient d’en haut. Je montais prudemment les marches les entendant craquer et me protégeant d’un bras devant mon visage de la fumée. La chambre du haut prenait feu par derrière et trois personnes étaient agglutiné à la fenêtre dont encore une enfant apeurée. Ils avaient peur d’avancer dans cette fournaise. Je les rassurais et leur montra le chemin en passant. La petite fille pleurait et sa mère la tenait dans les bras. Je leur indiquais le chemin à suivre, en bas ils coururent vers la sortie. L’étage commençait à s’écrouler dehors j’entendais le cheval hennir. Un craquement se fit entendre et déclencha la chute d’une poutre à côté de l’endroit où j’étais. Le feu était partout et l’air était loin d’être respirable, la fumé me fit tousser. J’avançais prudemment mais les flammes avançaient plus vite que moi et très vite je fus encerclé. J’étais piégé.
J’entendis le bruit de sabot et compris que le cheval s’en allait mais les pas se rapprochaient de plus en plus et je le vit sauter au-dessus du feu. Il arriva à mes coté je souris et l’enjamba. Il partit au galop et je fus à l’air libre. Sauver par un cheval. C’était assez extraordinaire. Je restais sur l’animal et indiqua aux trois personnes le domaine du duc afin qu’ils s’y rendent. Je me mis en route et remis le cheval en route qui partit au galop vers les centre du village, dès que je croisais des personnes je leur indiquais le domaine du duc en leur demandant de faire pareil s’ils croisaient d’autres habitants, au bout d’un moment beaucoup de monde se dirigeait vers le domaine de duc.
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Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Mar 6 Sep - 8:48
L'incendie se propageait comme une trainée de poudre et la fumée devint rapidement aussi dangereuse que les flammes. Michael et Tobias étaient retournés dans la maison où une dizaine de minutes plus tôt ils dinaient tranquillement afin de retrouver la jeune femme avec qui Tobias discutait. Ils ne la trouvèrent pas dans la grande salle, aussi décidèrent ils malgré les protestations du valet, de se séparer pour couvrir plus de terrain. Tobias alla jeter un oeil aux salles de bains mais ne vit trace d'elle, alors Michael l'appela pour lui signaler qu'il la voyait dehors. Le jeune Laurentis voulu le rejoindre mais la maison était maintenant touchée par le feu qui l'avait gagnée par le toit et une poutre s'écroula non loin de lui, lui barrant le passage. Des filets de feu tombaient du plafond, Tobias cria à Michael de partir et décida de trouver une autre issue. Il courut à l'une des grandes fenêtres et chercha à l'ouvrir. Pour une raison qui lui échappait elle était bloquée. C'était bien sa veine ! Il jeta un regard autour de lui et aperçut un fauteuil dans le couloir, près d'un boudoir. Ni une ni deux, il l'attrapa et le jeta de toutes ses forces sur les carreaux dont le verre vola en éclats. Voilà au moins un meuble qui serait sauvé en un sens. Il arracha ensuite un immense rideau en velours pour l'attacher à l'autre et s'en servir un peu comme une corde afin de ne pas avoir à sauter de trop haut. Ce n'était pas le moment de se casser quelque chose ! Il se retrouva dans le jardin, avec juste les vêtements froissés et quelques égratigures aux mains et avant bras. Il se tourna vers la maison qui ressemblait de plus en plus à un feu de cheminée, c'était affolant la vitesse à laquelle l'élément se déplaçait. Il entendit des cris venant d'un peu partout, les gens étaient affolés, certains sans doute bloqués dans les flammes. Il y aurait des morts ce soir, il n'en fallait pas douter. Quelle tristesse ! Tobias fut tout de même soulagé que sa maison ne soit pas dans ces quartiers, elle serait sans doute épargnée. Mais pour cela il fallait contenir le feu. Il vit Michael apparaître et le rejoignit pour retrouver les rues. Ce dernier lui indiqua que la jeune femme allait bien alors ils décidèrent de prêter mains fortes aux secours qui s'improvisaient. Que faire d'autre de toute façon ?
Sujet: Re: EVENEMENT 03 ♣ " Quand la Rose Noire se venge" Sam 10 Sep - 16:10
❀ LE MOT FINAL
Chers Membres Ils vous restent encore une semaine pour conclure vos RP, avant que je ne passe moi même, pour mettre un final à cet incendie. Un conseil, vous pouvez éteindre l'incendie avec vos seaux, mais ne jouez pas aux héros, en vous jetant dans les flammes. Vous pouvez aussi quitter la scène après avoir fait votre devoir de bons citoyens.
Sachez que la fin se terminera, quand le jour sera levé, l'incendie ne sera pas totalement éteint, les habitations et commerces touchés seront tous des tas de cendres et de gravats. Restez cohérent, s'il vous plait !!!