12 août 1512.
C'est à cette date que débute l'histoire de Marianne Foster. Une histoire comme il en existe tant d'autres, mais dont les épisodes ne se ressemblent pas. Comme tout le monde, il y a eu des hauts et des bas, des choses biens comme des choses malles. Mais ça, vous verrez part vous-même...

C'est donc ce fameux jour que la descendante des Foster vit pour la première fois le jour. C'était le premier enfant de Richard et de sa femme Catherine, mais aussi le dernier. En effet, cette naissance fatigua grandement la jeune maman, qui ne serait certainement pas capable de donner la vie à nouveau sans y laisser la sienne. Ce ne fut pas un petit garçon qu'elle mit au monde, mais une petite fille, à la grande joie de son cher père. Pourtant, les filles étaient sans nuls doutes moins désirées que l'autre sexe : il fallait les marier, avoir une dot assez solide pour un mariage arrangé... etc, ce qui n'était pas le cas d'un garçon, ayant plus d'indépendance. Cette petite bouille aurait dû, dans l'ordre des choses, être considérée plus comme un fardeau qu'autre chose ; il n'en fut rien. Pendant les premières années de sa vie, Marianne reçut l'éducation d'une princesse : elle apprit à être « une femme » par sa mère et sa gouvernante qui lui faisait apprendre le calcule ou des choses essentielles de la vie. Des leçons que l'on garde généralement pour des futurs hommes. Mais pourquoi priver la jeune miss d'un apprentissage digne de ce nom, hum ? La demoiselle commença à montrer une passion pour la lecture et les chevaux. Lors de ses temps libres, il lui arrivait d'aller s'asseoir sous l'arbre dans le parc où se trouvait les destrier appartenant à la famille. Elle s'attacha tout particulièrement à l'un d'eux : Apollon. Ce magnifique cheval était brun avec une tâche blanche sur sa tête, comme s'il s'agissait d'une tâche de naissance. Ce fut lui que la jeune fille monta en premier. Dès ses premiers cours d'équitation, il se montra incroyablement doux envers sa cavalière : ils s'étaient adoptés l'un et l'autre. Depuis, la moindre de ses ballades ou ses déplacements, elle les passa avec cet animal qu'elle adorait.
A croire que le destin jouait contre eux....

Marianne n'avait que treize ans lorsqu'elle être complètement détruite. Son perdit fut destitué de ses terres. Les Foster ne purent garder qu'une petite partie de leurs biens ainsi que leur manoir. C'est à peine s'ils perdirent toutes leur fortune... Ce qui fit le plus mal à la brunette, c'était certainement sa séparation avec Apollon : ils n'avaient plus assez de terre pour pouvoir les laisser gambader, et encore moins de moyens pour pouvoir s'en occuper, ils avaient été donc obligés de les revendre à un bon prix, néanmoins. Bien qu'elle ait su rester dure face à cet événement, sa mère, elle, n'a pas pu tenir. Elle est morte quelques mois après que tout leur soit enlevé. On pense que la cause de sa mère était la fatigue, accentué par le stress, mais on en ai pas encore sur aujourd'hui. Son père s'affaiblit par cette perte d'un être cher. Sa fille, quant elle, grandit davantage et comprit que la vie n'était pas toujours clémente avec les gens de bien. Elle comprit également qu'elle était la seule personne à pouvoir veiller sur son père, qui commençait à vieillir.

Se balader avec une arme, ou du moins avec un objet servant à vous défendre, devint presque une habitude. Les voleurs de bas étages vous substituant de votre bourse au marché devenait de plus en plus fréquents, c'est pourquoi miss Foster prenait ses précautions dès qu'elle sortait en compagnie de son père, peu apte à se défendre tout seul. Ce que ce dernier ne savait, c'est qu'en secret, sa fille s'entraîner à manier une épée avec un jeune garçon du village. Tout deux étaient très amis. Malheureusement, lui et sa faille durent partir loin de Landscape, mais Marianne continua à s'entraîner toute seule. Plus les années passèrent et plus elle devint forte. Une nuit, leur maison manqua de se faire voler par un groupe de voleur pensant qu'elle appartenait à une famille riche. Elle n'hésita pas à les remettre à leur place et à les faire fuir. Ce que la miss ignorait, c'était qu'un homme du nom de James Malloy l'avait vu à l’œuvre. Ce dernier lui proposa d'être son professeur, afin qu'elle devienne encore plus performante, ce qu'elle accepta. Cependant, les cours du jeune homme prirent fin lors de la mort de sa femme. Souhaitant l'aider, elle s'est promit d'être toujours présente si jamais il avait besoin de soutien ou d'une quelconque aide suite cette mort qui, elle le savait, toucha particulièrement son professeur de quelques mois.

Les pauvres ne se comptaient plus sur les dix doigts de la main à Landscape, comme ailleurs dans l'Angleterre. Marianne sentait que quelque chose allait mal pour eux et que tout devenait de plus en plus difficile. Elle se mit en tête de les aider comme elle le pouvait, en leur apportant de la nourriture afin de nourrir leur famille. De temps à autre, il arrivait qu'elle en héberge certains chez eux et qu'elle soigne des enfants mal en point. Cela la révoltait de voir que les familles nobles des alentours ne prêtait pas une main forte pour ceux, grâce à qui, ils avaient de quoi remplir leur ventre déjà bien bombés... ! Les pauvres faisaient la richesse du royaume de part leur travail, mais aussi leur sacrifice. Personne ne s'en souciait, sauf elle. Prenant sur elle, la jeune femme commença à avoir des excès de rébellion et n'hésitait pas à dire ce qu'elle pensait d'eux aux nobles se comportant comme des monstres avec ces pauvres hommes. Alors qu'elle venait de donner du pain et des fruits à une famille, et vit une certaine Svanhilde Pretorian se faire jeter de Devonshire. E parlant un peu, les deux jeunes femmes sont devenus proches et Foster s'est mise en tête de l'aider à revoir sa sœur en s'introduisant dans la demeure, quitte à aller contre les traditions. Elle laissa même avant les bonnes manières de côté...

Cependant, elle devait s'occuper de quelque chose que le bien des autres : son avenir. Plusieurs hommes sont venus lui demander sa main, sans sucés. Pour la plupart, elle les connaissait : ils collectionnaient bon nombre de maîtresses et souhaitaient uniquement s'unir à elle pour le bon vouloir de leur famille. Marianne n'était pas un objet que l'on baladait pour faire beau, et ça, elle le faisait bien comprendre. A 24 ans, elle est surnommée « la pucelle » par la plupart des hommes ne l'appréciant pas. Finira-t-elle vieille-fille ? Peut-être, mais pas sûr. Un certain Lord Guildford Fleming lui a demandé sa main il y a peu de temps. Elle ne le connaît pas plus que ça, si ce n'est sa réputation de bagarreur. Ne lui ayant toujours pas donné de réponse positive ou négative, la miss compte voir comment leur relation évolue...

   

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