Sujet: FONDATRICE ♣ Antanasia ღ la plus douce des roses. Dim 1 Mai - 13:35
Antanasia de Devonshire feat Natalie Dormer.
Je me nomme Antanasia Helena de Devonshire, j'ai 20 ans et je fais partie des Nobles. Je suis un(e) germanique, mon métier est femme de duc. Je vis en ce moment à Devonshire & Londres . _________________________________________________
Les Pétales de la Rose
La douce Antanasia est la plus aimable et gracieuse personne qu'on puisse connaître. Avec son regard bienveillant et sa gentillesse, jamais vous ne la verrez prononcer des paroles désobligeantes à quelqu'un en publique. Bien que calme, la jeune femme a tout de même un fort charisme et elle sait s'attirer la reconnaissance des personnes qui l'entourent. De toute façon, on avait toujours dit que la jeune femme était calme, même pendant son enfance, alors que le caractère de sa jumelle était plutôt vif. Antanasia est aussi une personne généreuse, elle aime offrir un peu d'argent aux pauvres et venir en aide à des familles. La jeune femme est aussi du genre à protéger les artistes, pour les aider à se faire connaître en Angleterre. Mère aimante et protectrice, rien ne compte plus pour elle que sa fille, à part son mari. Antanasia est une excellente mère qui éveille sa fille comme personne, mais surtout elle ne supporte pas confier son tendre trésor à une femme, pas même à la gouvernante choisie par son époux. Bien que douce et gentille, la jeune femme a aussi une fort caractère et elle peut se montrer très têtue. Il arrive parfois qu'elle se dispute avec son mari, ce qui renforce le fait qu'elle n'est pas une femme soumise. Intelligente, elle parle différente langue comme l'allemand, le français et l'anglais, la jeune femme sait aussi lire le latin. Elle aime lire de nombreux livres comme de la philosophie et des recueils de poèmes, qu'elle lit toujours à sa fille.
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LA PERSONNE QUI VIENT DU XXIéme SIÈCLE ♣
♣ Comme nous sommes très curieux, on voudrait connaître ton petit nom Mari-Jane et au passage ton âge: 18 ans. Bon maintenant on aimerait connaître l'endroit où tu as découvert l'adresse de Majestic Rose: C'est mon forum. Au fait, tu en penses quoi du forum? //. Un autre mot à dire? // ♣
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Antanasia de Devonshire
Anya ♣ Duchesse de votre coeur
♣ Messages : 3065 ♣ Livre Sterling : 5088 ♣ Date d'inscription : 28/03/2011 ♣ Localisation : A Londres ♣ Age du personnage : 20 ans ♣ Profession : Duchesse
Sujet: Re: FONDATRICE ♣ Antanasia ღ la plus douce des roses. Dim 1 Mai - 13:36
Les Contes de la Rose
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Chapitre I ♣ Les deux inséparables Les deux bébés dormaient paisiblement dans un berceau en bois richement ouvragé. Qui aurait pu penser quand dans le ventre de la fière Comtesse Adélaïde Pretorian se trouvait, deux bébés, deux petites filles de surcroit, deux magnifiques princesses. La mère avait beaucoup souffert de cette accouchement, tellement souffert que la sage femme et le médecin pensaient qu'elle n'y survivrait pas. Pourtant, elle se tenait là fière en compagnie de son mari qui ne se lassait pas de regarder les deux petites filles dormir. La première qui était apparue dans ce monde se nommait Svanhilde, on pouvait distinguer sur le sommet de son crâne quelques fins cheveux blonds. Svanhilde, la petite guerrière était bien plus robuste que la dernière née Antanasia. Le bébé avait mis bien plus de temps à sortir que sa soeur et les larmes qu'elle n'avait pas versées à sa naissance avait fait penser aux médecins qu'elle était morte. Pourtant, une minute après, le bébé se mît à pleurer en compagnie de sa soeur, on l'appela ainsi Antanasia, la renaissance. Même si les deux bébés étaient identiques, on pouvait facilement les reconnaître, puisque contrairement à sa soeur, Antanasia avait un fin duvet brun sur le sommet de son crâne. Les bébés étaient peut-être des filles, mais une semaine après leurs naissances, le Comte Heinrich Pretorian ne pouvait toujours pas se passer de regarder ses deux filles. Il ne pouvait pas nier qu'il n'avait pas été déçu par ces naissances, lui qui voulait tant un héritier mâle, mais il savait que ses filles seraient deux précieux cadeaux et qu'elles auraient de prestigieux maris. En effet, le père était sûr de la future beauté de ses filles, puisqu'elles ressemblaient beaucoup à leur mère qui était d'une grande beauté et il pouvait aussi se le dire, il était très beau aussi. Heinrich avait aussi très vite compris que ces deux petites princesses étaient des bébés étonnants. Au premier jour de leur vie, le père de famille avait tout de suite commandé un berceau identique au premier, pour que ces deux bébés, puissent avoir un petit lit chacune. Il le reçut trois jours plus tard, on ne fait jamais attendre un Pretorian, mais les jumelles en avaient décidé autrement. La nourrice avait tout tenté pour séparer les deux bambins, mais la chose était impossible. Dès que l'une des jumelles ne sentait plus la présence de l'autre, elle se mettait à pleurer, ce qui faisait bien souvent pleurer la seconde. Le jeu avait duré quelques heures avant que les parents conclurent que leurs enfants ne pouvaient être séparés.
« Heinrich, arrêtez de contempler ainsi nos filles, je vais finir par devenir jalouse ; répliqua la fière Adélaïde, qui en effet était heureuse de voir son mari porter autant d'intérêt à leurs enfants. » « Je ne me lasse pas de les regarder, tellement elle vous ressemble. Vous ne pouviez pas m'offrir plus beau cadeau que ces deux petites princesses, répondit-il le sourire aux lèvres. » « Vous n'êtes point déçu de ne pas avoir de fils alors ? Questionna la nouvelle mère. » « Même si vous ne me donniez pas de fils, je serais très heureux ainsi, mais nous en aurons un, le fait que vous ayez eut deux enfants en même temps est un signe, nous aurons une heureuse et grande famille. »
Peut être que Heinrich n'aurait pas du prononcer ses mots puisque la suite ne serait pas rose pour la belle Adélaïde qui était devenue à cause de cette naissance très fragile. Mais, pour le moment, le Comte ne connaissait pas encore ce triste avenir. Il restait dans l'ignorance, préférant contempler ses deux petites filles. Il était heureux de penser qu'il pouvait avoir des enfants aussi facilement. En effet, deux mois après son mariage arrangé avec Adélaïde, cette dernière apprenait sa grossesse et neuf mois après voici donc venue ces deux merveilles. Oui, en ce moment même, il était sûr que dans quelques années, il aurait de nombreux enfants, dont des fils qu'il pourrait montrer fièrement à tous ces nobles qui racontaient que les Pretorian n'étaient rien.
*o*o*
Deux années plus tard, Adélaïde se trouvait une nouvelle fois en train d'accoucher, après deux fausses couches successive, cette naissance allait être la première qu'elle exécutait jusqu'à terme depuis la naissance de ses jumelles. En ce jour de printemps, les deux petites filles restaient sagement dans leur chambre terrifiées par les cris que poussé leur mère. Svanhilde serrait étroitement contre elle Antanasia qui pleurait à chaude larme. La petite dernière avait peur pour sa maman et elle s'inquiétait beaucoup de ne pas comprendre la situation. En effet, ce n'était pas Heinrich Pretorian qui allait expliquer à ses petites princesses ce qui arrivait à leur maman. Celui-ci était bien trop occupé à s'enivrer en attendant, que sa femme met enfin son fils au monde. Lui qui s'était promis de ne point boire, il avait failli à son engagement, ne pouvant résister à la pression qui était sur ses épaules. Pression parce que oui, ses amis nobles aimaient beaucoup se vanter de leurs fils tandis que lui peiné à avoir un troisième enfant. Si les deux petites se trouvaient aussi toutes seules, c'est bien à cause du fait que toutes les servantes de la maison avait été réquisitionné pour aider Madame, à mettre au monde son fils. Voilà pourquoi Svanhilde et Antanasia tentaient avec beaucoup de mal de ne pas fléchir et surtout comprendre pourquoi ce petit frère faisait tant de mal à leur maman. Un nouveau cri, beaucoup plus fort que les précédents se fît entendre et la petite Antanasia boucha de ses deux petites mains ses oreilles pour ne plus rien entendre. Le cri s'arrêta et il fût bientôt suivît par les hurlements du père.
« Mort Né ? Comment avez-vous pu me faire une chose pareille Adélaïde, laisser notre fils mourir en vous. Jamais, je ne vous pardonnerais de faire de moi l'homme le plus ridiculisé de l'Empire. »
Les portes claquèrent et se fût le temps des larmes et du désarroi. Le lendemain matin, les deux petites jumelles, toutes deux vêtues de robes noires, suivaient leur père qui les tenait par la main. Ensemble, il marchait avec quelques serviteurs du domaine derrière le cortège funèbre qui transportait le minuscule cercueil. Durant la nuit, Heinrich avait tout arrangé pour que son fils ne soit pas déclaré mort-né, mais malheureusement aucun baptême n'avait pu être fais. Malgré cela, l'enfant sera tout de même enterré dans le caveau familial. La petite Antanasia tenait bien fortement la main de son père. Elle était troublée par cette scène et le visage ferme de l'homme. Lui qui était d'un naturel si joyeux en sa présence et celle de sa soeur, on aurait dit, qu'il allait rester à tout jamais dénué de sentiments. Une fois de retour à la maison, Heinrich préféra s'occuper lui-même de ses deux petites princesses, ces derniers jours, elles seules pouvaient lui rendre sa bonne humeur. Un pincement au coeur, il mît au lit les deux enfants tout en repensant aux paroles du médecin. Ce dernier lui avait avoué après, qu'il se soit calmé, qu'Adélaïde ne pourrait plus concevoir d'enfants, cette naissance en était la preuve. La principale cause des échecs de ces deux dernières années avaient été la naissance tant voulu des jumelles. Adélaïde avait été épuisé à ce moment-là et son système reproductif très endommagé. Heinrich qui regardait ces deux anges dormir, aurait pu leurs en vouloir, mais il ne le pouvait. Ses petites étaient maintenant tout pour lui et il se promettait à ce moment même de leur donner tout le meilleur du monde. Plus tard, elles auraient des maris convenables, sûrement des ducs et peut-être même des princes, avec leur beauté, il pouvait se permettre de voir haut pour ses filles. En refermant la porte de la chambre de Svanhilde et Antanasia, le père se fît la promesse que jamais elles ne souffriraient et qu'elles ne subiraient jamais les horreurs de ce monde. Il les ferait grandir dans l'insouciance et plus tard, quand elles seraient en âge, elles apprendraient en compagnie des plus grands.
*o*o*
Deux petites filles courraient dans les verts pâturages du Saint Empire Romain Germanique. Au loin, on pouvait apercevoir un très beau domaine, qui rendrait jaloux n'importe quel prince. L'une des petites filles se trouvait loin devant la seconde. Cette première petite fille avait de très jolie cheveux blonds qui volaient derrière elle au fur et à mesure de ses foulées. La seconde petite fille identique à la première sauf pour ses cheveux qui étaient bruns, peinait à rattraper la blondinette.
« Svan, arrêtes toi, tu vas trop vite ; héla la petite brune. » « Any, c'est toi qui ne va pas assez vite ; répondît d'un éclat de rire la première, tout en continuant à courir. Dépêches toi, sinon Hortense va nous rattraper. » « Je peux pas, je suis fatiguée ; avoua la brunette dans un murmure. »
La petite Antanasia stoppa nette et se laissa tomber au sol. Du haut de ses dix ans, elle était la jumelle de plus fragile consistance. En effet, on ne verrait jamais la douce Antanasia courir pendant plusieurs heures, elle se fatiguait beaucoup trop vite. Elle tombait si souvent malade, qu'à chaque fois on se demandait si le jour qu'elle vivait, serait le dernier. Mais, par la grâce de Dieu et avec toutes les prières que lui fournissaient sa soeur, Antanasia était toujours en vie.
L'enfant n'aimait peut-être pas courir, mais elle aimait gambader à cheval, ce qui était bien moins fatiguant pour elle, puisque c'était le cheval qui faisait l'effort. Du haut de sa monture, elle s'imaginait braver tous les dangers, le monstrueux chien du jardinier qui grognait toujours sur les enfants du domaine, la vieille Madame Sophia qui détestait les enfants et les apostrophait de tous les maux. Oui Any se sentait toute puissante et bien moins démunis face à sa fragilité. Par moment, la petite brune jalousée sa soeur qui pouvait faire bien plus de choses qu'elle, mais la petite savait qu'elle ne le devait pas. Svan était toujours là pour elle, tout comme elle serait toujours là pour Svan. Depuis toujours, les petites jumelles étaient inséparables et la moindre séparation les rendait malheureuses. Dès que Antanasia se trouvait malade, sa soeur se trouvait dans une sorte d'état léthargique. Murie, par la peur, Svanhilde priait à chaque fois le Seigneur pour donner plus de force à sa soeur pour qu'elle puisse combattre ses maux. La petite blonde pouvait passer de nombreuses heures à prier et seul le sommeil pouvait lui permettre d'arrêter de penser à sa jumelle. Svanhilde se retourna brusquement n'entendant plus les plaintes de sa soeur, la voyant alors par terre, elle se précipita vers elle et l'enserra de ses bras tout en s'excusant de sa bêtise.
« Ne t'excuses pas Svan, c'est moi qui suis idiote de ne pas pouvoir te suivre ; dit Antanasia tout en baissant la tête pour ne pas croiser les yeux de sa jumelle. » « Non Any c'est ma faute, je savais très bien que tu ne pourrais pas me suivre et j'ai été égoïste de ne penser qu'à moi. » « Svan, tu es la plus adorable des sœurs que je puisse connaître. Tu verras plus tard, c'est moi qui m'occuperait de toi. »
C'est sur un rire énigmatique que la douce Antanasia força sa sœur à s'allonger au sol. Main dans la main, les deux petites commentèrent les formes des nuages, s'inventant ainsi des histoires, dans lesquelles toutes deux se mariaient avec un beau prince charmant. Cependant, tandis que les deux jeunes filles rêvaient, les deux parents s'interrogeaient sur l'avenir de leurs filles. Même si ces dernières étaient encore bien jeune, dans quelques années, elles devraient découvrir le vrai monde et non plus vivre dans des rêves. Pour que Svanhilde et Antanasia aient un brillant avenir, leurs parents avaient décidé de changer leur éducation et de les habituer aux affres du monde. Ainsi quand elles seraient enfin prêtes, elles pourraient quitter le domaine pour se faire connaître aux yeux du monde.
Sujet: Re: FONDATRICE ♣ Antanasia ღ la plus douce des roses. Dim 1 Mai - 13:36
Chapitre II ♣ Une vie Royale A quinze ans, Antanasia était un rayon de soleil pour tous, malgré sa fragilité apparente, elle ne cessait de surprendre par sa combativité et surtout son envie d'être comme sa sœur. Voilà maintenant cinq ans, qu'elle avait commencé avec Svanhilde son éducation de grande. Elle avait donc appris pendant ce laps de temps la danse et surtout comment bien se comporter en publique. Par envie, Antanasia avait aussi désiré apprendre le français et l'anglais. Le français, parce qu'elle voulait se préparer à son entrée à la cour français et l'anglais, par simple plaisir. En effet, les deux jumelles allaient bientôt parfaire leur éducation auprès de la reine de France Eléonore. Cela fait maintenant plusieurs années que ce projet était conclu et les deux jeunes filles allaient bientôt partir et surtout quitter leurs terres, pour de nouvelles contrées. Si Antanasia était heureuse de partir pour découvrir enfin la vraie vie, elle avait vite compris que ce n'était pas vraiment le cas de sa chère sœur, puisque cette dernière semblait très amoureuse d'un certain ambassadeur. Anya ne disait rien, mais au fond d'elle, elle se promettait de soutenir Svanhilde. Le dernier repas de famille fût triste pour la jolie brune, qui avait la nette impression, que ce repas serait le dernier qu'elle aurait avec ses parents. Elle ne savait pas pourquoi elle pensait à une telle chose, mais cela lui apporter un poids sur l'estomac qui lui empêchait de manger quoique ce soit. Elle tenta tant bien que mal de participer aux conversations, mais elle avait beaucoup de mal pour cela. Le lendemain matin, ce fût aux aurores que les deux jumelles se levèrent. En effet, le voyage pour la France serait long et il fallait absolument ne pas tarder. Les bagages étaient déjà chargés et il ne resta plus qu'à se dire au revoir.
« Au revoir père, vous allez tellement me manquer ; Antanasia se blottie contre son père qui lui embrassa tendrement le front, avant de dire au revoir à sa mère. Au revoir mère. »
Les deux jumelles montèrent dans la voiture et se fût avec un pincement au cœur que Heinrich regarda ses deux princesses partir. Elles avaient tellement grandît et aujourd'hui, elles étaient des femmes. Des petites femmes qui allaient devoir affronter les affres de la cour française. Le valeureux père espérait vivement que ses filles ne feraient pas les mêmes erreurs que certaines femmes et qu'elles résisteraient à tous ces hommes qui désireront obtenir leurs faveurs. Oui Heinrich était inquiet et il espérait que cette aventure se terminerait bien. Pour l'honneur des Pretorian et celui de ses filles. Il savait très bien ce qui résulterait si ses filles commettraient d'implacables erreurs, il serait obliger de les renier, telle était la tradition des Pretorian.
*o*
Les yeux ronds comme des billes, les deux jumelles regardaient ouvertement les paysages qui défilaient. Toutes deux se trouvaient depuis quelques mois à la cour de France et tous s'étaient habitués aux habitudes enfantines des deux germaniques. Même la reine. Aujourd'hui, la cour entreprenait un long voyage pour la résidence d'hivers du roi, qui allait les abriter jusqu'au printemps. Là-bas, sa majesté allait pouvoir entreprendre de longues chasses et les bals seraient interminables. Antanasia, même si elle était la plus discrète aimait ces bals où elle pouvait danser jusqu'à épuisement. Elle aimait ces plaisirs qui lui procuraient à chaque fois une grande joie. La jeune fille bailla, ce voyage paraissait interminable, voilà tout de même deux jours que le cortège était en route et rouler en carrosse, n'était pas ce qu'il y avait de plus confortable. Il y avait bien sûr de nombreuses pauses, où on était obligé de changer les chevaux qui étaient épuisés. Durant ces moments, Anya et sa soeur rejoignaient leur reine pour la divertir en compagnie des autres dames d'honneur. La jeune fille se souvenait très bien du jour où elle est arrivée en France. Elle avait été impressionné par cette cour si désinvolte. Jamais, elle n'aurait imaginé que le vrai monde serait ainsi, un monde où les femmes trompaient leurs maris et où ces derniers n'hésitaient pas à conquérir de nouveau territoire. Au début très déçu, elle avait su apprécier la compagnie des personnes qui formaient la cour, pour s'instruire, puisque telle était le désir de ses parents. Pendant ces quelques mois, Anya avait beaucoup appris, comme par exemple, les différentes danses de la cour, elle avait aussi découvert les tournois. En parlant de tournoi, la jeune femme avait beaucoup rougi quand un chevalier lui demanda de porter son ruban pour lui porter chance.
« Mesdemoiselles tenez-vous tranquilles, le voyage est déjà assez bien tumultueux. »
Lady France avait parlé, les deux jumelles se tinrent tout de suite à carreau pour ne pas offenser plus cette vieille femme aigrie. Antanasia n'aimait pas vraiment cette femme, mais elle la respectait pour ses enseignements plus que précieux, surtout quand cela concernait les hommes de la cour. En fait, Lady France était la voix de la sagesse. Antanasia avait une relation étrange avec les hommes. Elle aimait leurs présences et leurs conversations, mais dès qu'ils étaient un peu trop entreprenants, elle les éconduisait. A la cour, la jeune fille s'était fait une réputation de jeune femme prude et cela avait tendance à plaire aux hommes qui étaient tous décidé à devenir l'amant de la jeune femme. Heureusement, la belle brune pouvait compter sur le soutient de sa chère jumelle. N'oublions pas de noter que depuis que les deux jeunes femmes se trouvaient loin de leur famille, elles étaient plus proches que jamais. De nombreuses personnes se trouvaient sur le côté du chemin pour admirer le cortège. Antanasia souriait à cette vue. Ces personnes avaient l'air de tellement aimer leur roi malgré les guerres contre l'Espagne. Quand ils voyaient ce cortège de richesse, tous paraissaient insouciants. L'insouciance, c'est le sentiment qui régnait encore dans l'esprit de la douce Antanasia, qui pensait encore avoir de beaux jours devant elle, pour s'amuser et apprendre encore et encore. Cependant, quand la jeune fille fermait les yeux, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser à ses parents qui étaient si loin. Elle aimerait tant les revoir, mais une nouvelle fois, un étrange sentiment lui disait que cette chose n'arriverait plus jamais.
Dernière édition par Antanasia de Devonshire le Dim 26 Juin - 13:57, édité 4 fois
Antanasia de Devonshire
Anya ♣ Duchesse de votre coeur
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Sujet: Re: FONDATRICE ♣ Antanasia ღ la plus douce des roses. Dim 1 Mai - 13:36
Chapitre III ♣ Rencontre avec les tourments La douce Antanasia n'avait pas encore dix-sept ans quand elle rencontra l'homme qui changerait sa vie. C'était lors d'une belle journée de printemps, une grande fête avait été donné ce jour pour l'arrivée de cette saison qui emplissait les cœurs de bonheur. La jolie brune était plus que ravissante avec sa couronne de fleur blanche et si elle ne bougerait pas, on aurait pensé qu'elle était une poupée. Avec une joie de vivre qu'elle n'avait jamais eu, elle dansait avec beaucoup de grâce sous les yeux des hommes qui désiraient plus que jamais ses faveurs. Svanhilde était présente aussi, mais elle se trouvait en charmante compagnie de son bel amoureux de toujours. Les pas devinrent plus amples et la volt fatigua rapidement la belle Antanasia qui préféra quitter ses amis et profiter de la fraîcheur du parc. Cependant, avant qu'elle ne puisse se rendre dans le parc, une main agrippa son poignée et un sourire plus que charmeur l'accueillit.
« Pardonnez mes manières my lady, mais je ne voulais pas rater ma chance de pouvoir vous parler. » « Me parler pourquoi cela ? » « Peut être pourrions-nous aller dans un lieu plus calme ? Le roi m'a confié des appartements plus que confortables. » « Pour qui me prenez-vous monsieur, je ne suis pas ce genre de femme, maintenant laissez moi passer, je suis épuisée. »
Antanasia n'eut pas besoin d'user de la force pour se dégager de la poigne de l'homme, celui-ci avait bien compris, que cette femme n'était pas comme toutes ces frivoles de la cour et que pour l'obtenir il allait devoir recourir à la finesse. Cette rencontre fût la première de beaucoup d'autres. Antanasia apprît seulement le lendemain qui était véritablement cet inconnu. Ce dernier c'était alors présenté à la reine pour la saluer et lui offrir un cadeau de la part du roi d'Angleterre. Le Duc William de Devonshire, voici l'identité de cet homme. Antanasia en savait peu sur lui, elle avait juste, appris que c'était un homme à femme et qu'elle devrait s'en méfier. Le soir même, la jolie brune retrouva cet homme lors du banquet. Aimablement, il l'invita à danser, ce qu'elle ne pût refuser. Bien que résolue à s'éloigner de cet anglais, la belle était plus que, intriguée, elle voulait en savoir plus sur lui.
« Qui êtes-vous réellement Monsieur le Duc ? » « Et vous Antanasia, qui êtes-vous ? » « Je vois que vous avez mené votre enquête sur moi. » « Comment aurais-je pu ne pas le faire ? Vous m'intriguez Antanasia, toutes les femmes rêverez de m'avoir dans leur lit et vous... » « Je ne suis pas toutes les femmes, maintenant laissez moi tranquille. »
Antanasia se dégagea comme la veille de l'homme et elle quitta la salle sous le regard de sa sœur. Réfugiée dans sa chambre, la jolie brune tentait de ne pas penser à ce duc, mais rien n'y faisait à chaque fois, elle se repassait les scènes de leurs diverses rencontres. La douce jeune femme n'arrivait pas non plus à oublier les regards brûlant qu'il lui accordait tandis qu'ils dansaient. C'est Svanhilde qui la sortie de ses pensées en lui demandant ce qui pouvait bien lui arriver.
« Rien Svan, c'est juste cet homme, il m'a proposé de la rejoindre ce soir, mais j'ai refusé. » « Décidément les hommes sont tous les mêmes, qu'ils soient français ou anglais. »
C'est blottie dans les bras de l'autre que les deux jumelles s'endormirent, laissant de côté pour quelques heures les tourments qui les rongeaient.
*O*
Les jours avaient passé et Antanasia avait remarqué que son cœur battait un peu plus vite quand elle croisait le Duc au détour d'un couloir. Pourtant, la jolie brune avait le cœur brisé. Cet homme qui lui avait fait une cour assidue a laquelle la demoiselle n'avait jamais répondu, avait vite changé de victime. L'abandonnant au profit d'une petite frivole, qui n'avait aucune éducation. Déçue, oui elle l'était, mais jamais elle ne l'aurait montré devant cet homme ou encore devant sa sœur, elle ne voulait pas que cette dernière s'inquiète pour elle. Ce que la belle ne savait pas, c'était que sa vie allait irrémédiablement changer, sous peu de temps et que plus jamais elle ne serait la même. Tout ce déroula, lors de la soirée qui était la toute dernière du Duc en France. Antanasia ne prenait pas part aux festivités contrairement aux autres invités, elle restait là le regard hagard, tout en réfléchissant à cet amour qui l'avait prise si soudainement. C'est alors, que tout arriva. La jeune femme allait retourner à ses appartements, quand elle sentît une main agripper avec force son bras. La brune allait se mettre à crier, quand soudain, elle croisa le regard du Duc. Elle était heureuse de le voir là rien que pour elle. Si heureuse, qu'elle ne pût s'empêcher de sourire. Ce sourire fût comme une invitation pour l'homme qui se trouvait face à elle et il lui donna son premier baiser. Elle se laissa aller durant quelques minutes avant de le repousser du mieux qu'elle pouvait. C'est alors que le Duc lui fît une proposition déroutante.
« Enfuyez-vous avec moi Antanasia et je vous promet de vous rendre chaque jour heureuse. Venez avec moi et vous deviendrez ma femme. »
Cette annonce choqua la jeune femme qui pensait être qu'un passe temps pour cet anglais. Sur le moment elle ne savait quoi faire. Sa conscience lui disait de rester ici et de ne pas écouter les belles paroles de cet homme. Mais son cœur, celui qui dirigeait tout son être, lui disait de partir, de prendre des risques et surtout de croire les paroles du Duc de Devonshire. Ce fût alors, une Antanasia aux joues rougissantes qui accepta la demande de cet homme. Comme William devait partir durant la nuit, ils avaient convenu que la demoiselle prendrait le minimum de ses affaires pour le voyage. Il était trois heures du matin, quand le Duc entra dans la chambre de la demoiselle. Celle-ci était déjà prête et elle préparait une lettre pour sa jumelle.
Ma chère Svan
S'il te plait ne m'en veut pas pour mon geste. Je ne suis ni morte, ni disparue, j'ai seulement écouté mon cœur et suivie l'homme que j'aimais. Je pars ce soir en compagnie du Duc de Devonshire. S'il te plait ne soit pas inquiètes pour moi. Je serais heureuse avec lui, je le sais, je le sens.
A bientôt Je t'aime – Antanasia
Cette lettre, la petite brune la laissera bien en évidence sur son petit cabinet, mais ce que la jeune femme ne saura pas, c'est que le Duc avait prit soigneusement le parti de détruire ce courrier. Faisant ainsi, de sa future femme, une personne disparue aux yeux de tous.
*o*
Le bateau tanguait tandis qu'Antanasia tentait de s'endormir. Trop d'évènement c'était passé ce jour-ci. La nuit dernière, elle avait fuis avec le Duc, puis ils étaient partis pour Calais. Ensuite, il y avait eu cette nuit merveilleuse dans les bras de William, elle s'était offerte à lui, sans remord, elle lui avait donné sa virginité. La jeune fille entendait déjà ses parents proférer toutes sortes de choses à son encontre, mais elle n'avait pas peur, elle avait juste une crainte, c'était que sa sœur lui en veut. Elle aimait tellement sa jumelle et la quitter avait été difficile, mais que pouvait-elle faire contre l'amour qu'elle éprouvait ? William dormait à ses côtés, demain ils seraient tout deux en Angleterre et Antanasia se demandait comment tout cela allait se passer ? Et si William ne tenait pas parole et si il l'abandonnait ? Que deviendrait-elle ? La jolie brune se voyait déjà perdue, abandonnait, répudiait par sa famille. Une chaude larme coula le long de la joue, face à ce destin si imprécis. La jeune femme ferma tout de suite les yeux, quand elle sentît William bouger à ses côtés, faisant ainsi semblant de dormir. Un bras enlaça alors sa taille et son amant parsema sa joue d'un tendre baiser. L'avenir s'annonçait peut-être un peu moins funeste.
Le lendemain matin, Antanasia se trouvait sur le pont, admirant au loin les côtes anglaises qui se rapprochaient de plus en plus. Le vent froid frappait sa peau de porcelaine, mais rien ne pouvait la faire quitter le pont, la jeune fille ne voulait pas quitter des yeux sa future terre. William de son côté parlait au capitaine, jetant de temps un temps un regard sur celle qu'il avait enlevé. La jolie brune aurait tellement aimé que Svanhilde soit à ses côtés. Antanasia en était sûre, sa jumelle aurait été heureuse de découvrir cette nouvelle terre.
« Antanasia vous paraissez bien soucieuse. » « Ce n'est rien, je me demandais si j'allais aimer l'Angleterre, comme j'ai aimé la France. » « Vous l'aimerez tout comme elle vous aimera. »
En entendant ces paroles, Antanasia se sentait heureuse, jamais elle n'aurait imaginé rencontrer une personne telle que William. Mais surtout, la jeune femme ne se serait jamais douté qu'un jour elle commettrait le plus pire des actes selon les Pretorian. Aujourd'hui, la jeune femme ne se sentait plus germanique, mais anglaise.
Dernière édition par Antanasia de Devonshire le Dim 26 Juin - 17:19, édité 7 fois
Antanasia de Devonshire
Anya ♣ Duchesse de votre coeur
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Sujet: Re: FONDATRICE ♣ Antanasia ღ la plus douce des roses. Jeu 5 Mai - 11:25
Chapitre IV ♣ Peut-on oublier le passé? L'Angleterre, Antanasia l'aima tout de suite, pour elle, ce pays était magnifique et même si il était gouverné par un roi tel que Henry VIII, elle ne pouvait pas détester sa nouvelle terre d'accueil. De plus, la jeune femme ne fût pas dépaysée quand elle découvrît la cour, puisque celle-ci était une véritable copie de la cour de France. Cependant, la douce germanique n'était pas tellement heureuse, malgré toutes les attentions de William, les anglais prenaient un malin plaisir à la critiquer et surtout à la surnommer « la catin germanique », certaines rumeurs disaient même qu'elle était passée dans le lit du roi. Ce qui peina le plus, ce fût quand William se brouilla avec son meilleur ami, le Duc de Buckimgam. Ce jour-là, Antanasia avait eu l'intention de quitter le pays, mais l'amour sans faille de William l'empêcha de faire ce geste. Deux mois après son arrivée au pays de la rose, Antanasia découvrît qu'elle était enceinte. Effrayée, elle passa plusieurs journées dans un état de profonde tristesse. Pour elle, cette grossesse annonçait la fin de son histoire avec William. Elle avait peur de lui avouer, mais quand il apprît cette nouvelle, le Duc de Devonshire accueillît cette nouvelle avec beaucoup de joie. Pour éviter que l'enfant ne naquit en tant que bâtard, Antanasia et William se marièrent deux semaines après l'annonce de la grossesse. Avec ce mariage, Antanasia devenait donc la nouvelle Duchesse de Devonshire, mais surtout, toutes les personnes qui l'avaient insulté de catin par le passé, s'en mordaient les doigts et venaient lui manger dans la main dès qu'elles la croisaient.
Antanasia avait mené sa grossesse à terme, en ce moment même, elle se trouvait dans sa chambre en compagnie des meilleures accoucheuses du pays et de son médecin personnel. Bien que la douleur fût présente, la jeune femme était heureuse, elle allait mettre son premier enfant au monde et seul Dieu sait qu'elle le chérirait toute sa vie, que ça soit un garçon ou une fille. La jeune femme aurait tellement aimé que son mari soit auprès d'elle, mais le médecin avait donné l'ordre qu'il attende dans la pièce à côté. Elle répondait sagement aux ordres des personnes qui l'entouraient, elle ferait tout pour cet enfant. Elle poussa un cri de douleur, puis d'autres suivirent et enfin les pleurs d'un bébé se firent entendre. Bien qu'épuisait, la nouvelle mère voulait son enfant, elle voulait le serrer dans ses bras, lui montrer qu'elle était sa mère. L'une des accoucheuse s'approcha d'elle, l'enfant encore sale enveloppé dans une couverture, elle lui annonça alors : « C'est une fille ! ». La belle Duchesse était heureuse et c'est avec un immense sourire aux lèvres qu'elle accueillît son mari qui venait d'entrer dans la pièce.
« Voici votre fille William. » dit la jeune femme tout en présentant le bébé à l'homme qu'elle aimait. « Elle ressemble déjà à sa mère. Je suis sûre qu'elle aura votre beauté Antanasia. » « Comment allons-nous l'appeler ? » « Agnès. » dit-il tout en prenant l'enfant maintenant calme dans ses bras.
Les semaines suivantes furent calmes, Agnès se portait bien et contrairement à beaucoup d'enfants en bas âge, elle ne contracta aucune maladie infantiles. En tout cas, William faisait tout pour. La jeune mère avait eut l'autorisation de pouvoir nourrir elle-même son enfant. De toute façon, elle se refusait de confier son précieux trésor à une nourrice, c'était elle la mère, pas une inconnue.
*o*
Maintenant que l'accouchement était passé, Antanasia commença alors sa nouvelle vie. Juste après la naissance d'Agnès, son mari se réconcilia avec le Duc de Buckimgam, ce dernier s'excusa en personne auprès d'elle. Bien qu'elle n'appréciait pas vraiment cet homme, la jeune femme ne disait rien, après tout si William était ami avec cette personne, le Duc ne pouvait donc pas être si mauvais que cela. La jeune germanique qui fréquentait déjà le beau monde, reprît ses activités, elle aimait surtout les arts et adorait entendre des poèmes. Cette passion l'amena alors à rencontrer un jeune poète qui deviendra plus tard son protégé. La jeune femme aimait aussi parcourir la campagne à cheval et accompagner son mari à la chasse. Pour garder une bonne position auprès du roi, le couple se rendait souvent à Londres, pour participer aux banquets et aux tournois de joutes. Malgré ses nombreuses sources de bonheur, plusieurs ombres noircissaient le tableau idyllique de la vie d'Antanasia. Tout d'abord, la jeune femme devait se confronter à la jalousie contente de son mari qui ne supportait pas de voir un homme auprès d'elle. Ceci deviendra vite une source de disputes pour le couple, cela rendît même malade la jeune femme, qui avait conservé de son enfance sa fragile santé. Le fait de voir sa femme souffrante calma quelque peu William, mais il prenait toujours garde à ce qui lui appartenait. La seconde ombre qui venait ternir la vie de la Duchesse était le troue béant qui se formait au fil des années dans son cœur. Le temps passait, mais Antanasia pensait toujours à sa sœur et après quelques lettres envoyées à la cour de France dont elle n'avait pas reçu de réponse, elle s'était mise à croire que sa jumelle ne voulait plus entendre parler d'elle. La jeune femme était malheureuse, mais elle tentait de ne pas le montrer et sa petite Agnès était une éternelle source de joie.
Deux ans et demi après la naissance d'Agnès, Antanasia tomba de nouveau enceinte. Son nouvel état lui procura une immense joie, elle était sûre, elle allait enfin donner un héritier à son mari, un futur Duc de Devonshire. Le couple était heureux et après le troisième mois de grossesse de la jeune femme, ils quittèrent Londres pour retourner à Devonshire's House, là où la belle germanique pourrait terminer sa grossesse en toute quiétude. Ils reçurent de nombreuses visites de leurs amis et Antanasia remplissait toujours sa tâche de Duchesse à la perfection. Même avec un ventre rond, elle pouvait diriger la demeure. Cependant, durant le sixième mois de grossesse, la jolie brune ressentît de violentes douleurs venant du bébé. Les médecins furent tout de suite appelés, mais les saignements venaient d'apparaître. Antanasia perdait le bébé, c'était inévitable. Sa peine fût d'autant plus accentuée, qu'on lui annonça que l'enfant était un fils, ce fils qu'elle désirait tant. Effondrée, la jeune femme renonça à toute visite, elle renvoya même sans ménagement son mari, gardant auprès d'elle sa femme de chambre, à qui elle ne parlait même pas. Cet état, l'amena à penser de nouveau à sa vie passée, à ces promenades dans les prairies du Saint Empire Romain Germanique, aux bals de la cour de France, mais surtout à Svanhilde. Si, sa jumelle était là, Antanasia était sûre, elle saurait quoi faire pour la consoler. Svanhilde lui manquait, encore plus maintenant et le pessimisme de la brune, lui amenait à croire que plus jamais, elle ne pourrait serrer Svan entre ses bras.
Antanasia de Devonshire
Anya ♣ Duchesse de votre coeur
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