Une Naissance Hors du commun ▬ Le huit mars de l’an milles cent dix huit à Venise naquit une jolie petite fille. Sa mère était une jeune française par son ascendant paternel et germanique par celui de son côte maternel. La génitrice de l’enfant était mariée au comte de Visconti depuis un an. Elle perdit les eaux pendant le carnaval à Venise. Elle était à huit mois de grossesse. Le médecin qui était présent ce jour-là vit la jeune femme en train d’enfanter. Il demanda aux personnes présentes d’amener la future mère dans une maison. Quelques heures de patience plus tard, la mère put avoir enfin son enfant. Elle vit que c’était une fille. Elle n’était pas déçue d’avoir une fille. Elle l’a prit dans ses bras. Des larmes glissaient … Son époux qui n’était pas loin de Venise vient au chevet de sa femme quelques heures après sa délivrance. Il prit sa fille dans ses bras. Il était heureux d’avoir une petite princesse. En effet, il avait déjà un fils de sa précédente union. Les deux parents donnaient comme prénoms à la petite fille, Caterina Evangelina. Deux prénoms italiens n’est-ce pas ? Oui. La petite fille avait quatre nationalités. En effet par sa mère, elle était française et germanique et par son père, elle devenait anglaise et italienne. Cet enfant était spécial. D’ailleurs, quand elle est née … Elle était si petite et menue qu’on craignait qu’elle trépasse mais elle survécut. Autre chose à dire. Elle est blonde contrairement aux italiens de l’époque …


Une enfance de petite Princesse Ou pas ▬ Après la venue au monde de la petite Princesse. Le comte de Visconti et sa femme rentrais dans leur domaine. Le couple fêtais la naissance de leur fille quelques jours après leur arrivé au manoir. C’était une fête magnifique plein de faste … Mais, le petit garçon de William de Visconti tomba gravement malade. Il mourra quelques jours après cette cérémonie. Le comte protégea de plus en plus sa fille car il avait peur qu’elle meurt à son tour. Quand, elle avait six mois, on la baptisa dans la demeure du couple. Le temps passe, la mère de la jeune fille disparu en donnant naissance à un fils. La petite comtesse avait trois ans quand sa maman rejoint le ciel. Elle ne l’a jamais connu. Son père lui offrait pour son cinquième anniversaire, une magnifique jument. La comtesse était si heureuse. Elle jouait avec les domestiques. Son père n’était pas contre à l’idée que sa fille et petite merveille joue avec eux pour le moment. Un jour d’été quand elle n’avait que sept ans et trois mois quand elle donna de l’argent à un pauvre. Celui-ci lui prédit qu’elle épouserait un homme qu’elle aimerait. La petite fille rentra. Elle vit que son père n’était pas très content qu’elle soit disparue dans la nature. Il ne lui parlait plus pendant des jours et passait plus de temps avec Alexandro. La petite comtesse ayant peur du rejet de son père décida de faire abstinence de manger et de boire. Elle en tombait malade quelques jours après. Son père était à son chevet, il l’a regardait avec tendresse et lui dit d’une voix douce et paternelle :
« Ma fille … Ne rejoints par les anges … Je veux te voir avec tes enfants … Ma petite princesse … Ma douce, ne part pas. Sois forte. Bats-toi pour la vie. Je t’en supplie.
- Père, ne vous en faîtes pas. Je serais là. Regardez ! dit-elle avec une voix d’enfant.
- Ma fille … Ma colombe … Lui dit-il en caressant ses cheveux. »
La querelle entre le père et la fille était la première mais la dernière. A huit ans et demi, la petite fille tomba amoureuse d’un fils d’un domestique. Son père les laissa mais il avait peur que celui épouse sa fille des années plus tard. Alors, il décida d’envoyer la famille du petit garçon loin. La petite comtesse ne serait jamais au courant de cette histoire. Son frère et elle étaient proches pour des enfants différents. Ils jouaient ensembles. Le père de ces deux enfants était heureux de les voir ainsi. Il maria son fils quand il n’avait pas la majorité. La raison de ce mariage politique ? Il avait peur qu’il meurt. Il était son seul fils … Caterina voyait son frère épousait une femme qu’il ne connaissait pas. Elle se promit qu’elle n’épouserait jamais un homme inconnu. Elle le jura devant Dieu. Elle avait dix ans quand son petit frère épousa la duchesse de Venise. Et son frère ? Seulement sept ans. Elle vit la mariée. Elle était fort jeune, elle aussi. Elle le plaignait son frère et sa belle-sœur. Deux semaines plus tard, elle découvrit un chien mais c’était un bâtard. Elle demanda à son père si elle pouvait le garder. Il accepta à une condition. Laquelle ? Elle devait s’en occuper. Elle aimait beaucoup son chien. Elle le prénomma Dulce. Comment était- Il ? Tout mignon … Le temps passe. Six mois après le mariage de son frère avec cette duchesse. La jeune apprit que son frére tomba malade. Mais, il survécut. Elle était heureuse qu'il soit vivant comme son père.

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Une adolescence difficile ▬La jeune comtesse venait d’avoir douze ans. Elle courrait dans les jardins de sa demeure. Quand soudain, elle vit qu’elle saignait. Elle avait peur. Elle pleurait. Sa gouvernante se rapprocha d’elle puis elle l’a pris dans ses bras comme une mère le ferait pour consoler son enfant. Elle lui dit alors d’une voix douce :
« Vous ne faites pas du soucis, mon enfant. C’est normal. Ce que vous avez est quelque chose d’humain. En effet, toutes les femmes ont ce cycle sauf quand elles sont enceintes. Vous comprenez ma douce ?
- Oui … Cela veut dire que je peux avoir un enfant ?
- Vous avez compris. Votre père prépara votre futur mariage.
- Je ne veux pas épouser quelqu’un avant que je sois amoureuse.
- Pourquoi donc Caterina ?
- Je ne pourrais pas vivre si j’étais mariée à un homme de force. Et je ne veux pas épouser quelqu’un à mon âge.
- Bien. »
Elle nettoyait la petite comtesse. Le père était fort ravi que sa fille puisse bientôt devenir mère. En effet, il la voyait avec des enfants. Et son fils ? Celui-ci était mort à la chasse. Sa femme était morte en couche et l’enfant n’avait pas survécut. Que des malheurs dans cette famille ? Mais le bonheur approche pour notre jeune amie. William envoya sa fille unique et son seul bien en France. Nous étions en 1529. Elle rencontra de nombreuses personnes dont sa plus grande meilleure amie Anastasia Pretorian. Elle resta peu de temps. Elle quittait la France pour retourner dans son pays natal. Elle avait seize printemps. Elle était triste de quitter son amie. Mais elle n’avait pas le choix. Elle écrivait de nombreuses lettres à sa meilleure amie


Promesse d'union et fugue ▬Elle revient en Italie. Son père lui présenta de nombreux prétendants pour qu’elle décide qui elle épouser. Mais, elle ne choisit aucuns au bout de six mois. Il l’enferma dans sa chambre et il décida lui-même de choisir le mari idéal pour sa fille. Sa fille ne lui parlait plus. Elle se renfermait dans son monde. Six mois plus tard, son père lui dit qu’elle épouserait un marquis anglais et que si elle refusait cette union, elle sera déshérité. Elle dut accepter à son plus grand regret car elle aimait sa liberté. Elle se rappela les paroles de l’homme qu’elle avait sauvé des années jadis. Il lui avait dit qu’elle épouserait un homme qu’elle aimerait or c’est le contraire qui se passe. Ou pas. La jeune fille prépara ce mariage. Deux semaines avant celui-ci, elle décida de quitter la ville. Elle se trouvait à Calais quand elle avait appris que son père était mort, elle reçut cette lettre :
« Ma fille … Toi qui est partit loin de moi … J’en suis profondément de ton refus pour ce mariage. Je ne peux te déshériter car tu es mon unique enfant. Tu es donc la nouvelle comtesse de Visconti mais tu pourras seulement habiter notre demeure quand tu seras mariée avec un enfant. Je souhaite voir mes petits-enfants …
Avec toute mon affection,
Ton père. »
Elle devait donc se marier et avoir un homme pour avoir cette maison. Elle l’a voulait non à cause de la valeur mais plutôt à causes des souvenirs. Elle devait partir à Londres. Elle retrouvait son amie Antanasia qui était devenue duchesse de Devonshire et qui était la mère d’une adorable petite fille. Elle savait aussi qu’Anne Boleyn dont elle était sa plus fervente sujet avait donné naissance à une fille également suivis d’autres enfants … Morts nés. L’aventure pour notre jeune amie commence maintenant.

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