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 EVENEMENT 01 ♣ " Mariage à la cour "

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Guildford Fleming
Guildford Fleming

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MessageSujet: Re: EVENEMENT 01 ♣ " Mariage à la cour "   EVENEMENT 01 ♣  " Mariage à la cour " - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Juil - 16:52

En adéquation parfaite avec le duc, le regard iceberg de Gui croisa un instant celui tout aussi clair de son ami, pour l’occasion camarade d’infortune. Etonnant, comme ils parvenaient à se comprendre, n’est-il pas ? C’était comme si un fil les reliait, un même élan, un pragmatisme à toute épreuve censé sauver ceux qui pouvaient l’être encore. Pour le coup, le Lord acceptait de recevoir des consignes, ou plus exactement d’accorder à leur instigateur son concours afin de mettre en pratique des idées qu’ils partageaient tous deux, eux le duo de gens compétents parfaitement au courant des choses à mettre en place lors de semblables mouvements de foules. Les hommes de la soirée, mes amis ! Et entourés de damoiselles aussi éplorées qu’échevelées dans leur course folle afin de se mettre à l’abri, s’il vous plaît. Dieu merci, autour de Fleming demeuraient le Roi, bien entendu, ainsi que quelques sentinelles dont le taux d’énervement ne constituerait certainement pas un avantage. Pour le reste, il n’y avait là que corsets et longues robes, le tout aux yeux rouges, et pour certaines à deux doigts d’éclater en sanglots. Pour un peu, Gui aurait parfaitement compris pourquoi William s’était empressé de replonger dans la mêlée. Mais c’était vrai qu’il y avait sa douce Anya à sauver, et mentalement, son camarade lui souhaita bonne chance. Ah, l’amour… Pour le coup cependant, notre grand admirateur de la gente féminine –excusez du peu- qu’était le bien né n’aurait pas une minute à lui afin de contempler d’un air blasé, ou du moins chercher à admirer entre les courses effrénées des invités, à quel point son allié se révèlerait d’un chevaleresque romantique : Henri VIII n’en aurait pas la patience, et une œuvre d’organisation devait au plus vite voir le jour, afin d’éviter que certains ne se prennent sottement pour des héros, ou que ces dames défaillent en pleine émeute.

-Gardes, passez devant, hallebarde à la main ! reprit Gui comme un écho à ce que Cavendish avait entrepris de débuter, si bien que l’attention revint sur lui, laissant celui qui avait eu l’insigne honneur d’être remercié en personne par la nouvelle reine être avalé par la débandade. Viendront par la suite ces messieurs.

Par ce terme, l’aristocrate désignait ses semblables, personnes d’ordinaire d’une frivolité proprement irritante, mais qui à présent n’en menaient pas vraiment large. Les fards coulaient, les expressions se diluaient en un imbroglio de crainte et d’attente fébrile, et même la lueur des leurs yeux, tantôt légère et amusée, n’avait plus à présent que la morne teinte d’un fantôme au prise avec une frayeur encore bien vive. Le britannique le savait, si tout c’était déroulé comme tous l’avaient attendu, ces êtres superficiels l’auraient pris de haut, lui l’homme du Nord, le barbare non civilisé vivant encore dans une forteresse héritée du peu altier Moyen-âge, obtus d’esprit et sans aucune trace de bon goût. À leurs yeux, il aurait été la bête fauve, inapprochable, qu’on osait à peine railler sous cape, de crainte de s’attirer son courroux aussi destructeur qu’imprévisible. En cet instant, tandis que leur petit monde de luxe et de poudre aux yeux s’autodétruisait lentement autour d’eux, ils avaient ravalé leur vanité, et n’attendaient qu’une chose de cette créature autrefois victime de leurs odieux préjugés : qu’elle les sauve, les guident loin de toute cette horreur. Le pouvoir possédait cette magie de retourner les cœurs sans mal, de changer la plus mauvaise des donnes pour métamorphoser le crapaud en blanche colombe. Là encore, le temps manquait afin de savourer à sa juste valeur ce retournement de situation prouvant à quel point la nature de ces imbus d’eux-mêmes se révélait pitoyable lorsque l’heure de se battre sonnait.

-Si Vos Majestés acceptent de bien vouloir leur emboîter le pas… repartit Guildford, employant cette fois un ton bien moins directif, son interlocuteur ayant la possibilité d’écarter d’un revers de la main ses recommandations.

Après tout, l’anglais ne possédait ni titre ni charge lui permettant de donner des ordres à qui que ce soit ici… Le silence qui répondit à son injonction respectueuse, ainsi que le bref coup d’œil dont le gratifia le monarque avant de revenir à sa jeune épouse, furent pourtant pris pour un assentiment par le nouveau chef des opérations. Que son idée soit judicieuse –bien nés et militaires en avant afin d’assurer plusieurs rangs de défenseurs là où Gui ne pourrait être s’avérait le seul compromis possible-, que l’un des régnants les plus puissants d’Europe soit en train de revoir à la hausse ce qu’il pensait de la personne présentement en train de veiller sur sa vie et celle de ses proches, ou encore que la tête couronnée n’en ait strictement eu rien à faire, le tacticien n’en avait cure, et encore bien du pain sur la planche. Pour cette fois, intérêt personnel se mêlerait à la confection du bien de tous.


-Mesdames, vous suivrez en queue de colonne, tandis que je fermerai la marche et assurerai nos arrières. Capitaine, fit-il en s’adressant au plus gradés des soldats, vous serez mes yeux et mes oreilles à l’avant, tâchez de demeurer lucide.

En voilà au moins un qui saurait se montrer utile, combattant de métier qui saurait tenir la bride à ses recrues, dont l’échauffement des sangs se calmait déjà au profit d’une saine concentration, à mesure que le groupe s’ébranlait, ponctué par les gémissements des élégantes se pressant pour s’éloigner au plus vite. Dans la Salle des Trophées proposée par William se trouvait de plus, outre lesdits trophées, des armures, pics, arbalètes, arcs et épées courtes qui équivaudraient à un véritable arsenal entre de bonnes mains ; raison supplémentaire de partir dans cette direction. Ne restait plus à présent qu’à s’occuper de Laoïse, dont les remerciements viendraient sans doute un peu plus tard, une fois la sécurité de tous assurée.

-Vos talents seront mis à rude épreuve avec ces dames aux nerfs si fragiles, lui répondit Fleming avec sérieux et esprit pratique, pressentant quelques pamoisons d’ici peu contre lesquelles la pratique de la médecine de la veuve devrait lutter efficacement. Plus important encore, une présence féminine au tempérament fort sera la bienvenue auprès de Lady Mary.

Personne ne devait flancher, car comme au sien d’une meute, si une faille apparaissait, tous courraient un danger. Quant à placer ses pions au plus près de la famille royale… Bref, ne nous montrons pas trop critiques à l’égard du comportement pour le moment des plus valeureux du Lord.

-Je sais que vous souhaiteriez secourir ceux qui le nécessitent dans l’urgence, continua le Lord, la regardant droit dans les yeux. Mais vous serez bien plus utile vivante que morte, aussi louable soit votre dévouement à autrui.

Il la connaissait sans doute trop bien pour ignorer qu’elle souhaitait, quelque part au fond d’elle, faire demi-tour et faire son possible auprès des blesser. Mais sur ce point, Gui se montrerait intransigeant, et Laoïse savait à quel point ce dernier pouvait se montrer têtu.

-Il suffit à présent que je trouve… Bérénice, par ici !

À peine le noble avait-il détourné les yeux que la fine silhouette de la française avait attiré son attention. Levant haut la main afin qu’elle puisse y trouver un repère au dessus de la masse mouvante, son protecteur lui demanda silencieusement de se hâter de les rejoindre, car déjà, leur détachement se mettait en branle avec fébrilité, tels des animaux traqués en pleine futaie. Quant au protocole, qui aurait recommandé à la place du prénom de la miss un « Comtesse de Kériolet et de Feusines ! », sincèrement, vous l’excuserez, mais ce n’était pas vraiment le moment de donner dans les mondanités…
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MessageSujet: Re: EVENEMENT 01 ♣ " Mariage à la cour "   EVENEMENT 01 ♣  " Mariage à la cour " - Page 2 Icon_minitimeLun 1 Aoû - 14:22

Une voix reconnaissable entre toutes la fit tout à coup sursauter. Ses yeux détournés un instant du visage de William de Devonshire, se posèrent sur celui du duc de Norfolk. Bérénice l’avait sincèrement oublié et d’ailleurs elle aimait l’oublier car elle ne le portait pas particulièrement dans son cœur. Pourquoi ? Peut-on apprécier sincèrement un Don Juan, un parvenu à la botte d’un roi pour le moins sanguinaire, un prétentieux et qui plus un homme dépossédé des plus raffinées manières, que son rang exigeait pourtant de lui ? Il s’adressait parfois aux plus nobles de ce pays avec un langage digne d’un paysan ! La courtoisie française étant ce qu’elle est, la jeune femme ne pouvait supporter une telle impolitesse et un tel manque de discrétion ! White Hall n’est pas un théâtre pour polichinelles que diable ! En somme, Bérénice l’évitait autant qu’il lui était possible malgré la difficulté de cette tâche, au vu de leurs positions respectives !

Aussi son regard ne s’éternisa pas sur le courtisan, le duc de Devonshire lui étant inexplicablement plus sympathique au premier abord. Quelle ne fut pas sa surprise de lire sur les traits de son interlocuteur la même antipathie pour Norfolk !

" Un écrivain de votre pays écrivait il y a peu de temps « Ami, vous noterez que par le monde il y a beaucoup plus de couillons que d’hommes… ». Il s’agit de François Rabelais. J’apprécie cette phrase en tout circonstance. "

Cette remarque qui désignait à n’en pas douter Howard, ne fit que confirmer cette première impression. Cette animosité ne l’étonnait qu’à moitié, il n’était pas rare que deux hommes aussi puissants se disputent les faveurs de leur monarque. Bérénice longtemps tenue loin des affaires de cour, n’avait pas tardé à s’en rendre compte dès son retour dans l’entourage privilégié de François Ier.

- Notre cher Rabelais était en effet un homme d’esprit aux constats pertinents ! Il disait également : « Le temps est père de vérité. » Nous ne pouvons qu’espérer que cet adage éclaire enfin l’homme sur certains individus …

Bérénice ne put que fixer Henry VIII. Ce monarque que l’on disait pourtant intelligent se débarrassait d’un homme comme Thomas More et gardait à ses côtés un sot comme Norfolk ? Cela dépassait l’entendement, mais bien entendu elle n’irait pas lui conseiller d’en changer. Malgré l’affection que le souverain éprouve pour sa nièce et malgré le service personnel dont il l’a chargée concernant le roi d’Ecosse, elle n’était pas dans son cercle d’intimes pour se le permettre. Les citations, les allusions, les réflexions sur le bien fondé des décisions royales auraient pu s’éterniser, le débat semblait lancé entre la française et l’anglais.

Néanmoins, lorsque dévisageant encore le Roi, elle aperçut un homme se faufiler telle une vipère et fondre sur lui, épée en main, son esprit se vida de toute pensée. La peur s’insinua en elle et lui glaça le sang. Ses mains devenues moites se crispèrent et sa mâchoire se contracta. Lorsque la lame passa en travers du corps d’un valet, elle ne put que reconnaître en lui un page de la maison de Frances, un jeune homme qu’elle saluait aimablement tous les jours. Ces quelques secondes lui parurent si irréelles que tout lui sembla ralenti, ses oreilles même ne percevaient plus que le cri du héros et non pas le piétinement des personnes qui se mettaient à courir en tout sens. La panique supplantait l’amusement à jamais ! L’assassin arme sanglante au poing, triomphait malgré sa défaite, son sourire contrastant avec les bouches bées horrifiées des invités ! Qui était cet horrible personnage ? Sadique et apparemment désireux de se venger de son attentat manqué, il se fraya un chemin parmi les hôtes en tailladant certains sur son passage. Un fanatique, un avide de sang qu’il fallait à tout prix mettre hors d’état de nuire !

Lorsqu’elle osa détourner la tête alarmée par le sort du duc de Devonshire, celui-çi l’avait déjà quittée, la main de la reine Jane dans la sienne, il la conduisait sans aucun doute dans un endroit sûr. Bérénice aperçut alors à la dernière seconde, le criminel fondre sur elle dans le but évident d’en faire sa prochaine victime. Elle ne put contenir un cri et dans une tentative désespérée se jeta littéralement de côté pour atteindre le derrière d’une colonne. Le membre de la rose noir ne parvint pas à la toucher. Haletante, la main sur sa poitrine afin d’apaiser son cœur battant à tout rompre, la jeune française demeura pétrifiée plusieurs minutes. William de Devonshire fut celui qui la tira de cet état de paralysie.

" My lady, je ne peux hélas m’acquitter de mon devoir de gentilhomme envers vous, mon épouse restant introuvable. Retournez vite dans vos appartements, restez avec des personnes en qui vous n’avez qu’une confiance aveugle et n’en sortez sous aucun prétexte ! Je viendrais m’enquérir de votre conduite dès que tout ceci sera calmé ! "

Retourner dans ses appartements ? Sans Frances ? Les yeux de la comtesse se firent tout à coup perçants, tant une nouvelle peur lui aiguillait les entrailles. Où était Frances ? Il était normal d’avoir pris soin de leurs Majestés, mais cette première précaution avait-elle coûté la vie à la fille de Mary Tudor ? Sans prendre le temps de répondre au duc, elle bondit et se dirigea à grand pas vers le trône de son amie. Bousculée, pieds écrasés par des dizaines de bottes et chaussures, rien ne l’arrêta. Tandis que tous cherchaient une sortie, elle n’aspirait qu’à se rendre au cœur du danger ! Après avoir lutté vaillamment contre ces marrées humaines, il ne resta bientôt plus que les blessés ou les défunts gisant sur le sol marbré. Parmi ces malheureux, derrière le dais royal, la nièce d’Henry VIII était bien là, le bas de sa robe et ses mains recouvertes de sang. Renversant tout sur son passage, Bérénice parvint jusqu’à elle et lui souleva la tête.

- VOTRE ALTESSE ! RÉPONDEZ MOI JE VOUS EN SUPPLIE !

Aucune réponse, aucun gémissement ! Cependant elle put voir qu’elle respirait encore mais la blessure était grave ! Sa jambe droite avait été traversée de part en part par l’épée et le sang abondait de la plaie. Sans aucune hésitation, et malgré une douleur vive à l’épaule due certainement à son mouvement brusque pour échapper au meurtrier, la française déchira sa propre robe. Elle eut très vite assez de tissus pour en faire un garrot de fortune. C’est avec frénésie qu’elle alla ensuite chercher le seau empli de glace pour garder les breuvages frais. Elle y plongea la main et la passa ensuite sur le visage livide de mademoiselle Brandon, tout cela dans un manège répétitif et inlassable. Mais toujours rien !

- FRANCES ! REVENEZ A VOUS !

La dernière tentative fut de lui tapoter les joues et de tenter de la traîner vers un endroit plus sûr.

" Bérénice, par ici ! "

Lord Flemming malgré cette apostrophe cavalière lui apparut tout à coup comme un sauveur ! A traîner la princesse de la sorte, elle serait bientôt épuisée ! Mais Guildford n’avait pas encore aperçu Frances, toujours à moitié cachée par le dais, et lui faisait signe de suivre un groupe de femmes. C’était hors de question et elle le lui fit comprendre d’un signe de la tête. La jeune femme persista donc à tirer Frances, hélas après quelques pas elle-même tomba à terre. Son épaule meurtrie ne lui laissait décidément pas de répit et des larmes d’impuissance embuèrent ses yeux.

- AIDEZ MOI PAR PITIÉ ! VITE !

Son cri désespéré retentit avec un tel écho dans la salle des banquets presque complètement vidée que sans aucun doute, l’évêque de Laval aurait encore trouvé un argument de poids pour étayer sa thèse de fille du diable.
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Mary E.D Abbot
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Entre amour et raison, mon coeur balance


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MessageSujet: Re: EVENEMENT 01 ♣ " Mariage à la cour "   EVENEMENT 01 ♣  " Mariage à la cour " - Page 2 Icon_minitimeMar 2 Aoû - 15:12

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Quand une fête enivrante tourne au cauchemars


Mary avait appris que le Roi allait se marier à la belle Jane Seymour! Elle avait toujours eu une grande admiration pour cette jeune fille blonde comme les blés et qui semblait avoir le coeur sur la main!
Quand elle reçu l'invitation au mariage, elle avait littéralement sauté de joie faisant sursauter le messager. Oui, elle avait tout d'une princesse sauf cette sale manie d'afficher un peu trop ses sentiments mais bon sa meilleure amie, Anya, lui disait que ça apportait un peu de fraicheur à cette cour trop stricte!

Le soir venu, elle mit une belle robe brune dorée, se fit onduler les cheveux, mit quelques pinces et mit une belle petite couronne en or. Même si elle était née paysanne, elle était devenue princesse de sang grâce à François Ier, son frère! Donc, elle devait faire honneur à son nouveau rang même si celui ci avait apporté quelques ennuis dont une tentative d'assassinat (entres autres).
Elle arriva dans la salle de réception où la fête bâtait déjà son plein: l'alcool coulait à flot, la musique était assourdissante pourtant quand elle arriva la musique s'arrêta. Le chambellan frappa de son bâton sur le sol dur et dit d'une voix forte:


"MY LORDS AND MY LADIES: Son altesse royale, la princesse Mary Eléonore Diane Abbot de France"

Une vingtaine de personne s'inclinèrent devant elle, cela pouvait être bizarre qu'elle utilise toujours son ancien nom de famille "Abbot" mais elle aimait tellement sa mère qu'elle n'avait plus vu depuis presque 3 ans qu'elle voulait au moins garder le nom de famille de sa mère.
A peine arrivée, elle préféra s'éclipser sur un côté d'une des salles de fête en sirotant son vin. François l'avait initiée à ce genre de fête même quand elle n'était que servante et assurer le service mais voir une fête de l'autre côté du miroir en tant que noble et, qui plus est, en tant que Princesse cela faisait très bizarre!
Elle répondit à quelques invitations à danser et malgré quelques maladresses dont celle où elle a failli marcher sur le pied d'un de ses partenaires, elle se débrouilla très bien.

Tout d'un coup, la Princesse n'entendit plus rien... Puis des cris. Elle courra jusqu'à la salle principale et vit un valet en sang par terre, la reine terrifiée et le roi choqué! Ce n'était pas possible? Et pourtant si, on venait d'essayer d'assassiner le Roi.
La panique remplaça l'ambiance festive et elle se sentit tirer vers la sortie, son "sauveur" lui disait: "vite Princesse Mary! Allez vite dans vos appartements et n'en sortez plus!".

C'était logique qu'il paniquait, elle avait été envoyé ici par le Roi de France en personne pour sa sécurité et si elle venait à mourir ici; l'Angleterre devra des comptes à la France pour avoir laisser mourir leur Princesse!

Elle se laissait entrainer quand elle se rappela de quelques chose: Antanasia! Elle avait aussi été invitée au mariage! Il fallait qu'elle aille la sauver! Elle se dégagea de l'emprise de son pseudo garde du corps et courra vers la salle de réception en hurlant:

"ANYA! Où es tu?! Répond moi c'est Mary!"

Elle la trouvait en train d'essayer de protéger un homme et courra vers elle: "Anya!"
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MessageSujet: Re: EVENEMENT 01 ♣ " Mariage à la cour "   EVENEMENT 01 ♣  " Mariage à la cour " - Page 2 Icon_minitimeMer 3 Aoû - 13:35

Anya vient à ma rencontre. Je lui fis un grand sourire. Elle me tendit sa main et je la pris avec joie. Elle me présenta au Marquis de Barlow, or, je le connaissais déjà. Comment ? Je l’avais vu pour la première fois dans une auberge. Je souris au Marquis. Je déclarais enfin avec une voix douce qui trahissait mon accent italien.

- Je suis ravie de vous revoir Milord. Comment allez-vous depuis notre dernière entrevue ?

Quelques minutes plus tard, George Howard était présent. Je lui offris un sourire. Qui était-il pour moi ? Un frère. Oui, il était un frère de cœur car le mien était mort depuis longtemps … Mon pauvre Alexandre. Des images du passés refaisaient surface dans ma mémoire comme la naissance de mon petit frère, la mort de mère, mon premier amour. Tout revenait. Je repris le contrôle. Je regardais George. Il me connaissait. Il savait aussi que je cherchais un époux. Mon cœur était libre … Or, je devais épouser un homme pour récupéré la maison de mes souvenirs. C’était le seul moyen. Ne croyez pas que je vais accepter de me marier avec un homme sans ressentir des sentiments tendres pour lui ! Monsieur Howard parla.

- Je vous remercie Monsieur le duc.

Il resta quelques instants auprès de moi. Puis, un homme vient se présenter à moi pour me demander de danser avec lui. Je m’excuse auprès des autres personnes qui m’entouraient puis je le suivais. Nous exécutions plusieurs danses. Mais soudain un crime se fit sentir. Lequel ? Un homme avait tenté de tuer notre roi. J’ai eu peur. Peur pour ma propre vie. Je quittais la piste de danse. George me protégea. La peur montait à moi. Elle ne me quittait pas. Qui était la rose noire ? Je ne connaissais pas ce groupe. Pourquoi voulaient-ils tuer le roi ? Je n’avais pas de réponses pour cette question. Est-ce par pure vengeance ? Il faut avouer qu’Henry VIII avait tué de nombreuses personnes. Mais, je ne pensais pas que c’était pour cette hypothèse. Le duc de Norfolk me poussa sur le sol. Je savais qu’il voulait me protéger. Ensuite, il me porta dans ses bras. Il me commanda de rejoindre le roi. Je suivais la suite de celui-ci. Je regardais pour peut-être la dernière fois mon frère de cœur.
Mais, je sentis qu’il n’était pas bien. Je détournais la tête et je courrais vers la salle de bal. Je vis avec horreur qu’il était étendu sur le sol. Je me rapprochais de lui. Je touchais son front. Je vis qu’il avait aussi Anya. Elle réussit à le sauver. Je lui remerciai du regard.


- George …

Je l’aider à se relever quand je vis ma maitresse. Qui était-elle ? C’était une fille illégitime, elle était la demi-sœur de François 1er. Je ne la considérais pas comme une bâtarde. Non, elle était pour moi, une Princesse de France et je devais la servir comme telle. Je regardais Anya. Je devais partir. Pourquoi ? Je ne me sentais pas à l’aise ici. La raison ? J’étais plus proche du peuple. Oui, les nobles et moi nous étions très différents. En effet, j’aidais les pauvres. Je jetais un regard vers mon frère pour m’assurer qu’il allait bien. Je continuais de marcher mais je me cognais contre un homme. Je me fis mal. En effet, il avait réussis à me faire mal. Je saignais aussi. Ma tête tournait et je sombrais dans un noir profond. Étais-je morte ? Non pas encore. Ce n’était pas mon heure. Je me réveillai quelques instants plus tard.
Je ne vis personne dans la salle. Je vis mon père. Il était mort pourtant. J’étais sûre que je rêvais. Il ne pouvait pas être en vie. Ce n’était pas possible. Non ! Je le regardais, il avait changé depuis que j’avais quitté notre ville. Il me regardait avec un regard sévère. Qu’avais-je fait pour lui déplaire ? Seulement le faite de ne pas avoir épousé Peter sans doute. Il ne m’avait jamais pardonné de ne pas avoir exauce son vœux. Il me mit en garde contre certaines personnes. Je ne comprenais pas. Je reviens au temps présent. Pourquoi ai-je eu ce message ? Je ne pouvais répondre ….
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MessageSujet: Re: EVENEMENT 01 ♣ " Mariage à la cour "   EVENEMENT 01 ♣  " Mariage à la cour " - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Aoû - 14:24

Cet évènement sera fini le samedi 13 août 2011.
Prenez soin de terminer vos RP.
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MessageSujet: Re: EVENEMENT 01 ♣ " Mariage à la cour "   EVENEMENT 01 ♣  " Mariage à la cour " - Page 2 Icon_minitimeMar 9 Aoû - 12:21




Être un héros n’était définitivement pas une tâche aisée. Votre corps, mis à mal par tant d’activité intense, vos veines bouillonnantes d’une adrénaline omniprésente, votre souffle au rythme effréné, tout cela n’avait pas de commune mesure avec l’échauffement vibrant de votre esprit, perdu entre tension glacée, brouillard surchargé d’images diffuses, ou encore échauffement de tous les diables. Un exercice très physique, il fallait l’avouer, sans compter que les sollicitations ne manquaient pas, surtout en période de crise, entre blessés et innocents à protéger. Saint George pouvait faire le fier avec son dragon, tient ! Il n’avait eu qu’une bête immonde à terrasser, rien de plus. Hercule, face à l’hydre de Lerne, avait commencé à entrapercevoir la véritable nature du problème ; mais même avec toute la meilleure volonté du monde, Guildford ne pourrait pas se métamorphoser en demi-dieu dans la seconde, et entreprendre tout ce qui devait être entrepris.

Il n’y avait au fond qu’une question à résoudre, aussi simple dans sa forme qu’elle se trouvait cornélienne en son fond : qui recevrait son secours ? Qui verrait ses chances de revoir la lumière de l’aube augmenter grâce à son concours, tandis que les autres, les abandonnés, les laissés pour compte, devraient s’en remettre à Dieu pour espérer recevoir leur salut ? Il y avait le Roi, sa famille, toute une foule de personnes qui déjà s’éloignait, et entre lesquelles et le Lord une distance commençait à s’installer, grandissante. Des quidams avec beaucoup de peurs et de reproches qui se feraient un plaisir, que dis-je, un devoir de le conspuer si leur guide les laissait cheminer seuls ne serait-ce qu’un instant. De ce côté se trouvait sa réputation, ces apparences à parachever coût que coûte, cet homme vêtu d’hermine pour qui il devait être là, s’oubliant au profit d’un égoïste qui n’aurait agi de la sorte pour personne. L’impression d’être délaissé aurait suffi au souverain pour traduire Fleming en justice en tant que traitre si l’idée lui était venue, balayant d’un saut d’humeur répréhensible l’élan altruiste, quoi que légèrement factice, de son invité.

Et de l’autre côté, Bérénice l’innocente, le plus pur exemple de la damoiselle en détresse n’attendant qu’une chose, qu’un preux vienne la sauver, laissant en plan tous ses projets pour n’être plus pour elle que ce que toute son âme réclamait : un bras sur lequel s’appuyer. Le Lord lui avait fait un serment, du moins par ses actes ; celui de lui venir en aide dès que sa vie se verrait menacée. Avec tous les ennemis Outre-manche que la demoiselle se connaissait, il avait de suite su qu’il s’agirait-là d’un emploi de longue haleine au cours duquel il ne faudrait point démériter, sous peine de perdre la française irrémédiablement. Comble de l’ironie, ce soir, ce ne serait point ses détracteurs habituels qui menaceraient sa vie, mais bien de parfaits inconnus n’en ayant même pas après elle ! Non, Bérénice ne serait qu’un dommage collatéral de plus, une victime accidentelle simplement bonne à grossir les récits d’horreur qui ne manqueraient pas de circuler dès le lendemain dans tout Londres, publicité équivalant à du pain béni pour la Rose Noire, dont le nom courrait sur toutes les lèvres. Si leur proie respirait toujours, au moins leur action serait-elle connue du grand public. La Comtesse quant à elle n’aurait plus le luxe de vivre, ce qui, admettons-le sans mal, contrecarrerait sérieusement les propres plans du britannique, sans compter l’amitié désintéressée qu’il lui portait, ce rôle de figure inébranlable qui, malgré l’image d’insensible barbare qu’il donnait, lui plaisait tout de même, sorte de caresse inconsciente à son égo.

Las, un choix s’imposait cependant ! Voyant la belle refuser de faire un pas de plus, Fleming comprit que le cas n’était pas aussi simple qu’il l’avait cru au premier abord. Comme si les choses pouvaient l’être d’une quelconque façon, de toute manière.


-Damnation… siffla-t-il entre ses lèvres serrées, refusant avec fermeté de voir son esprit être déchiré par ses deux devoirs si peu enclins à aller de pair.

À vouloir trop bien faire, voilà à quoi l’on aboutissait : à une croisée des chemins impliquant de bâcler ostensiblement un des innombrables projets que l’on tâchait de mener à bien en même temps. Fougue naturelle ou empressement dû au contexte, Gui avait peut-être agi trop rapidement, sans réfléchir comme il aurait convenu. Un constat aisé à faire pour nous, observateurs si éloignés de la scène, quoi que tardif, trop tardif pour qu’on puisse y changer quelque chose.

Et puis soudain, la révélation, issue d’une suite de déductions si rapides que nous aurions pu penser que Guildford était parvenu à la clef du problème d’un seul trait. Car enfin, s’il existait bien une personne pour laquelle miss de Kériolet aurait donné sa vie, c’était sans nul doute, et en tout premier lieu sa maîtresse, Frances Brandon. Ainsi, la blessée qu’elle tentait désespérément de mettre à l’abri n’était autre que la nièce d’Henri Tudor, soit une excellente raison de quitter les côtés de ce dernier, à présent éloigné du tumulte encore vif. Si l’anglais avait été croyant, il aurait lancé un « Ô miracle ! » silencieux à l’adresse de Dieu, parfois si généreux au plus profond des abysses de désastres dans lesquelles il précipitait à loisir le genre humain. Cependant, le temps manquait pour les exultations autant que pour les tergiversations, si bien qu’à nouveau, sa personne se mut avec rapidité, refusant toute prise à l’adversité sur leurs destins si malmenés.


-Demeurez auprès des Leurs Grandeurs, ordonna le bien né à Laoïse, se voulant intransigeant afin de lui ôter toute idée d’escapade, au risque de paraître trop tyrannique pour un ami. Dîtes à Sa Grâce que je me suis absenté afin de porter assistance à Lady Brandon, mais ne vous éloignez pas : j’aurai besoin de vous sous peu.

N’était-ce pas magnifique ? En plus d’ajouter une autre figure royale à la liste de personnalités pour qui il deviendrait une personne estimable, l’aristocrate amènerait la malheureusement estourbie auprès du seul médecin –ou approchant- encore capable de veiller sur elle. La Comtesse de Vere lui sauverait la mise une nouvelle fois ! Comme quoi, celui ayant assuré que les femmes n’apportaient que des ennuis à la gente masculine –monsieur de Laval, ne détournez point les yeux je vous prie- aurait mieux fait de revoir ses affirmations à la baisse.

Longeant la muraille d’une démarche aussi rapide que féline, et repoussant les âmes errantes assommées par la stupeur et perdues dans la recherche d’un proche ou d’une source de réconfort qui se trouvaient sur son chemin, Gui mesurait au cours de son slalom l’avancée de l’assemblée dont il avait la charge : sans les voir, il suivait mentalement son parcours tout en s’éloignant d’elle, prévoyant l’itinéraire que prendrait le capitaine de la garde, et s’apprêtant déjà à définir un raccourci qui permettrait à Bérénice, Frances et lui-même de les rattraper. Lorsqu’il arriva auprès des deux jeunes femmes, son pied droit faillit déraper sur une flaque de sang encore frais ; rétablissant son équilibre au dernier moment, Fleming posa un genou à terre sans même se soucier de la souillure s’étalant à présent sur ses pantalons.


-La plaie paraît profonde, estima Gui en examinant rapidement des yeux le bas du corps de la noble inanimée, leur différence de rang lui interdisant formellement toute investigation plus poussée. Je vais devoir la porter.

Autrement dit, perdre métaphoriquement ses deux bras, alors inutilisables pour toute forme de combat, et incapables de tenir une épée, à moins de déposer à terre la blessée, ce qui laisserait bien assez de temps à leur ou leurs assaillants pour les occire tous les trois. Seulement une quinzaine de mètres. Puis ce serait le couloir, où si peu songeaient à s’engouffrer, brebis sans berger au sein desquelles évoluaient peut-être encore des loups.

-En serez-vous capable ? demanda alors Guildford à la Française, plongeant son regard cristallin dans celui de la demoiselle.

Capable de conserver la tête froide. De s’élancer vers la sortie, malgré les suppliques de son corps meurtri. De le seconder efficacement afin de sauver la parente du Roi. De s’apporter à elle-même le soulagement que son protecteur avait voulu lui donner en priorité, avant d’avoir à se concentrer sur une autre qu’elle. Cela ne dura que quelques secondes, aussi intenses que mille discours ; cette même sorte d’échange que feu-Lord Fleming père avait eu avec son fils aîné avant de lui ordonner de quitter le château familial et de sauver sa cadette. Pour avoir vécu semblable expérience mettant à mal toute forme de faiblesse en soi, le garçonnet qui avait désormais tellement grandi savait qu’une poigne de fer pouvait rendre n’importe qui aussi résolu qu’un soldat parfaitement accoutumé aux batailles. Il fallait juste une étincelle, un choc. Puis un modèle sur lequel calquer ses pas.

Ce serait la première fois que Guildford prendrait dans ses bras une femme, une Altesse Royale qui plus est. Dans un tel contexte, s’entend : il faudrait faire preuve de douceur afin de ne point malmener ses membres déjà mal en point, tout en ne ménageant pas ses efforts. Son bras droit glissa sous les genoux de Lady Brandon, tandis que l’autre calait sa nuque dans le creux de son coude. Et le rouge épousait le cuir noir de ses habits, lui qui n’avait pas tué, mais qui côtoyait si aisément le trépas…

Bloquant ses abdominaux tout en expirant, le noble fit pression sur ses pieds ancrés dans le sol, bandant ses biceps qui tendirent le tissu de ses vêtements sou l’effort. La malchanceuse ne pesait pas bien lourd, si bien que l’opération ne lui coûta pas trop, laissant présager qu’avec endurance, ses forces lui permettraient de tenir la distance.


-Appuyez-vous sur moi s’il le faut ! lança-t-il par-dessus son épaule à sa compagne d’infortune, tout en entamant le trajet du retour.

Son épaule deviendrait alors un roc inébranlable qui soutiendrait aussi bien Frances Brandon que sa lectrice, apte à soutenir le poids du monde s’il le fallait. La haute stature de Fleming, terriblement imposante, et alliée à sa détermination plus solide que du granit, la débandade coulait autour d’eux tel un torrent ne parvenant à venir à bout de cette montagne animée.

Il suffirait de prendre directement à gauche, et de suivre la coursive réservée aux serviteurs, ces couloirs étroits ignorés des bien nés pour leur manque de faste, mais diablement utiles avant d’éviter moult corridors potentiellement plus peuplés. L’écho de leurs pas devenait au fur et à mesure plus fort que le fracas de la grande salle s’effaçant peu à peu, et bientôt, les couleurs chatoyantes des robes de ces dames tranchèrent sur le gris de la pierre. Les voilà rendus. Sauvés, pour autant ? Lady Brandon aurait besoin de soins, et Henri VIII d’un refuge digne de le recevoir autant d’empêcher toute intrusion. Il restait tant à faire… Mais en retrouvant le groupe dont il avait la responsabilité sain et sauf, et aussi canalisé qu’il l’avait laissé, Guildford se sentit à nouveau maître de la situation, prêt à s’affranchir de toutes les difficultés qui auraient la folie de tenter de lui barrer la route.




    HJ : Voilà, fin normalement pour moi, j’éditerai au besoin si quelqu’un souhaite ajouter autre chose ou si une de mes actions doit être modifiée Razz

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