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| [DEFI] - Les femmes peuvent aussi être des superwomen (en cours) | |
| Auteur | Message |
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The Majestic Rose Admin
♣ Messages : 279 ♣ Livre Sterling : 755 ♣ Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: [DEFI] - Les femmes peuvent aussi être des superwomen (en cours) Dim 22 Jan - 12:58 | |
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Les femmes peuvent aussi être des superwomen _________________________________________________
La vie d'une femme n'était pas facile, surtout avec les hommes. Ceux-ci imaginant que la femme est beaucoup plus faible, n'hésites pas à se croire tout permis et à venir les importuner. La jeune Ellen était une servante dévouée, ainsi il était normal, qu'elle obéisse aux ordres de sa maîtresse et de partir tôt le matin pour aller lui chercher une précieuse commande chez un parfumeur. Ellen n'avait pas encore eu le temps de se rendre dans la boutique, qu'un homme complètement ivre, sûrement après une nuit bien arrosée, vint l'importuner. Les mots de l'homme était vraiment indécent, surtout qu'Ellen l'arrivait pas à se soustraire de sa poigne. Cependant, une personne qui pouvait la sauver ne se trouvait pas loin, c'était Meredith Ertz qui passait elle aussi par là et qui avait entendu les cris de la jeune fille...
CONSEILS ♦ Voilà votre situation, je vous conseille de jouer celle-ci tout d'abord. Ellen tu devras être la première à poster un RP, puisque tu es celle qui se fait attaquer. Par la suite, c'est Meredith qui enchaînera. Meredith ta réaction sera complètement libre, tu pourras soit aider Ellen, soit avoir peur et ne pas le faire. Si vous avez besoin de l'intervention de The Majestic Rose pour jouer l'ivrogne, n'hésitez pas à m'envoyer un MP.
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| | | Ellen Baker Ellen • La maladresse chez moi, c'est tout un art
♣ Messages : 169 ♣ Livre Sterling : 440 ♣ Date d'inscription : 15/11/2011 ♣ Age du personnage : 21 ans ♣ Profession : Femme de Chambre
| Sujet: Re: [DEFI] - Les femmes peuvent aussi être des superwomen (en cours) Lun 23 Jan - 21:02 | |
| Parfois je me demande bien si quelqu'un ne dirige pas notre vie pour que nous ayons un certain cota de problèmes. Non, je ne parle pas de Dieu, ni de la Providence, juste un homme invisible qui aimerait vous jouer des tours et si c'était le cas, je crois bien que le mien était particulièrement exaspérant. Bien entendu j'étais naturellement maladroite, on ne cessait pas de pas de me le répéter toute la journée mais c'est-ce qui faisait mon charme. Mais parfois je me mettais dans des situations si compliquées que je m'en étonnais moi-même.
C'est justement ce matin, je me levais comme à mon habitude vers les cinq heures, m'habillais d'une tenue simple et pratique, me préparais, faisais chauffer le petit-déjeuner de ma maitresse et commençais à faire le ménage dans l'appartement. Une mâtiné parmi tant d'autres, monotone et tellement agréable à la fois. J'aimais avoir mes petites habitudes sans pour autant m'imposer chez les gens. Mlle Haydn arriva dans la cuisine qui faisait office de salle à manger contenant une table assez grande pour deux personnes. Je mangeais donc avec elle, ce n'était pas une bonne habitude, car j'étais de rang inférieur, mais comme nous étions souvent toutes les deux le matin nous nous permettions, ou devrais-je dire, Mlle Haydn me permettait de manger avec elle. Mon déjeuner fut simple, un morceau de pain avec du beurre et un verre d'eau. J'allais quitter la table pour préparer la tenue de Milena, qui était toujours en robe de chambre, quand celle-ci me demanda de passer chez le parfumeur, car elle avait fait une commande qui devait arriver aujourd'hui. J'opinais du chef, enlevant mon tablier et enfilant mes sabots, ma veste et ma coiffe que je n'avais toujours pas mise.
Je partis donc dans les rues de Londres. Cette ville était toujours aussi grande et sale que le jour où j'étais arrivé, mais les choses avaient changé depuis ce jour-là ! Je n'étais plus le vulgaire joujou d'un voyou dont je m'étais bêtement amouraché. Quelle idiote j'avais été ! Dire que ma famille m'avait prévenu et que je l'avais ignoré en partant avec cet imbécile de petit vaurien de pacotille ! Je remarquais que j'avais accéléré mon pas en pensant à « lui ». Je ne supportais pas de dire son prénom si ... si ...Bref vous m'avez compris. Je ralentis donc, mon panier à la main et la légère brise fouettant mon visage rouge à cause du froid. J'essayais de ne pas me souvenir de cet homme qui a changé ma vie. En même temps je ne pouvais pas me plaindre ... je vivais au chaud, je mangeais bien et je connaissais beaucoup de monde. Mais le fait que ma famille me voit à présent comme une mauvaise fille me serrait le coeur. Les larmes montaient aux coins de mes yeux, mais reniflant un bon coup j'évacuais ma tristesse et repris un grand sourire.
Arrivant enfin à la rue que m'avait désigné Mlle Haydn, j'aperçue un homme se diriger vers moi. Il bousculait les gens se trouvant sur son passage et titubait. Il était ivre. Je soupirais, un long soupir à fondre l'âme. Voilà, ça m'arrivait encore, j'allais encore avoir à faire à un vieux malotru doublé un ivrogne ...magnifique. Je continuais néanmoins ma route, espérant qu'il m'ignore et s'en prenne à une vieille orange pourrie trainant ma terre. J'adressais une prière silencieuse au bon Dieu et baissais mon regard sur les pavés de la rue. Soudain je sentis une main forte m'agripper le poignet et le lever en l'air. Je me tournais vers le goujat qui osait faire ça à une femme, mais la personne que j'aperçus me fit lever les yeux au ciel ...geste assez ironique j'en conviens. Je lâchais mon panier et essayais d'enlever mon bras avec ma main. Les doigts de l'homme était fermement serrés et n'avaient sûrement pas l'intention de se desserrer. J'avais beau crier que quelqu'un m'aide, personne n'osait lever la tête vers nous, pensant sûrement qu'il était mon père ou encore pire .. mon mari. Je réprimais une envie de vomir à cette pensée et continuais à me débattre tant bien que mal.
E.L.L.E.N - Mais allez-vous me lâcher, oui ! Je ne vous connais pas, lâchez-moi ! Aider-moi ! Au secours cet homme me fait mal ! Hu, hu...mmm, mais !
J'essayais de le mordre, mais au lieu de ça, ma mâchoire claqua à côté, résulta ma langue eu bien vite un goût de sang. Ah là là, Mlle Haydn n'aura pas son parfum à temps ! |
| | | Meredith Ertz Meredith: flamme d'espoir et de renouveau
♣ Messages : 98 ♣ Livre Sterling : 244 ♣ Date d'inscription : 04/01/2012 ♣ Localisation : Londres ♣ Age du personnage : 25 ans ♣ Profession : Servante
| Sujet: Re: [DEFI] - Les femmes peuvent aussi être des superwomen (en cours) Mar 24 Jan - 19:03 | |
| Le temps était agréable aujourd'hui. Meredith traînait dans les rues de Londres, observant les diverses activités des commerçants qui travaillaient sans relâche pour satisfaire les besoins des citoyens de classe aisée. Du matin au soir, une activité sans pareille faisait vivre la ville et il avait toujours quelque chose ou quelqu'un à observer, pour le plus grand plaisir de Meredith. Assise par terre au pied d'une boulangerie d'où s'échappaient de délicieux fumets, la jeune servante ferma ses yeux et s'éloigna dans ses pensées et ses rêves, aussi loin de la réalité telle qu'elle puisse paraître. Elle se voyait dans une grande maison, entourée d'amies et de garçons aux corps de rêves, dans une robe magnifique remplie de pierre précieuse. Tout cela semblait si loin et inaccessible pour elle.
Au bout de quelques minutes, elle se redressa et défroissa sa robe. Si elle traînassait plus longtemps, sa maîtresse lui ferait subir un châtiment que Meredith ne connaissait que trop bien. Battue, puis enfermée dans un placard couvert de toiles d'araignée, elle serait privée de nourriture pendant plusieurs jours. Meredith détestait sa vie, et l'injustice qui la rendait si dure rendait son humeur encore plus morose. Une cliente vêtue pauvrement sortit de la boulangerie, un paquet à la main. Sans doute la servante d'un quelconque noble de la ville. Meredith se pu s'empêcher de sourire. Ça devenait même trop facile. Elle ramassa une pierre et la lança à quelques mètre de sa proie, une pierre qui atterrit sur la tête de quelqu'un qui poussa un cri et lâcha les sacs qu'il portait. La proie tourna la tête pour observer la scène et Meredith en profita pour voler quelques petits pains dans le sachet, ni vu ni connu. Elle savait que la jeune fille serait sévèrement punie et serait accusée à tort, mais dans cette ville régnait la loi du plus fort, et Meredith avait appris à ne plus laisser aller ses émotions.
Elle se mit ensuite en route, traînant légèrement le pas pour regarder les magasins aux vitrines alléchantes. Puis tout à coup, elle entendit un cri de femme, un peu plus loin devant elle. Un ivrogne était accroché au bras d'une jeune femme, mais celle-ci se débattait comme une diablesse, mais vu son allure frêle, elle n'avait presque aucunes chances de s'en sortir seule. Meredith observa les passants autour d'elle. Tous observaient la scène, certains gênés, d'autre amusés par la situation, mais personne ne levait le petit doigt pour aider cette jeune fille. Etait-ce vraiment ça qu'était devenu Londres? Une ville où plus personne n'a de pitié et de gentillesse? Tout le monde ne pense plus qu'à son statut et à son argent, et ceux qui n'en ont pas font lèche les bottes de ceux qui peuvent leur en donner. Meredith ne mit pas longtemps à prendre son choix. Elle remit ses cheveux derrière ses oreilles et se fraya un chemin entre la foule. Rassemblant sa force et la haine qu'elle avait accumulée au cours de la journée, elle serra son poing et l'envoya dans la figure du malotru. Celui lâcha la jeune fille et recula, choqué et peut être un peu sonné. Meredith avait beau être une femme, elle savait avoir de la poigne quand il en fallait. Les gens autour d'eux exprimèrent quelques paroles que Meredith ne saisit pas, avant de se disperser et d'oublier la scène qui venait de se dérouler sous leurs yeux. La jeune servante se tourna ensuite vers la jeune fille et sourit en lui montrant son poing.
Meredith: Il ne faut pas avoir peur de s'en servir de temps en temps. Dit-elle, avant d'essuyé sa main sur un pan de sa robe. Je m'appelle Meredith. Ces hommes sont tous des ordures, et mériteraient d'être enfermés comme des chiens!
Elle n'avait pas réfléchit avant de parler, et maintenant elle le regrettait un peu. Ses propos étaient un peu déplacés surtout qu'elle ne savait même pas à qui elle parlait, mais la franchise faisait partie d'elle, pour le meilleur et pour le pire...
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| | | Ellen Baker Ellen • La maladresse chez moi, c'est tout un art
♣ Messages : 169 ♣ Livre Sterling : 440 ♣ Date d'inscription : 15/11/2011 ♣ Age du personnage : 21 ans ♣ Profession : Femme de Chambre
| Sujet: Re: [DEFI] - Les femmes peuvent aussi être des superwomen (en cours) Ven 27 Jan - 20:37 | |
| Je me débattais autant que je le pouvais, mais l'homme était beaucoup plus fort que moi, sa main serrant mon poignet avec insistance. Pourquoi fallait-il toujours que ces genres de choses m'arrivent tout le temps ? Les rues de Londres ne manquaient pas de femme plus jolies ou plus intelligente, mais le sort s'acharnait contre moi. De plus, les passants ne me regardaient même pas, ils préféraient leur chaussures ou leur compagnon plus ou moins discret, seul quelques curieux s'arrêtèrent pour regarder. J'avais envie de les chasser à cou de pieds aux fesses, mais au lieu de ça je cessais de me balancer partout de peur de me casser quelque chose à cause de cet ivrogne. Mon regard se posa sur lui avec une pointe d'exaspération et de clémence, mais au lieu de cela, c'est de la peur qui apparut. En effet son visage est rougeaud et ses dents pourries par l'excès de je ne sais quelle substance. Ses yeux étaient injectés de rouges et son haleine ... Je retins une énorme envie de vomir mon petit-déjeuner, avalant avec difficulté ma salive.
Que pouvais-je bien faire ? Le mordre ? Ma langue était encore endolorie par mon précédent essaie. Le frapper ? Je n'avais plus de force qu'une enfant de dix ans. L'insulter ? Cela ne servirait qu'à l'énerver davantage. Un affreux bourdonnement résonnait dans mes oreilles et je n'entendis pas les pas de la personne qui envoya un énorme poing dans la figure de mon agresseur. Celui-ci, encore sous l'effet de l'alcool, tomba à terre avec un gros : boum. Je restais bouche bée, ne comprenant pas très bien ce qui venait de se passer. Mes yeux restaient fixés sur l'homme qui était étendu par terre, tendit qu'une jeune femme s'approchait de moi. Ma main frotta mon poignet endoloris, quand je réussis à sortir de ma torpeur momentanée. Je levais la tête vers la demoiselle et la regardais comme si c'était le bon dieu en personne. Les passants discutèrent entre eux de la scène qui venait de se produire puis se dispersèrent dans les rues suivantes.
M.E.R.E.D.I.T.H - Il ne faut pas avoir peur de s'en servir de temps en temps. Je m'appelle Meredith. Ces hommes sont tous des ordures, et mériteraient d'être enfermés comme des chiens!
Je fis un pas dans sa direction pour la remercier chaleureusement, quand un pan de ma robe me fit trébucher. Je me rattrapais de justesse à une petite fille crasseuse qui demandait l'aumône. Pauvre petite ... dire qu'il y a peu je faisais la même chose ! Je lui souris et regardais avec prudence ma sauveuse. Qu'allait-elle penser de moi maintenant ? Douée comme j'étais, j'allais la faire fuir en moins de deux. Mes joues s'enflammèrent et je m'approchais d'elle en relevant légèrement ma robe pour ne pas faire de gaffe.
E.L.L.E.N - Oh, oui! Je suis tout à fait d'accord ... ils sont tellement pitoyables ! Je jetais un regard à l'homme gisant à nos pieds. Enchantée, moi c'est Ellen. Je lui serrais la main avec un enthousiasme exagéré. Merci beaucoup, beaucoup pour ton aide ! Les londoniens ne sont pas très motivés pour sauver les femmes du peuple et encore moins quand celles-ci sont sous l'emprise d'un horrible ivrogne. M'enfin, heureusement que tu étais là.
Je lui fis mon sourire le plus chaleureux possible. Meredith avait l'air gentil et ma foi très franche, ce qui ne me dérangeait pas. Je le vais mon bras fin et lui montrais.
E.L.L.E.N - Ce n'est pas avec ça que je vais pouvoir assommer un homme de cette taille ... Bien que j'en mourrais d'envie, crois-moi !
J'étais très heureuse qu'elle soit venue à ma rescousse, quand mon cerveau me fit une réflexion assez désagréable.
E.L.L.E.N - Mais, heu, ..au fait, pourquoi as-tu fait ça ? |
| | | Meredith Ertz Meredith: flamme d'espoir et de renouveau
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| Sujet: Re: [DEFI] - Les femmes peuvent aussi être des superwomen (en cours) Mar 31 Jan - 21:16 | |
| Meredith se surprit à observer la jeune femme, d'un air assez envieux. Elle était vraiment jolie, et s'elle avait partie de l'aristocratie, elle aurait été LA femme à épouser. Ellen était d'une finesse exceptionnelle, jusqu'au point au Meredith se demanda comment elle tenait debout et ne se laissait pas emporter par le vent londoniens. Ses yeux étaient comme animés par une flamme, et c'est en la regardant ainsi que Meredith comprit pourquoi cet homme s'en était-il prit avec elle. Ellen tendit le bras et le montra à la jeune servante, qui sortit de ses pensées pour reprendre la conversation.
Ellen: Ce n'est pas avec ça que je vais pouvoir assommer un homme de cette taille ... Bien que j'en mourrais d'envie, crois-moi ! Mais, heu, ...au fait, pourquoi as-tu fait ça?
Meredith répondit du tac au tac, elle n'avait rien à cacher, et elle n'avait pas envie de faire fuir Ellen aussi vite. Les gens du peuple avaient eux aussi le droit de se lier d'amitié entre eux, d'avoir une vie malgré leurs obligations quotidiennes.
Meredith: Pourquoi? Et bien, simplement parce que si ça avait été moi à ta place, j'aurais aimé être sauvée. Personne ne devrait avoir à subir ce genre de comportement. Même s'ils sont commis par un noble. *Surtout, si c'est un noble* Songea-t-elle.
Le ventre de la servante se fit soudain entendre. La faim était une chose que Meredith côtoyait régulièrement mais qu'elle ne pouvait supporter. Elle regarda Ellen puis elle prit son bras et l'entraîna dans une ruelle. Une idée avait germé dans sa tête, une petite idée, qui serait bénéfique à elle comme à sa nouvelle... Complice? Meredith leva la tête avant de regarder Ellen dans les yeux, elle savait à ce moment qu'elle lui apparaîtrait confiante et sereine.
Meredith: Tu es comme moi non? Est-ce ... Est-ce qu'on t'a déjà appris à voler dans les boulangeries? Tu sais, tous les petits pains qui sentent chauds et qu’on n’a pas le droit de manger. Moi je trouve ça injuste, et pour rétablir l'équilibre, je me permets d'en emprunter quelques fois.
Elle sourit et posa ses mains sur ses hanches, une lueur de carnivore dans le regard. Elle devait sans doutes faire un peu peur à voir, aussi espérait elle ne pas avoir trop effrayée Ellen par ses manières pour le moins singulières.
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| | | Ellen Baker Ellen • La maladresse chez moi, c'est tout un art
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| Sujet: Re: [DEFI] - Les femmes peuvent aussi être des superwomen (en cours) Jeu 16 Fév - 13:43 | |
| La certaine Meredith m'observait avec un air envieux. Je ne savais pas pourquoi et je ne savais surtout plus où me mettre. Je n'aimais pas que les gens m'observent, comme si j'étais intéressante ... ce que je n'étais assurément pas. Je n'étais qu'une simple servante avec un degré pour les ennuis assez élevé, ce qui était extraordinairement exaspérant. C'est vrai, quoi ! Dès que j'allais quelque part, il fallait qu'il m'arrive quelque chose et pas forcément un truc bien, je peux vous l'assurer. Je souriais à ma sauveuse en montrant mes bras minces, elle répondit directement, elle semblait franche et vive ce que j'appréciais chez les gens de Londres.
M.E.R.E.D.I.T.H - Pourquoi? Et bien, simplement parce que si ça avait été moi à ta place, j'aurais aimé être sauvée. Personne ne devrait avoir à subir ce genre de comportement. Même s'ils sont commis par un noble.
Je sentis une immense joie parcourir mon corps. Oh que oui j'étais du même avis qu'elle, personne ne devait avoir à supporter les caprices des hommes ayant trop bu et aux jolies nobles un peu trop orgueilleuses. Je lui souris avec gentillesse.
E.L.L.E.N - Oh oui, c'est vrai ... Je n'y avais pas pensé.
Puis un énorme gargouillis venant du ventre de Meredith si fit entendre. J'étais à la fois étonnée et une soudaine envie de rire apparut dans mon esprit. Cela me rappelait quand j'étais seule dans la rue à espérer trouver quelque chose à manger où même à voler dans les échoppes de nourriture. J'avais bien honte aujourd'hui de mon comportement, mais j'y avais été obligée, je remerciais silencieusement le bon Dieu de m'avoir permis de rencontrer Mlle Haydn. Meredith m'attrapa par le poignet et m'emmena dans une rue se trouvant un peu plus loin, je gardais mes yeux sur l'ivrogne qui commençait à se réveiller.
M.E.R.E.D.I.T.H - Tu es comme moi non? Est-ce ... Est-ce qu'on t'a déjà appris à voler dans les boulangeries? Tu sais, tous les petits pains qui sentent chauds et qu’on n’a pas le droit de manger. Moi je trouve ça injuste, et pour rétablir l'équilibre, je me permets d'en emprunter quelques fois.
Mes yeux s'ouvrirent en grand et je la regardais surprise. Non je n'étais pas horrifié par son comportement, mais juste étonnée par sa réaction, elle paraissait fière de vouloir voler du pain...
E.L.L.E.N - Mais, euh ... Je comprends que tu ai faim, mais j'ai quelques pièces sur moi, je pourrais très bien te payer une miche de pain si tu le souhaites. Mais dis-moi ton maitre ou ta maitresse ne te nourrit pas ? |
| | | Meredith Ertz Meredith: flamme d'espoir et de renouveau
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| Sujet: Re: [DEFI] - Les femmes peuvent aussi être des superwomen (en cours) Ven 17 Fév - 22:09 | |
| Les yeux d'Ellen s'ouvrirent en grands. Elle ne s'attendait visiblement pas à ça. Meredith sentait dans son regard que ce n'était pas son genre, et sa phrase ne fit que le confirmer.
E.L.L.E.N - Mais, euh ... Je comprends que tu ai faim, mais j'ai quelques pièces sur moi, je pourrais très bien te payer une miche de pain si tu le souhaites. Mais dis-moi ton maitre ou ta maitresse ne te nourrit pas ?
C'était donc une servante du type classique. Le genre de fille gentille -souvent même un peu trop- qui obéit sans compter, sans se poser de questions, bref, une fille qui ne se torture pas l'esprit. Meredith aurait aimé être comme ça, mais elle n'était pas née comme ça et elle ne pourrait jamais rien y changé. Deux choix s'offraient à Meredith: Premièrement, elle acceptait l'argent et allait manger, tranquillement. Simple, rapide, efficace et sans danger. Soit elle refusait l'argent et l'entrainait avec elle pour lui apprendre quelques trucs et astuces bien pratiques, en essayant de la faire sortir, légérement, du droit chemin.
Meredith: Désolée si je t'ai choqué. Mais tu sais, voler les riches c'est amusant, surtout qu'ils le méritent largement. La chose que je haïs le plus c'est l'injustice. Hors, cette ville en est truffée.
La jeune servante se tut et observa autour d'elle, histoire de vérifier que leur conversation demeurrait privée. Puis, reprit, d'une voix plus basse qui devint presque un murmure.
Meredith: Il ne faut pas rester sans rien faire. Franchement, tu veux qu'on reste des simples servantes toute notre vie? Epuisées, maltraîtées, ignorées... Je sais que ce n'est pas en volant une miche de pain que ça changera quelque chose, mais ce petit geste me donne le courage de sortir de l'ombre pour revendiquer nos droits... Alors, tu es avec moi?
Meredith n'avait pas vraiment l'habitude de rencontrer des personnes de sa classe sociale. Peut être s'y prenait elle mal? Mais cette envie de révolution trotait dans sa tête depuis bien longtemps, et la flamme venait de se rallumer à cause de l'intervention de cet ivrogne. Dans sa tête, des milliers de pensées tourbillonnaient dans tous les sens, lui faisant oublier sa raison. Etait elle folle? Peut être un peu trop entousiaste en tout cas, pensait elle sans un coin de sa tête. |
| | | Ellen Baker Ellen • La maladresse chez moi, c'est tout un art
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| Sujet: Re: [DEFI] - Les femmes peuvent aussi être des superwomen (en cours) Dim 26 Fév - 11:04 | |
| Je sentis une légère lassitude s'installer chez Meredith. Oui, je n'aimais pas voler, je n'étais pas du genre à prendre quelque chose aux gens surtout s'ils ne m'avaient rien fait. Et puis gaffeuse comme je l'étais, ce n'était pas ça qui allait m'aider ! A coup sûr je faisais tomber ce que j'avais dans ma poche ou ma manche et après je me faisais prendre et l'on m'amenait chez les gens en armes. Non, je n'étais vraiment une aventurière et les évènements qui m'ont emmené à Londres m'ont largement suffis.
M.E.R.E.D.I.T.H - Désolée si je t'ai choqué. Mais tu sais, voler les riches c'est amusant, surtout qu'ils le méritent largement. La chose que je haïs le plus c'est l'injustice. Hors, cette ville en est truffée.
J'avais envie de sourire, mais je ne le fis pas. Non, sérieusement c'était drôle de voler les riches ? Personnellement, je n'avais jamais tenté, je ne les avais pratiquement jamais côtoyé, si ce n'est aux réceptions aux quelles Mlle Haydn assistait et encore la plupart du temps l'on m'ignorait. Je n'avais donc rien contre eux, mais je savais que beaucoup de Londoniens au service de noble se faisaient battre et ne mangeaient pratiquement pas, ce qui n'était en rien mon cas. Je me sentis soudain étonnamment chanceuse.
E.L.L.E.N - Tu ne m'as pas choqué, c'est juste que .. eh bien ta maîtresse ne te nourrit-elle pas ? Je sais que parfois ils peuvent être durs, mais quand même ... Alors, cela m'a surpris que tu veuilles voler une miche de pain. Et puis, je n'ai jamais tenté de voler les riches, chanceuse comme je suis-je serais morte depuis longtemps !
Meredith ne me répondit pas tout de suite observant les alentours. L'homme était toujours pas terre à émettre des grognements assez suspects. Je plissais mon nez de dégoût, les hommes étaient vraiment bizarres ! Pourquoi boire autant ? Ce n'est pas comme ça que l'on résolvait ses soucis. Je levais les yeux au ciel et croisais les bras sur ma poitrine.
M.E.R.E.D.I.T.H - Il ne faut pas rester sans rien faire. Franchement, tu veux qu'on reste des simples servantes toute notre vie? Epuisées, maltraîtées, ignorées... Je sais que ce n'est pas en volant une miche de pain que ça changera quelque chose, mais ce petit geste me donne le courage de sortir de l'ombre pour revendiquer nos droits... Alors, tu es avec moi?
Je réfléchis pendant quelques secondes à sa proposition. Elle ne savait pas à quoi s'attendre c'était évident. J'étais maladroite au pas possible et ça Meredith ne le savait pas, ce qui n'était pas à son avantage, mais je ne voulais pas qu'on me voie comme une poule mouillée. J'étais courageuse ! Mais pas assez téméraire pour le montrer.
E.L.L.E.N - Ben pas vraiment, mais je peux te dire que je suis fort bien lotie, ma maîtresse est très gentille et elle est plus une amie qu’une personne que je sers … Je ne sais pas. Je dois t’avouer que je suis très très trrrrèèèsss maladroite et je pourrais faire échouer ton petit plan de … révolution.
Je regardais la jeune femme et son regard si insistant me décida, je n’avais pas le cœur à refuser. J’opinais de la tête et me dirigeais vers la boulangerie qui se trouvait à quelques pas de la ruelle où nous nous trouvions. Je passais à côté de l’ivrogne et vis qu’il commençait à se relever, j’accélérais mon pas pour ne pas qu’il m’aperçoive. Mlle Haydn n’allait pas avoir son parfum à temps c’était certain ! |
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| Sujet: Re: [DEFI] - Les femmes peuvent aussi être des superwomen (en cours) | |
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