Les mariages arrangés sont et resteront sans doute un phénomène à la mode dans ce milieu et celui de Lady Jane Kennedy et Lord Edward Bradbury, comte de Salisbury, n’y a pas fait exception. Heureusement, leur union n’a pas été dramatique, ils ne s’aimaient pas, mais s’appréciaient, du moins au début de leur mariage. Ils étaient jeunes et inconscients. Jane avait quinze ans. Edward en avait vingt et un. Promis l’un a l’autre depuis leur naissance, ils se marièrent le quinze août de l’an mil cinq cent dix. Ils eurent beaucoup d’enfants, mais ne vécurent pas heureux pour toujours. Les noces furent fastidieuses. La dot de l’adolescente été élevée, assez pour que Lord Edward Senior accepte de marier son fils -beau garçon-, à une jeune femme de quinze ans -pas très jolie- qui paraissait déjà en avoir trente. La laideur de sa fiancée rebuta le jeune homme qui été habituée aux jolies damoiselles de la cour mais cela n’empêcha rien car le soir même Lady Jane abandonna sa virginité dans les bras de son époux, qu’elle ne connaissait pas. Mais l’intrépide Edward retourna bien vite dans les bras des autres jeunes dames, préférant les plaisirs multiples à sa femme, qui n’était pas reconnue pour sa beauté, c’est d’ailleurs pour ça qu’il ne l’emmenait jamais avec lui, il avait honte, elle restait cloitrait dans leur propriété et elle était libre de faire se qu’elle voulait de ses journées. Il n’était pas un époux très possessif parce qu’il savait que sa femme n’avait aucun amant, aucun homme ne voudrait l’être. Il était en revanche très protecteur envers elle et quiconque lui causait des ennuis pouvait l’attendre à des représailles de la part du comte.
Au cours des mois qui suivirent son union, le ventre de la comtesse s’arrondissait, de plus en plus. Elle portait leur premier enfant. Quand il apprit la bonne nouvelle le comte de Salisbury ordonna à tout ses domestiques de se faire passer les besoins de Lady Jane avant les siens. Il n’avait qu’une seule véritable peur : la mort. Il ne voulait pas d’elle dans sa maison. Ses sœurs et son frère avait tous succombés à l’épidémie de suette de 1485. Il ne voulait pas que sa famille est à faire face de nouveau à la mort. La jeune comtesse donna naissance, à un fils, il était de santé fragile, les médecins avaient prévenu qu’il pourrait ne pas vivre très longtemps, il fut donc baptisé le jour même de sa naissance. On l’appela Thomas. Thomas Bradbury, futur comte de Salibury. Lord Edward était fier d’avoir un fils qui malgré sa santé défaillante, était en vie, mais il n’avait pas non plus oublier l’avertissement des médecins et veillait sur son fils comme un chien de chasse aurait obéit à son maître. Il lui donnait la meilleure nourriture possible, les appartements les plus confortables et les moins froids en hivers et surtout les domestiques avaient ordre de récurer les sols, les murs et les vitres six fois par jour ainsi que de se laver deux fois par jour pour ne pas transmettre de maladie au petit garçon.
La besogne qu’accomplissait les domestiques jours et nuits porta ses fruits, au cours des mois qui suivirent sa naissance et même après il ne tomba pas malade, où rarement mais à chaque fois, ce n’était rien d’inquiétant. L’année qui suivit son premier accouchement, la jeune fille âgée de presque dix-huit ans porta de nouveau un enfant. Une fille, qui naquit durant l’été de l’année 1512. Elle fut baptisée Charlotte, en l’honneur de sa grand-mère maternelle mais malheureusement pour elle, on voyait déjà qu’elle avait hérité de la laideur de sa mère, se qui inquiéta, naturellement, le comte de Salisbury, mais il finit par se convaincre qu’elle changerait, après tout était possible. Ainsi, il alla prier tous les jours à l’église pour, premièrement la bonne santé de son fils et puis pour que la beauté de la petite Charlotte éclose un jour. La vie de la famille était paisible et elle avait de quoi l’être, ils étaient suffisamment riches et aucun de leurs enfants n’étaient morts, ce qui était extrêmement rare. Mais voilà, les deux grossesses successives de la comtesse l’avait considérablement fatiguée. Et bien que le comte savait ce que ressentait sa femme vis-à-vis de ce problème, il s’en fichait, le plus important pour lui s’était d’avoir le plus d’enfant possible. C’est épuisée et refroidie que Lady Jane donna la vie quasiment un fois par an. En 1513, elle accoucha d’Henry, en 1515 elle donna naissance à une petite Elizabeth et début, 1517 elle mit au monde, Elena. Le comte commençait à être désespéré, tout ses enfants étaient plus laids les uns que les autres sauf Elena et Thomas qui était d’un rare beauté. Et le comte savait que la laideur ne venait pas de lui puisque ses deux autres enfants illégitimes Mary et John ne l’était pas. En 1517, la suette resurgit, plus mortelle qu’auparavant, elle fût de nombreuses dont plusieurs enfants du comte : Henry et Thomas. Les deux fils du comte. Rongé par le chagrin, le comte se renferma sur lui-même et ne porta plus aucun intérêt à ses trois filles. La vie devint monotone et triste, à l’image du comte, quant à la comtesse, elle ne pleurait pas ses fils, elle ne pouvait pas, elle ne les avait pas voulu, maintenant elle ne les avait plus. « Je vous ne le pardonnerais jamais ! » s’était exclamé le comte mécontent. Il ne lui pardonna jamais. En 1520, elle donna naissance à un nouvel enfant, William. Elle mourut deux semaines plus tard, d’une fièvre puerpérale. A peine âgée de trois ans, la petite Elena était déjà vêtue de noire.

© Présentation réalisée par Mari-Jane, le plagiat est interdit.

Le château était froid, triste, sans âme depuis la mort de la comtesse. Le comte avait quitté la cour. Il restait toute la journée, confortablement assis sur un fauteuil à ruminer. Il passait son temps à se plaindre. Toujours en colère, on le croyait fou. Seul à longueur de temps. Il vidait une bouteille de vin toute les deux heures. Il était violent. Les serviteurs avaient peur de lui. Certains avaient même fuis. Les deux aînées étaient terrifiées. Elles ne reconnaissaient plus leur géniteur. Elles essayaient de protéger la petite Elena qui commençait à se rendre des choses qui se passait.

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Ici cher membre, vous allez devoir nous raconter votre histoire, nous désirons tout savoir de vous, de votre naissance jusqu'à aujourd'hui. Prenez garde aux évènements historiques que vous évoquerez, si vous avez des doutes consulté les annexes ou Wikipédia.
La rédaction de l'histoire pourra être de la forme que vous désirez, RP, journal intime … La seule exigence que nous réclamons, c'est que tout cela soit fait en un minimum de 45 lignes.

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