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 Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti

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MessageSujet: Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti   Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti Icon_minitimeSam 16 Juil - 21:19

Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti 5105320731_5dfd1727d0
"Qu'est-ce que la danse sinon du théâtre
fabriqué à partir d'une musique ?"

    C’était ce que l’on pouvait appeler une belle journée. Le soleil brillait haut dans le ciel, sa chaleur caressant la peau des gens qui déambulaient dans la rue, quelques nuages d’un blanc parfait dérivant lentement au rythme du vent. Vraiment, la température était idéale. Tout aurait pu être parfait, vraiment, mais la perfection n’étant pas de ce monde, il y avait une chose, un petit hic, quelque chose qui dérangeait le jeune homme. Il était assis à une table, dans un de ces cafés où les serveurs et serveuses ont un sourire trop joyeux, du genre où il y a toujours beaucoup de monde.

    "Des pommes, messieurs et mesdames, des pommes bien rouges !"

    Ah... la souffrance des cris de marchands dans les villes pleines de magasins divers. Il n'aimait pas ces cris, il trouvait cela idiot de penser attirer le client en criant plus fort que le marchand d'à côté. Normalement c'est le client qui devrait y venir si cela l'intéresse et non pas pour perdre ses tympans un jour de si beau soleil. C'est donc les sourcils froncés qu'il arpentait les rues derrière un homme plein de charisme. Des fruits, des tissus, des vêtements, des armes... tellement de choses exposés dans les rues pouvant attirer les divers lapins affolés sautant dans tout les sens pour faire affaire. D'ailleurs il y avait de tout comme lapins : des hommes d'affaire pressés mais heureux de contribuer à l'économie mondiale dans une rue sympathique, des écrivains romantiques cherchant l'inspiration entre dix lapins en sueur, des anciens cherchant l'élixir de jouvence chez un marchand bien dodu... L'acteur réveur se plaisait à regarder les gens sans pour autant aimer y faire partie. C'est donc sur des pas rapide que le jeune se dirigea vers un lieu un peu plus calme pour continuer sur ses pensées... D'ailleurs celles ci ne sont pas roses :

    « C'est vrai, ma vie n'était pas si mal. Je ne devrais pas me plaindre parce que d'autre en ont plus besoin que moi. Pourtant je suis plus malheureux qu'un forgeron qui rêvait de l'être ou une jeune femme devenu éleveuse de moutons parce qu'elle a toujours aimé ces animaux... Je n'ai pas put atteindre mon rêve depuis que je suis enfant. N'est ce pas malheureux ?»

    Il arriva enfin devant la belle surface bleutée, il regarda l'eau couler puis s'assit confortablement sur le rebord, dos à tout le bruit, les cris... Il était maintenant immobile. Pas de belles pensées positives pour commencer la journée, c'est plutôt dommage n'est ce pas... Dans tous les cas, il faut garder courage et resté motivation en toutes circonstances. Gardez à l’esprit que « Tout ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort ». C'est sans doute ce que vous aimeriez lui souffler à l'oreille. Pourtant Hugh ne veut pas les entendre. Pour réaliser un rêve, il ne suffit certainement pas de rêver. Il est important de se bouger et de tout mettre en œuvre pour le réaliser. Et le plus important, il ne faut pas attendre et tout remettre au lendemain. C’est ici et maintenant que ça se passe. Bref, il faut rester fixé sur l’objectif que l'on s'est fixé sans jamais le perdre de vue. Pourtant il arrive que cet objectif ne soit plus qu'un souffle irréel. Ce rêve pour l'homme ? C'était devenir acteur. Je vous entend d'ici : « oui... c'est facile, il suffit de monter sur des planches et imiter ce que le réalisateur veut... ». Alors là je lève le doigt et cri non. Acteur n'est pas aussi simple que danser l'An Dro. Le talent ne suffit pas toujours à trouver un rôle et à vivre décemment de sa passion. De castings en auditions, de faux espoirs en vraies déceptions, le quotidien du comédien est fait de dures épreuves. De plus le comédien n'est pas seulement quelqu'un qui travaille le dimanche, un artiste solitaire à la carrière chaotique, alternativement salarié ou patron, ou demandeur d'emploi en fin de droits, tantôt apprenti, tantôt maître et entrepreneur de spectacles, permanent du spectacle ou intermittent, stagiaire de la formation continue ou intervenant en milieu scolaire, adepte des doublages à une publicité, à un dessin animé, interprète à la télévision ou à la radio, etc... c'est avant tout celui qui fait vibrer les cœurs ! Dans les métiers artistiques comme dans la vie, rien n'est jamais assuré. C'est sur qu'en danse le caractère fragile est plus présent, mais rien ne garantit à chacun un avenir certain. Une blessure physique ou psychologique peut tout briser.

    Si seulement ça ne pouvait être qu'une blessure qui ai causé cette perte... Mais c'était rien de tout cela. C'était un être chair qu'il fallait continué d'aider. Le décès d’un proche est l’un des événements les plus pénibles de la vie. Nous craignons tous la perte d’un être cher et les répercussions d’une telle perte dans notre vie. S’en remettre demande du temps. Nous réagissons tous différemment. C'est pour cela qu'il faut soutenir ses proches. Sa mère avait besoin de lui et il l'avait toujours sut... mais n'est pas normal de se sentir mal après avoir ignorer tout un rêve ? Jamais sa mère ne lui a dit que maintenant il pouvait vivre ce qu'il souhaitait, qu'elle allait bien... jamais elle n'avait fait l'effort de le comprendre et de le laisser devenir acteur tout ça parce que son père ne le souhaitais pas. Mais Hugh savait que sa mère ressentait sa douleur et que son sourire n'était que façade. Il ne comprendra jamais pourquoi ses parents avaient une telle révulsion face à ce métier...tout comme l'incompréhension de ses parents.

    Il allait jouer. Oui, faire l'enfant et gâté en plus de ça. Ou est ce plutôt de la nostalgie ? Le temps nous le dira. En tout cas il voulais avoir l'impression d'être acteur pendant qu'il avait du temps libre. Seulement, en arrivant sur le lieu, il fut déçu à l'intérieur de lui même. Une personne, une présence une ombre... une femme. Non le dramaturge n'est pas comme vous les gars : il n'est pas forcément heureux de voir une femme lorsqu'elle l'empêche de réaliser ce qu'il souhaite là maintenant tout de suite. Le jeune homme s'approcha de la jeune femme mais s'arrêta lorsqu'il la vit commencer à danser. C'était magnifique. Totalement submergé par cette impression de tranquillité absolue, le jeune homme se contenta simplement de fixer la blonde quand elle arriva devant lui. Non... Il connaissait ce visage; ces yeux et cette peau d'une douceur incomparable. C'était Caterina E. de Visconti... une perle dont il ne lui connaissait pas le talent de savoir danser. Elle était décidément pleine de ressources.

    Le vieux comédien engagea lui même la conversation, ce qu'il n'aimait habituellement pas faire lorsqu'il rencontrait quelqu'un. Il posa un pied devant lui afin de ne pas laisser la jeune femme ne faire seule le chemin d'une rencontre, et commença avec :

    « Demoiselle Caterina ! Vous m'avez surpris. C'est vraiment un réel plaisir de vous regarder danser ainsi... Est ce que cela fait longtemps que vous vous entrainez ainsi et que vous appréciez cet art ? Je m'emporte... mais sinon comment vous portez vous mademoiselle ? »

    A ses mots, il fit une légère courbette à la demoiselle avant de plonge son regard dans ses yeux d'un bleu azur et d'entendre une réponse d'une voix des plus sensuelle.


Dernière édition par Hugh Fitzpatrick le Mer 17 Aoû - 17:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti   Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti Icon_minitimeMar 26 Juil - 18:50

Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti 754528caterinaeviscontiemiliederavin1



Je venais de me réveiller. J’étais seule dans mon lit. Je me levais de mon lit, je pris ma robe de chambre de soie posé sur la chaise, la veille. Je ne voyais personne dans ma chambre. Je me rapprochais des fenêtres. Je tirais les rideaux et je vis que l’aube venait de se lever. Je courrais vers le jardin. J’admirais la beauté de celui-ci. Je vis que sur les plantes, il avait la rosée. La nature fais si bien les choses. Le jardinier était ici. Il se nommait Henry, il se rapprochait de moi et il me donnait une rose rouge. Je lui remerciai et j’humais cette senteur de cette rose. Je lui demandais s’il avait une idée pour les nouvelles plantes et s’il avait trouvé les plantations pour le potager. Il me confirma pour mes deux suggestions. En effet, il avait réussis à les trouver. Il prit congé pour continuer son travail. Je le laissais faire.
Je rentrais dans la Rose & Le Lys. Pourquoi ce mélange anglais et français ? Je suis anglaise par mon père et française par ma mère défunte. Je vis les servantes, je leur souris. Je montais l’escalier menant dans ma chambre. Les couloirs étaient vides. Je me sentais seule dans cette habitions. A moins que j’organise une fête ou que je demande à des gens de venir chez moi pour boire le thé. Je ne voyais pas d’autres solutions pour me sentir moins seule. J’arrivais enfin dans ma chambre. Je me précipitais sur l’armoire pour prendre une robe. Je la voulais légère. Je la trouvais enfin. Je demandais à une de mes servantes qui était dans ma chambre si elle pouvait faire couler le bain. Elle allait le faire. Étais-je juste avec les gens que je côtoyais ? Oui. Les personnes qui travaillaient pour moi étaient nourries, logées et elles recevaient toujours leur salaire à l’avance. Quelques minutes plus tard, la soubrette m’annonçait que le bain était fait. Je m’approchais de la baignoire qui était dans une salle vide. Je me déshabillais doucement. Il me restait quasiment plus rien. J’étais devenue une fille d’Ève. J’entrais dans l’eau froide. J’appréciais ce contact avec l’eau. Je finis par me laver. Enfin, je me levais. Une domestique me tendit un linge pour m’essuyer. Je lui remerciai et je me sécher. Je sortais de la baignoire et je me dirigeais vers ma chambre. J’enfilais ma robe. Comment était celle-ci ? Elle était blanche ([/b]ici). Pure. Je l’étais. J’étais un cygne blanc. Par-dessus ma robe, je mis une cape noire. Celle-ci pouvait me réchauffer et me permettre de rester incognito.
Enfin, je quittais ma demeure. Comment ? J’avais demandé à mon cocher de m’amener au lac. Enfin, j’arrivais à celui-ci. Personne n’était pas là pour troubler ma tranquillité. Je m’approchais de l’eau. Je mis ma main dans celle-ci. Enfin, je me retournais. Je déposais ma cape prés d’un tronc abandonné. Et je commencé à danser. La danse était une discipline que j’appréciais. En effet, depuis que j’étais petite, j’étais douée pour cet art. Je continuais à danser. Mêlant la grâce et la légèreté. Comme un cygne. Je tournais la tête et je vis des cygnes sur l’eau. J’admirais ce spectacle. Je continuais à danser. J’étais libre. Personne n’était là pour me tourmenter. Je n’avais pas cette sœur maléfique qui était celle qui allait me détruire. Celle qui allait me tuer. M’enfermer dans cette prison dorée. Le soleil commençait à se coucher. Je continuer à danser encore et encore. Je n’étais pas épuisé. Non … La danse était mon refuge. Mon échappatoire. J’étais la maitresse d’un destin que je ne pourrais pas contrôler. Je continuais à danser. C’était si calme si paisible … J’étais seule et j’appréciais ce moment de solitude.
Soudain, un homme arrivait. Je ne bougeais plus. J’étais devenue une statue. Je le connaissais. Qui était cet homme ? C’était Hugh Fitzpatrick. Il était un dramaturge et je dois vous l’avouer. Il me plaisait. Enfin, il me parlait. Je le regardais. J’admirais son visage comme son corps. Je lui offrais un sourire. Je ne pouvais pas m’empêcher de gouter à ses paroles. Je le voulais, je le désirais et je voulais qu’il devienne mien.


- Je vous remercie Milord. Je danse depuis que je suis au berceau et j’aime beaucoup cet art comme tous les autres. Ce n’est rien. Je me porte comme un charme et vous ?

Le vent soufflait sur ma chevelure. Mon parfum s’envolait et allait s’installer un peu partout dans l’air. Je fis un sourire à Hugh. Je me sentais à l’aise avec lui. Je n’avais pas peur. Non, je ne me méfait pas. J’étais innocente. Je déclarai avec une voix sensuelle.

- Le papillon est attiré par les flammes de la passion. S’il s’approche trop prés de ces derniers, ils risquent de perdre ses ailles. Mais, il préfère connaître l’amour que plutôt la haine. Il s’approche, il se bat et il gagne. C’est la vie. {Je lui fis un grand sourire}. Pensez-vous que ces vers peuvent être adapté à une de vos pièces ? J’aimerais un jour monter sur scène avec vous. Enfin, si vous souhaiter de moi.

La pluie tombait. Je fis un grand sourire. Il n’avait pas pluie depuis longtemps. J’étais heureuse. Je continuais à danser malgré le froid. Je m’approchais de Hugh, je lui pris la main et je plongeais mon regard bleu azur dans le sien.

- Voulez-vous danser avec moi ?
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MessageSujet: Re: Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti   Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti Icon_minitimeVen 29 Juil - 12:29

    Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti Danse
    "Le monde est un grand bal où chacun est masqué."

    En cette belle journée du.. Non, en fait Hugh avait encore oublié quel jour il était, et ce n'était certainement pas son principal objectif en ce moment-même. Il avait du pain sur la planche, et devait donc se préparer à faire un long voyage à pieds jusqu'à... en fait il ne le sait pas vraiment. Tout ce qu'il voulait c'était voyager et faire des rencontres qui lui permettent de s'évader. La jeune femme face à lui perturba ses idées. En effet, il était à présent obligé d'admettre qu'on n'était pas obligé de faire de nombreux pieds pour trouver une personne à la hauteur de ses attentes. La jeune Caterina faisait bien sûr partie de l'entourage agréable du vieil acteur.

    Pour l'instant il était au bord d'un lac (grande nouvelle). Un des seuls endroits où il se sentait véritablement bien. Pourquoi donc ? Ça personne ne le sait. Il avait toujours aimé l'extérieur que ce soit la montagne, le désert ou encore la mer. la jeune femme se pencha vers l'eau du lac. Il passa sa main dans le liquide transparent et en porta à ses lèvres. Élément essentiel dont on ne parle pas assez, l’eau est le socle, la base d’une alimentation saine, elle permet au corps de fonctionner correctement. En plus cet élément naturel est magique... Peut être que vous prendrez Hugh pour un fou mais il pense vraiment que le contrôle des éléments naturels sont vraiment faisables ou le seront un jour. Pourquoi est ce que tout reviendrait à Dieu ? C'est vrai quoi. Il nous a créé, on a fait une bêtise et nous avons été rejeté par notre créateur mais n'est il pas possible de contrôler ses créations ? Après tout, nous sommes la création la plus 'intelligente' sur Terre. Mais revenons à la magie... La magie élémentaire de l'eau est une magie aussi difficile à contrôler que les autres mais moins dangereuse. C'est une magie que je conseille de maîtriser en premier. Bien que la magie de l'eau est moins dangereuse pour l'entourage quand on essaye de maîtriser de l'eau par exemple dans une mare mais si on test de contrôler l'eau dans un corps vivant peu devenir mortel pour la personne étudier et pour la personne étudiante. A part cela avec la magie de l'eau nous pouvons désinfecté et soigner plusieurs plaies nuisibles, contrôler les remous les remous a la surface, la faire s'élever, la faire changer d'état et pour les plus expérimenté on peu même capter le dioxygène dissous à l'intérieur de l'eau. Essayons tous et peut être un jour arriverons nous à la cheville de Dieu que l'on dit tout puissant. Ce n'est que l'avis de notre héros, pas celui du narrateur, je précise. Mais revenons à nos moutons...

    Après avoir but quelques poignées d’eau pour se rafraîchir, le jeune homme reproduit le geste et proposa ses mains remplies d'eau au ciel avant d'y recouvrir son visage. Rien de plus agréable que le contact de l'eau surtout pour s'éclaircir les idées. Pendant qu'il faisait son petit manège, la jeune femme poursuivit :

    - Le papillon est attiré par les flammes de la passion. S’il s’approche trop prés de ces derniers, ils risquent de perdre ses ailles. Mais, il préfère connaître l’amour que plutôt la haine. Il s’approche, il se bat et il gagne. C’est la vie. Pensez-vous que ces vers peuvent être adapté à une de vos pièces ? J’aimerais un jour monter sur scène avec vous. Enfin, si vous souhaiter de moi.

    Le jeune homme sourit aux dires de la danseuse. Cette dernière venait de presque chantonner un beau vers. Ce dernier était clair et l'on devinait qu'il pouvait s'adapter à toutes les situations de notre quotidien. C'est vrai, nous passons notre vie à nous approcher d'éléments inconnus afin d'en savoir, de catastrophes naturelles étonnantes, de pierres polies parce que nous ignorons pourquoi elles sont disposées ainsi... On passe aussi notre vie à se battre pour nos idée, nos idéaux et avis face à leurs contraires. C'est ce qui donne naissance à un débat plus ou moins violent. Mais on se bat aussi pour défendre les gens qui nous sont proches, pour garder sa vie... Et enfin il nous arrive de gagner après de drôles d'aventures. Avoir une femme qu'on aime, un désir comblé, un métier qui nous rend paisible... Bien sûr la vie n'est pas faite uniquement de victoires. Sinon ce serait triste, non ?

    L'ancien dramaturge se leva donc des graviers où ses chaussures essayaient de se frayer un chemin et lui répondit avec un sourire calme aux bords des lèvres :

    « C'est un magnifique vers en effet et je serais ravi de pouvoir l'utiliser dans une pièce qui pourra le prendre dans ses ailes. Malheureusement je dois vous décevoir sur un détail... Je ne monte plus sur scène. Ce temps est déjà révolu pour moi. Par contre, ce serait avec joie que je me donnerais entièrement à vous pour que vous puissiez jouer sur scène. Je ne serais pas loin, bien évidement. L'aigle se doit de garder un œil sur sa proie même si elle court dans la prairie. »

    Hugh appuya cette dernière phrase d'un clin d’œil. Finalement, la jeune femme lui proposa de danser avec elle. Il fut assez surpris par cette demande. Pourquoi ? Et bien il savait que l'Homme qui n'a jamais apprit à danse ne valait pas la grâce d'une femme qu'elle possède naturellement. En effet, pour lui, toute femme a sa grâce en elle. Même si son corps n'est pas favorable pour utiliser ce gène, la femme sait danser naturellement ou au moins ensorceler sensuellement les hommes qui l'entoure.

    « J'aimerais beaucoup danser avec vous mademoiselle, aucun recul à l'horizon. Seulement je ne puis. Je risquerais de perturber vos gestes fluides et votre légèreté que vous avez acquis déjà toute jeune. Quand à moi, je ne suis qu'un saint homme qui connait uniquement les danses des bals ou les danses traditionnels... Ce ne serait pas un bel accompagnement à votre ballet. »

    Je ne sais pas danser, je n'y arriverai jamais..! Halte au défaitisme ! Tout le monde peut devenir bon danseur, et ce, quelles que soient ses prédispositions pour la danse. Bien évidemment, certains auront plus de facilités que d'autres, mais il ne faut jamais oublier que c'est en forgeant que l'on devient forgeron ! Et c'est en dansant souvent, en répétant les techniques apprises, que l'on commence à appréhender le style et la danse. Il suffit simplement de faire le premier pas... Ensuite, votre intérêt augmente, votre motivation grandit, et vous ne pouvez plus vous en passer ! Notre héros ne pensait pas non plus qu'il ne savait pas danser ni qu'il n'avait pas le physique pour. C'est juste que les danses artistiques ne sont pas dans son rang de connaissances. Comment allait elle retourner la situation ? Je suis bien curieux de le savoir...


Dernière édition par Hugh Fitzpatrick le Mer 17 Aoû - 17:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti   Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti Icon_minitimeMer 3 Aoû - 21:22

Je m’arrêtais de danser quand je le vis. Qui était ce « il » ? C’était Hugh. Quand, j’étais en sa présence, mon cœur se fondait en le voyant. Étais-je amoureuse ? Oui, je l’avoue. Je suis victime d’une flèche de cupidon et je ne pouvais rien faire. J’étais prise au piège. J’étais prisonnière de l’amour. Mais, je ne m’en plaignais pas. Enfin, pas pour le moment. Je le regardais. Je finis pas briser la glace qui commençait à arriver. Qu’est-ce que je lui disais ? Un vers sur le papillon. Je lui demandais ensuite s’il montait encore sur les planches. J’attendais sa réponse. Je plongeais mon regard dans les siens. Il se levait et me répondis enfin. Je l’écoutais sans rien dire, je jouais avec une de mes mèches de cheveux. J’entortillais celle-ci. Je ne quittais pas ses yeux. Ils étaient si magnifiques. J’avais envie de me noyer dedans et de ne plus jamais ressortir. On disait parfois que nos yeux étaient les miroirs de notre âme. Et si c’était vrai ? Enfin, je lui répondis d’une voix douce, aussi douce que la soie. Une soie qu’on ne voulait pas l’abimer … Tellement, elle était si fragile. Enfin bref, je finis par lui dire :

- Je serais honoré que vous l’utilisez alors. Vous pouviez l’adapter à une pièce dans laquelle deux jeunes femmes aiment un homme. Celui-ci en choisit une et l’autre se tue de désespoir. Pardonnez-moi … Oubliez-cette idée. C’est vous le dramaturge. Je vous fais confiance pour votre talent si magnifique et que j’aime voir jouer sur scène. Oh … {Lui-dis je avec surprise.}. Cela ne vous dérange pas de m’initier à votre art ? La proie s’offrira à son aigle quand celui-ci aura eu la bonté de l’apprivoisé.


Enfin la pluie tombait sur nous, il était si rave qu’il pleuve dans le royaume d’Angleterre, il devait au moins pleuvoir deux fois tout les six mois. C’est pour cette raison que je demandais à mon ami et bon aimé de vouloir dansé avec moi. Connaissait-il les rudiments de la danse ? Peut-être oui ou peut-être non. Je n’avais pas la clé de ce mystère. Pas pour le moment. Il me répondit enfin, je l’écoutais avec un sourire puis celui-ci devient triste. Je ne comprenais pas la raison pour laquelle, il ne voulait pas dansé avec moi. Il me donnait sa raison après quelques instants. Il ne voulait pas troublé mon ballet. Je fis un regard qui pourrait faire tourner la tête des plus saints des hommes. Même ceux qui avait juré devant dieux de ne jamais avoir une relation charnelle avec des femmes. Enfin, ou pas. Je ne suis pas une beauté absolue. Non, je me trouve laide. Oui j’étais laide. J’avais un problème de complexité sur mon corps. Pourquoi ? Je me trouvais trop blonde, trop différente des autres. Je dois vous avouer qu’être brune était quelque chose de rare en Angleterre. Je décidais de parler avec un voix mélodieuse.


- Je peux vous montrer quelques pas de ballet si vous souhaiter. Regardez.

Je fis une chorégraphie. Quelques pas puis une ronde. Je mêlais ma grâce à la sensualité. Je continuais de tourner quand j’atterris sur Hugh. La pluie donnait une sensation étrange sur mon corps. En effet, mes habits étaient collés contre mon corps. On pouvait apercevoir ma chair. A certain endroit. Je me reculais, avais-je peur ? Sans doute. Il faut dire qu’avec ma tenue, on pouvait risquer de se faire déplumer. Je reculais encore et encore. Je finis par tomber dans l’eau. Les cygnes blancs s’écartaient. Ils ont dû être étonnés de me voir atterrir ici. Je ne savais pas très bien nagé. Je commençais à couler. Je touchais presque le fond. Allais-je mourir ? Mais quelqu’un me sauva. Je remontais à la surface. Je vis qu’à la place de la pluie, il avait un soleil. Je cherchais Hugh. Je ne le trouvais pas. Était-il partit ? Sans doute. Je me débattais dans les bras de l’homme, je vis un rocher et je m’approchais de lui. Je montais sur celui-ci. J’avais une vue sur tout et je vis que l’homme qui était dans l’eau était Hugh. Je le regardais avec un regard tendre.

- Pardonnez-moi de m’être débattue, je croyais que c’était quelqu’un d’autre. Merci de m’avoir sauvé, je ne sais pas comment vous remercie. Le cygne est attiré par son pécheur.

Je sautais dans l’eau, j’avais peur de ce contact mais je devais le prouver à moi-même. Je me rapprochais de lui bien que je ne savais pas nagé. J’étais prés de lui.

- J’ai si peur … Est-ce que nous pourrions retourner sur la berge ?
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MessageSujet: Re: Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti   Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti Icon_minitimeMer 17 Aoû - 17:27

    Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti Eau-de-mer
    "Quand on tombe, on ne tombe jamais bien."

    Il y a des jours comme ça. Des jours où la vie ressemble à la mer. Elle va et vient, se frotte contre la plage et retourne vers l'horizon. Les marées existent, il n'y a pas de choix. Elles emportent avec elle les restants d'un pique-nique qui n'a pas été ramassé par ses propriétaires, le short oublié par une gamine qui s'est baignée et le cerf-volant du petit garçon qui s'entraînait à faire des huit lorsqu'il se fit pincer le gros orteil par un crabe qui passait par-là. Ces objets, plus personne ne les verrait, c'était de vieux trésors oubliés. Des années plus tard, ils vogueraient encore, peut-être moisi par à cause de l'humidité. Tous les ans, les gens oublieront ces objets près de la mer et chaque fois, elle les emporterait dans son souffle. C'était écrit et inévitable. Comme le cycle menstruel d'une femme. Et là, la comparaison vient de perdre de son charme. Toutefois, c'était ainsi que Hugh pensait. Avec rationalité. La poésie, il la connaissait bien. Il aimait beaucoup ce mot et tout ce qu'il aspirait de bon. Ça ne valait pas une bonne chanson. Enfin, on dirait que tout cela a été dit pour rien, sans aucun but que de mettre des mots sur papier, mais ce n'en est pas le cas. Il faut pousser la réflexion plus loin qu'au deuxième degré.

    - Je serais honoré que vous l’utilisez alors. Vous pouviez l’adapter à une pièce dans laquelle deux jeunes femmes aiment un homme. Celui-ci en choisit une et l’autre se tue de désespoir. Pardonnez-moi … Oubliez-cette idée. C’est vous le dramaturge. Je vous fais confiance pour votre talent si magnifique et que j’aime voir jouer sur scène. Oh … {Lui-dis je avec surprise.}. Cela ne vous dérange pas de m’initier à votre art ? La proie s’offrira à son aigle quand celui-ci aura eu la bonté de l’apprivoisé.

    L'acteur retraité sourit grand à un point qu'on pouvait y compter toutes ses dents. L'idée d'entrainer la jeune femme dans ses tumultes artistiques ne lui déplaisait guère. Après tout, l'art et le théâtre devrait être connu de tous pour que le monde soit plus coloré. Si seulement les gens prennaient au sérieux les répliques dans les pièces pour les appliquer dans la vie réelle, ce serait tellement plus simple...et plus joyeux comme monde. Est ce que Dieu avait voulu créer un monde aussi froid que celui ci ? Mais c'est que Monsieur s'éloigne encore dans ses pensées... Pendant ce temps la jeune femme lui présenta un très beau ballet.

    Caterina commença en attitude en pointe, avant de se déplacer d’un demi-mètre en pas de basque, s’élancer pour un saut de chat et terminer par une arabesque. Elle dansait avec grâce et contrôle, mais savait tout autant lâcher prise et charmer par ses pas. Entamant une série de piqué tourné, Iris réalisa en tournant sur elle-même, qu'elle était sans doute trop près de l'eau.

    Soudain la jeune femme tomba dans l'eau du lac faisant s'envoler les cygnes au passage. Ceux ci, mécontents, devaient vraiment ne plus pouvoir accepter la présence d'humains trop près d'eux. C'est d'ailleurs pour cela que cygnes et oies ont si mauvais caractère... L'ancien acteur regardait la scène, un sourire au lèvre : elle était magnifique et digne des histoires de princes et princesses. Pourtant cette émotion joyeuse s’effaça rapidement lorsqu'il se rendit enfin compte qu'elle n'était pas uniquement sur le rebord mais manquait de se noyer, tant qu'à faire. Le cœur de notre héros de roman s'accellera au rythme des ses jambes qui couraient pour rattraper la jeune demoiselle.

    « Mademoiselle ! Je vous pris de ne pas me refaire une telle frayeur une autre fois. J'en aurais eu assez de celle ci dans toute ma vie d'homme. »

    Pas de sourire, rien. Ce n'était pas dans son genre. Il avait simplement parlé pour signifier à la dame qu'elle était une nuisance là où elle était. Plus poliment. Il aurait tout aussi bien pu lui dire de dégager de là et qu'elle gênait les cygnes, mais ce n'était pas dans ses habitudes d'agir ainsi. Ce n'est pas qu'il la détestait pour être tomber et s'être noyer... loin de cela. Mais une femme devrait faire plus attention pour qu'un homme ne se tracasse pas toutes les heures en se demandant ce qui pourrait bien lui arriver. Surtout que Hugh détestait paniquer, laisser son cœur battre à torrent. Allons bon! Il avait peut-être été éblouie par le paysage qu'elle lui avait montré, il ne fallait pas être trop sévère. Pour éviter de laisser le silence pesant qui se faisait depuis dix bonnes minutes, le jeune homme lui dit plus calmement :

    « Votre morceau de danse était tout de même magnifique.» Il la baisa sur le fronc et continua : « Ce sera avec plaisir d'ajouter vos répliques à mes scripts mais aussi vous apprendre le bonheur qu'est le théâtre.»


(désolé pour le retard, panne d'inspiration ^^')
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MessageSujet: Re: Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti   Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti Icon_minitimeLun 22 Aoû - 20:35

Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti Emilie_de_ravin___by_sidriel7-d31bm82

La dance était pour moi, un réconfort. En effet, le fait de tournoyer me permettait d’évacuer le stress. Je souriais au nouvel venu. Hugh était un grand dramaturge, je le savais …. Comme je savais que son cœur appartenait à une danseuse, Mary Paker. Je vous avoue que je ressentais une pointe de jalousie en les voyant ensemble, je le voulais lui et il aimait une autre … Le destin était cruel. Je le regardais. Il était si beau … Il ressemblait à un dieu, Apollon. Comment le séduire ? J’étais comme un papillon attirée par les feux de la passion. Nous parlons, je lui fis une longue tirade. Je le vis simplement sourire. Pourquoi ne parlait-il pas ? Qu’avais-je fait pour avoir qu’un simple sourire ? Je voulais qu’il danse mais il n’avait pas envie, enfin, plutôt, il ne savait pas danser le ballet. Je lui montrais un ballet. Simple mais majestueux. Semblable à un cygne, j’exécutais diverses figures artistiques, dont une pointe, des séries de piqué. Je ne réalisai pas que j’étais trop proche de lac, j’étais concentré sur ma danse. Et ce qui devait se passer arrivait, je tombais dans l’eau. Les cygnes qui m’avait vu dansé partaient, ils étaient sans doute étonné que je sois avec eux, ils reculaient. Je ne savais pas très bien nagé, en effet, personne ne m’avait appris. J’étais qu’une femme et c’était la seule chose dont père m’avait dispensé. Je regardais Hugh, il souriait. Allait-il m’aider à me sauver de ma future noyade ? Je priais notre généreux seigneur de me sauvé. J’étais si jeune et je comptais vivre très longtemps, entourée d’un époux aimant et peut-être d’enfant né de l’amour et de la tendresse. Je commençais à couler, doucement, quelque chose m’attrapais. Je ne voyais rien, j’avais du mal à respirer. Est-ce ma dernière heure ? Il me sauvait enfin. C’était mon sauveur. Il me disait que je lui avais fait peur, je baisser la tête, des cheveux se plaquaient sur mon visage, je lui dis enfin avec une voix douce :

- Je vous prie de m’excuser pour être tombée dans l’eau, je ne voulais pas vous faire peur ni déranger ces cygnes. Je me suis comportée comme une idiote, la prochaine fois que je danserais, je vérifiais ou je mettrais mes pieds.

Il me disait que mon ballet était magnifique, ensuite, il embrasse mon front. Ce contact avec lui m’émoustillait. Je ne le montrais pas, mais, je savais qu’aux creux de mes entrailles, un feu naitrais, celui-ci était et resteras celui d’une passion. Je n’étais qu’une jeune femme, je n’avais jamais connu le plaisir de chaire. Je ne répondais pas, je contentais de garder la tête basse, consciente de ma bêtise, il ajoutait après qu’il serait ravie que je sois dans sa troupe, je levais ma tête, je me noyais dans son regard, Je voulais comprendre les iris si mystérieuse de cet homme qui faisait battre mon cœur, depuis la première fois que je l’avais vu. Que voulais-je voir ? De l’amour … J’aimerais qu’il m’aime, qu’il me désire. Or, je courrais après des chimères. Il aimait une autre … Je n’aurais aucunes chance de l’attirer dans mes filets. Je n’étais pas aussi belle qu’une autre femme mais si le canon de l’époque était les femmes blondes. Qu’est-ce que le bel Apollon pensait de ma modeste personne ? Je ne répondis rien. Un froid régnait entre nous, je n’avais pas remarqué que quand j’étais tombée à l’eau, ma tunique me collait sur la peau dévoilant mon corps. J’étais gênée, je rougis. Je me levais, prête à m’enfuir. Vers ou ? Hugh n’était pas un loup … Il était un pêcheur qui m’avait pêché. Je ne savais pas quoi faire. Je jetais un regard vers lui, celui était charmeur. Allais-je me jetais à son cou ? Non, il allait croire que j’étais une orgie. Et, je ne voulais pas qu’il me considère comme telle, je vis plus loin un paysan, il était seul, je n’attendais pas que Hugh me dise de faire quelque chose, je pris les pans de ma robe et j’allais le voir, il était perdu. Je lui souris, un regard maternel était présent dans mes pupilles océaniques. Je lui demandais ce qu’il faisait ici loin de ces parents, visiblement, il ne parlait pas, puis, il courrait. Je ne comprenais pas sa réaction, je retournai prés de mon ami. Mais, je glissais et je tombais sur lui. Je le regardais, la pluie tombait doucement sur nous, je voulais le caresser son visage. Comment allait-il réagir face à ce geste si je le faisais ? Mal ou pas. Je ne le saurais pas si je le faisais. Je lui caressais son visage avec un geste doux presque tendre, mes mèches blonds tombaient sur lui, je finis par l’embrasser. Je regrettais ce baiser après que mes lèvres aient touché ses lèves. Je m’excusais. Je me relevais avec une vitesse folle, comme un feu follet. Je courrais … Je n’aurais jamais dû l’embrasser ni le caresser. J’étais responsable. Je m’en voulais. Je courrais à perte haleine et je tombais sur le sol, j’étais comme une proie offerte à son chasseur. Un courant d’air me parcourait, mes poils s’hérissaient. Je ne savais plus quoi faire. Prise au piège. Celui-ci était tissé par les fils d’une araignée, et je ne l’avais pas vu arriver. Je regardais Hugh, je guettais aussi ses gestes.

Hj : Pas grave, le mien est court ..
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MessageSujet: Re: Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti   Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti Icon_minitimeLun 24 Oct - 17:28

    Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti Baiser10

    "Il suffit d'aimer pour être amoureux ;
    il faut témoigner qu'on aime pour être amant."

    Elle était allé voir un autre personnage de l'histoire de la journée. Ce dernier partit finalement. Pourquoi ? Il voulait peut être la laissé pour le dramaturge, seulement lui. Oui il avait de drôle d'idée et de rêves mais ce n'est que des songes d'un homme amoureux. La magie de l’amour. Voilà, cela lui est arrivé une nouvelle fois : l'amour, celui que l'on souhaite à chacun, est à l'origine de tous les bonheurs de l'humanité. Vous vous laissez porter par la vie, et vous avez bien raison. Lorsqu'il n'y a plus rien à prouver à l'autre, juste à donner, quelle paix, quelle tranquillité ! C'est comme si d'une baguette enchantée, l'amour avait transformé tout ce qui vit autour de vous. Tout s'est illuminé d'un éclairage intérieur particulier. Tel paysage maussade est devenu inoubliable et d'une beauté secrète, car c'est là que vous l'avez rencontré. Tel voisin ennuyeux vous apparaît maintenant comme le plus charmant des hommes : c'est lui qui vous a présentés ! Et même cette panne de voiture ou ce pneu crevé deviennent des souvenirs tendres, parce qu'il était là pour vous aider … L’amour l'a transformé… C'est comme s'il naissait une deuxième fois. Cette histoire d'amour fait de vous un être nouveau, parfait, généreux. Son regard devient universellement bon, parce que la vie lui apparaît dans toute sa grandeur.

    Finalement, en revenant, elle retomba à ses côtés. Face à la jeune femme, il était comme collé à son regard. Caterina avait finalement posé ses lèvres sur les siennes. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il se sentait à l'aise dans cette situation, mais il retrouvait d'autres moments similaires. Après tout, tellement de personnes avaient besoin de parler, de se confesser et de verser quelques larmes. Alors pourquoi pas enfin donner tous l'amour qu'on a pour une personne. Il ne souriait pas, mais son visage affichait un soulagement visible. Il avait réussi à l'atteindre et à voir les sentiments qu'elle avait pour lui. Après quelques minutes d'un silence serein, agréable à écouter, Caterina se redressa doucement. C'est comme si elle subissait un retour à la réalité désagréable. On pouvait désormais lire l'embarras sur son fin visage. D'une main, elle écarta quelques mèches de cheveux puis plongea ses yeux dans ceux du jeune homme. Sans crier qu'elle gare, elle prit la fuite. Un caillou. Un obstacle. La jeune femme chuta sur le sol.

    Paniqué, le jeune homme se releva d'un seul coup et se précipita vers la douce. Il la souleva doucement à la force de ses bras et la porta dans les airs, sur ses bras fins d'artiste. Inquiet, il inspecta des yeux la jeune femme. Puis, approchant son visage du sien, Hugh ferma doucement et posa ses lèvres sur la joue chaude de la jeune femme. Ben oui, vous croyiez quoi ? C'est pas un hystérique non plus. Quoi qu'il en soit ce baiser était intense, un baiser des plus chaleureux. Non pas de ceux pour dire bonjour mais ceux qui sont gorgés de sentiments de toutes sortes. a seconde suivante, oubliant temporairement les regrets futurs, il posait ses lèvres sur celles de la jeune fille. Tout d'abord sur de lui, il était presque soulagé d'avoir accompli ce geste. Gagnant peu à peu en confiance, il prit l'initiative d'entourer le visage de la demoiselle aux cheveux blonds de ses mains. La fraîcheur du visage agit sur lui comme un trop violent retour à la réalité. Ouvrant brusquement les yeux. Considérant qu'il avait profité de la confiance que lui avait accordé Caterina. Que dire maintenant ? S'excuser ? Cela semblait si vain... Après tout, elle avait commencé le jeu alors pourquoi ne pas continuer ainsi et pourquoi devait il s'excuser ? Sans se poser plus de questions, il enchainait doucement des douceurs toutes plus passionnelles les unes que les autres. Un baiser n’a pas besoin d'être profond pour procurer du plaisir et amener le désir d'en faire plus. Pourtant il était aller plus loin et en avait donné deux dans de beaux papiers cadeaux. Goûtez ses lèvres, humez-en l'odeur, savourez l'instant. La caresse des lèvres donne de plus un aperçu sur la capacité de chacun à donner et à recevoir du plaisir. Embrasser, c’est tout un art. Cependant, il n’existe pas de règles en matière de baiser, ni de baiser standard : l’essentiel est d’y mettre son cœur. Mais tout deux, qui n'avait fait que se rencontrer, s’apprivoiser, se soulager, se regarder, faisaient de leurs baisers des milliers de tableaux fabuleux.

    Il se retrouvait libre de faire les mouvements qu'il avait voulu effectuer mais qu'il n'avait pu faire quelques secondes auparavant. Il se trouvait encore trop lent mais s'en souciait peu. Il posa ses mais surs hanches de la jeune femme. La trouva très mince. Puis descendit jusqu'à sa taille. Il mesurait à quel point Caterina était une belle femme et commençait à comprendre l'effet qu'elle avait sur lui. En même temps, le désir qu'il ressentait à son égard était simplement celui d'un jeune homme face à une très belle femme. Cette sensation, il l'avait déjà ressentie auparavant. Et cela le rassurait. Mais pourquoi alors était-ce différent ? Comment était-ce différent ? Il ne comprenait pas ou alors ne voulait pas comprendre. Et pour le moment, il ne voulait pas répondre à toutes ces questions. Il voulait que cette situation ressemble à toutes les autres... Il voulait oublier ce poids dans sa poitrine. Il voulait empêcher des mots qui lui brûlaient pourtant les lèvres de sortir. Ce baiser était peut-être venu à point.... Il avait le mérite de lui donner une bonne raison pour ne pas dire ce qu'il voulait dire. Le voulait-il d'ailleurs ?
    Raffermissant la pression qu'il avait sur la taille de la jeune fille, il retourna la situation et plaqua le petit corps sur l'herbe au bord du lac. Il esquissa un petit sourire faussement contrit, discrédité par son regard brûlant avant de laisser échapper :

    « Vous êtes une perle mademoiselle, je suis heureux d'avoir de l'amour pour un astre aussi beau... Je vous a... Mon cœur est à vous...»

    Et enfin, lentement, il repense à ce qu'il s'est passé depuis le début de leur rencontre en ce jour... Il penche la tête vers la danseuse blonde, replonge son regard dans le sien. Fouille un peu. A un déclic. Il se revoit devenir fou. Il se revoit l'embrasser la première fois et s'en vouloir. il se revoit la dévorer du regard... Et ensuite plus concrètement. Il écarquille les yeux une seconde. Puis son visage se décrispe, se radoucit, il ferme les yeux et soupire de soulagement. L'a-t-il admis ? A-t-il admis qu'il l'aimait ? Oui pour l'instant. La folie du moment ne lui permet pas de tout réaliser d'un coup. Peut-être plus tard, se frappera-t-il la tête contre les murs dans l'espoir de se comprendre. Ou peut-être fera-t-il pire... Mais pour l'instant, il est serein. Il sait ce qu'il fait. Tout lui semble clair et il comprend parfaitement ce qu'il ressent. Doucement, il se redresse et aide Caterina à se relever à son tour puis serre les deux petites mains entre les siennes, beaucoup plus grandes avec un regard doux et calme.
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MessageSujet: Re: Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti   Dans l'art de méler lac des cygnes et une danseuse... | Caterina E. de Visconti Icon_minitimeLun 31 Oct - 16:50

J'avais faim et voilà maintenant plusieurs jours que mon ventre criait famine. La vie d'un enfant était vraiment difficile et je m'en rendais compte chaque jour. Il y a un moment que je n'ai point volé un nobliaux ou même sur les étales du marché, je crois même que les londoniens m'ont repéré, ce qui montre ma malchance. Comment voler si votre visage est connu de tous. Je n'étais qu'un marmot, j'aurais pu très bien continuer ma vie paisible à piquer dans les poches des passants, mais voilà, il avait fallu qu'un soldat de monsieur le roi m'attrape. Ce jour-là, j'ai cru que ma vie allait prendre fin, dire que j'étais si jeune et que j'avais encore l'avenir devant moi. Heureusement, j'ai pu m'enfuir, en me débattant et frappant dans un endroit sensible de la gente masculine, une fois à terre, j'ai couru le plus vite possible, loin de Londres, loin de mon garde manger, loin de tout.
J'ai commencé par faire un détour à Landscape Village, pensant pouvoir y trouver quelques nourritures, pour me remplir le ventre, mais les habitants se sont révélés aussi pauvre que moi. La malchance allait continuer, quand j'ai été roder auprès de quelques domaines, là encore je me suis fait prendre. De cet événement, mes fesses s'en souviennent encore.

Après mes nombreux déboires, je me réfugiais donc dans une forêt, là où je pouvais me nourrir en mangeant quelques fruits. Mon ventre souffrait moins, mais je me sentais plus faible, il me fallait donc de la nourriture, de la vraie et pour elle, j'étais prêt à tout.
La journée était belle et je m'approchais du lac, ce lac qui était très riche en poisson. D'ailleurs, je m'étais montré mauvais pêcheur, vu que je n'avais pu me nourrir de la chaire tendre d'un poisson. Pas grave, un couple de jeunes gens étaient là et vu leurs vêtements, ils n'étaient pas vraiment pauvres.
A pas de loup, je m'approchais alors, écoutant distraitement leur conversation. L'appel de la fin était bien trop important pour que je m'occupe de choses aussi futiles. Les buissons me servaient de cachette, voilà pourquoi les deux amoureux ne me virent pas. Intérieurement je ricanais, puisque j'étais sûr de mon coup et que cette fois-ci, j'allais enfin pouvoir me nourrir convenablement.
Je sortis alors de ma cachette et m'approchait de la demoiselle, qui était bien trop occupé avec l'homme. Tel un lapin, je jaillis et j'attrapais une bourse bien pleine de la blonde, laissant tomber, sans prendre garde, sur sa jupe une rose séchée que j'avais gardé en souvenir d'une petite voleuse que j'appréciais beaucoup.
La perte de la fleur ne m'attristerait pas vraiment, puisque je venais de voler à la fille, 1000£, de quoi pouvoir subvenir à mes besoins pendant longtemps.
Par contre, ce que j'aurais aimé voir, c'était la tête des deux jeunes gens, une fois que j'ai commis mon acte, les dérangeants volontairement. Tant pis, il valait mieux que je quitte l'endroit, avec que je ne me fasse prendre, comme à Londres.
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