AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
The Majestic Rose
The Majestic Rose

Admin


♣ Messages : 279
♣ Livre Sterling : 755
♣ Date d'inscription : 04/01/2011


♣ Vos lettres de Noblesse
♣ Libre pour RP ?:
♣ Relationship:
♣ Inventaire:

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Empty
MessageSujet: EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village   EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Icon_minitimeVen 9 Déc - 17:28




Inondation à Landscape Village.


La pluie s'abattait sur les toits des chaumières depuis maintenant deux longs jours. Continuelle est violente, elle avait transformé le lit de la rivière, le faisant devenir dévastateur. L'eau avait commencé à déborder, inquiétant ainsi les habitants de Lanscape Village. Avec leurs maigres moyens, les plus pauvres tentaient de sauver leurs demeures, pendant ce temps, les plus riches, pouvaient dormir sur leurs deux oreilles, l'eau ne viendrait pas atteindre leurs couches.
Contre l'eau, ils ne pouvaient rien faire, certains avaient déjà fuit, d'autres restaient pensant que leurs prières les sauveraient peut-être.
L'eau commença à devenir dangereuse, il fallait maintenant partir, mais où ? Certains proposèrent alors de rejoindre le sommet d'une colline qui pouvait les sauver de l’inondation. Les habitants de Landscape Village ne furent jamais aussi solidaire et ensemble, ils gravirent la colline pour se sortir de l'eau qui ravagée leurs petits maisons.
Les voilà maintenant sauvaient, mais avec tristesse, ils virent l'eau ravager leurs vies. Cependant, ils le savaient, ensemble ils pourraient tout refaire, mais il allait falloir que Henri VIII met du sien pour reconstruire leurs quotidiens.

    ▬ Explications :


♦ La scène se déroule à Landscape Village et non pas à Londres, donc si vous êtes un habitant de ce village ou de ses environs, n'hésitez pas à y participer. Sinon, n'oubliez pas que Londres et toute proche du village, donc vous pouvez inventer une raison de votre présence ici. Par exemple: visite chez un ami.
♦ Veillez à ne pas jouer aux héros. En ce moment même l'eau et dans le village, mais elle arrive seulement aux genoux d'une femme, donc vous n'avez pas à faire les héros, ni à jouer un rôle mélodramatique. Soyez cohérent avec votre personnage.
♦ Pour votre premier message vous pouvez raconter vos péripéties et surtout comment vous êtes arrivés jusqu'à la colline comme tous les habitants censés du village. Vous pouvez bien faire plus d'un message pour raconter cela.
♦ Cet évènement peut vous permettre de faire évoluer votre personnage, n'hésitez pas à vous en servir.

Donc pour récapituler, pour le moment, vous n'avez qu'à vous sortir les pieds de l'eau et rejoindre tout le monde sur les hauteurs du village.


EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village 1837541682002839047




Dernière édition par The Majestic Rose le Mer 21 Déc - 20:31, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://majesticrose.forumsactifs.com
Selvania Da Silva
Selvania Da Silva

Selvy ♣ Âme en reconstruction


♣ Messages : 669
♣ Livre Sterling : 855
♣ Date d'inscription : 21/09/2011
♣ Localisation : Londres
♣ Age du personnage : 25 ans
♣ Profession : Tisseuse


♣ Vos lettres de Noblesse
♣ Libre pour RP ?: 2 rps de disponible
♣ Relationship:
♣ Inventaire:

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Empty
MessageSujet: Re: EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village   EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Icon_minitimeMer 14 Déc - 21:23

    Landscape Village, voilà une destination que je n'avais pris que peu de fois et encore, je crois que ce doit être seulement une fois, peut être deux pour une cliente dont je devais retravailler la robe qui ne lui convenait pas tout à fait. Mais si je venais ici aujourd'hui, ce n'est pas pour mon travail. J'avais demandé à mon père si je pouvais passer voir une vieille amie. En effet, même si je viens de Lisbonne, je connais une ou deux personnes en Angleterre qui sont là depuis bien plus longtemps, qui ont décidé de quitter notre magnifique Portugal pour venir vivre ici à Londres ou dans ces environs pour une autre vie. Je retournerais volontiers dans mon pays mais pour le moment, ce n'est simplement pas possible, alors je prends mon mal en patience et pour une fois, je viens au village pour une visite amicale, de courtoisie et non pour le travail ou pour le commerce de mon père. Je venais donc voir Mafalda Gonçalves Moreira, une vieille dame qui doit avoir dans les 65 ans aujourd'hui, mais c'est surtout pour sa fille que je suis là : Antonia. Elle est bien entendu plus âgée que moi puisqu'elle me gardait à la maison quand je n'étais pas encore en âge de travailler pour mes parents. Elle était notre nounou, enfin si l'on veut, car je ne sais même pas si elle recevait un dû. Mais bon ce n'était pas le plus important pour moi. Je venais voir une amie que je n'avais plus vue depuis son départ de Lisbonne, il y a de cela 15 ans environ. Elle m'avait manqué puis au fil du temps je l'avais plus ou moins oublié même si elle était toujours là au fond de mon coeur. J'arrivais donc à Landscape Village alors qu'il y avait énormément d'eau qui tombait du ciel. C'était la première fois que je voyais une pluie torrentielle, d'une telle ampleur sur la ville de Londres. J'avais prévu de rester ici deux jours environ, mais tout ne se passerait pas comme je l'espérais. J'avais parfois l'art de me mettre dans des situations périlleuses, alors que j'aurais pu choisir un autre jour pour venir mais non, j'avais choisi le jour de pluie le plus mémorable depuis plusieurs années, chance quand tu nous tiens.

    La pluie commençait à être trop forte pour le village. L'eau montait de plus en plus, si bien qu'il allait y avoir une inondation. Quand je vous dit que j'ai de la chance, c'est vrai. Il y a quelques semaines, j'avais pu assister au phénomène inverse, un incendie dans la ville de Londres et là c'était une inondation. La Tamise qui coulait à Londres devait être elle aussi sur le point de franchir les ponts sans doute. Mais je ne devais pas voir le pire arriver. J'étais ici sans possibilité de retour immédiat pour le moment alors je devrais faire avec et penser fortement à mon père pour qu'il ne se fasse pas trop de soucis. J'étais venu avec peu de bagages heureusement pour moi. Les habitants sortaient de chez eux, et certains proposèrent de se rendre sur la colline un peu plus haut. Je voulais bien mais qu'allions nous faire là-haut ? L'eau m'arrivait aux genoux environ, mais la pluie ne semblait pas vouloir s'arrêter. Je demandais à Mafalda et Antonia ce qu'elles avaient l'intention de faire mais de toute évidence, il faudrait prendre de la hauteur pour ne pas être entraîner par l'eau ...
Revenir en haut Aller en bas
Marianne Foster
Marianne Foster

Une rose est belle ♣ Ses épines piquent


♣ Messages : 673
♣ Livre Sterling : 1040
♣ Date d'inscription : 01/07/2011
♣ Localisation : Landscape Village
♣ Age du personnage : 24 ans
♣ Profession : Bourgeoise toujours prête à aider les plus faibles.


♣ Vos lettres de Noblesse
♣ Libre pour RP ?: Ah que oui :p
♣ Relationship:
♣ Inventaire:

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Empty
MessageSujet: Re: EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village   EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Icon_minitimeSam 17 Déc - 17:56

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Tumblr_lvnbm8s4Uj1qhiah7o1_500
«Quand l’essentiel à la vie devient sa menace»


Cela faisait deux jours que la pluie s'abattait sur le petit village de Landscape. Dans les rues, on ne trouvait personne, si ce n'est quelques courageux à cheval devant se rendre quelque part. Le ciel chargé d'eau était gris, menaçant et sombre. De nuit comme de jour, on pouvait entendre le bruit des gouttes cogner contre les volets et couler le long des toits. Au sol, l'eau se mélangeait à la terre, donnant ainsi au chemin des allures de champ de bataille boueux. Les champs aux alentours étaient inondés, réduisant les potentielles récoltes à néant. Quant à la rivière se trouvant non loin des habitations, cette dernière s'affolait de plus en plus, montant plus vite que jamais.

Debout dans le manoir des Foster, Marianne regardait par la fenêtre couverte de traces laissées par les gouttes. Depuis deux jours, elle n'avait pas bougé, restant enfermée chez elle, sortant en de très rare occasions afin de s'occuper de Belle-Dame dans les écuries. C'était comme si le temps s'était arrêté pour devenir monotone, presque apocalyptique. Si la pluie continuait ainsi de tomber, l'eau de la rivière déborderait davantage, inondant encore plus le village ! Les maisons les plus rudimentaires seraient touchées les premières et Dieu seul savait à quel point les petites gens les habitants n'avaient pas besoin d'une catastrophe en plus ! D'un soupire, de la buée se dessina sur le verre froid. Avec l'arrivée de la Rose Noire et de tous ces actes terroriste contre le roi et surtout contre la population, tout était devenu tellement bizarre. Le commun des mortelles sortait désormais avec peur, se méfiant de tout et surtout de n'importe qui. Quoi de plus normal, lorsque l'on savait que des hommes mal intentionnés pouvaient attenter à votre vie sans prévenir. La jeune femme avait elle aussi changé ses habitudes, sortant un peu moins, mais toujours armée de façon à pouvoir se défendre si elle le devait. Tuer n'avait jamais été dans ses intentions, d'ailleurs, elle ne se sentirait jamais capable d'un tel acte. Cette besogne était pour le bourreau uniquement.

D'un revers de main, la demoiselle essuya la fine couche de vapeur et vit que les plus pauvres étaient en train de monter péniblement en haut d'une colline non loin du manoir. Mais une fois qu'ils arriveront au sommet, que feraient ces familles sous la pluie ? Il était hors de question de les laisser dehors alors que tous les riches étaient aux chauds ! Bondissant de sa place, Marianne prit sa cape et sortit de sa chambre en trombe, descendit les escaliers deux par deux, plus décidée que jamais. Toutefois, son père mit fin à son élan et se plaça devant elle, avant même qu'elle n'ait pu mettre sa main sur clenche de la porte en bois.


-Tu ne sortiras pas par ce temps. Dit-il d'un ton neutre, mais imposant.
-Mais père, je ne peux pas les laisser dehors ! Ils vont en mourir de froid !
-Il serait peut-être temps que tu te rende compte que tu ne peux pas tous les aider.

Un court silence s'installa entre eux, durant lequel seul les regards parlaient. Le regard gris et inquisiteur du père, celui calme, mais têtue de sa fille.

-Et il serait peut-être temps que vous me laissiez prendre mes propres décision ainsi que ma vie en main.

Peut-être qu'elle vivait toujours son toit, mais l'anglaise avait encore le droit de faire ce qu'elle avait envie et ce qu'elle trouvait juste. En l'occurrence, ici, il s'agissait d'aider ses pauvres gens.

Sieur Foster céda, sachant pertinemment qu'il ne pourra jamais faire changer d'avis la demoiselle. Celle-ci, après un léger signe de tête à son paternel, mit sa capuche sur sa tête et sortit sous la pluie battante. Les bottes qu'elle avait enfilé s'engouffrèrent légèrement dans la boue, ralentissant son pas. Péniblement, elle avança jusqu'au groupe déjà présent, trempés jusqu'aux os. Parmi eux se trouvaient des enfants et des vieilles personnes. D'autres montaient encore. Gentiment, elle leur proposa d'aller s'abriter dans l'écurie. Ne possédant qu'un seul cheval, il y aurait suffisamment de place pour une bonne partie. Quant à la seconde, hé bien avec de la chance, peut-être que son père ou d'autres bourgeois ou nobles des hauteurs accepteront de les prendre sous leur toit.
Revenir en haut Aller en bas
http://secret-of-stonehenge.forumgratuit.org/

Invité

Invité




EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Empty
MessageSujet: Re: EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village   EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Icon_minitimeDim 18 Déc - 20:37


Il y avait une bonne raison pour que Joan soit sur la route de Landscape Village et cette raison résidait dans l'envie de revoir une amie. La vie de Joan avait été accompagnée d'une joie infinie et d'une chance à toute épreuve, pourtant elle lui fit un jour faux bon et s'écroula du jour au lendemain.. Tiraillée entre la perte de son amie la plus proche et de son premier et seul amour, elle n'avait plus eu le cœur à rire depuis bien longtemps.. Heureusement avait-elle encore son frère pour la soutenir et quelques amis présents pour elle, malheureusement pour ces derniers, ils ne vivaient pas tous à proximité et la demoiselle se voyait souvent dans l'obligation de prendre la route. Ceci dit elle aimait voyager et partait toujours le cœur léger, sur le dos de Maëllwen le plus souvent, car elle ne s'absentait jamais plus de deux jours. Joan vivait à deux endroits ; au manoir familial et chez son frère, en plein cœur de Londres, ainsi elle disposait de ses affaires sur place et n'avait jamais besoin de partir chargée d'un bout à l'autre. Ainsi ce jour-là, elle était partie de Londres et la route fut donc plus longue et éprouvante, car au-dessus d'elle l'orage grondait et le ciel s'assombrissait à mesure qu'elle avançait. Il devait pleuvoir là-bas, heureusement qu'elle portait sa cape foncée et qu'une capuche épaisse y était disposée. Alors que la pluie battait son plein, un flash lumineux lui barra la vue tandis que le tonnerre gronda, effrayant la jument plus que pensé ... Joan qui d'habitude reprenait facilement le contrôle de l'animal, lâcha prise et se retrouva bientôt couverte de boue sur toute la longueur de son dos .. Le visage face au ciel, ce fut la fraîcheur de l'eau ruisselant sur ses joues qui la ramenèrenta à la réalité, se redressant avec peine quand à la douleur naissante qui lui parcourait les hanches et la tête, elle la chercha du regard.

« Maëllwen ? »

Alarmée par l'absence de sa jument, Joan posa ses yeux sur chaque recoin avant de guetter la forêt alentour et d'y voir, à seulement quelques mètres, une silhouette qu'elle reconnut avec un certain soulagement. S'approchant de l'animal, elle lui prodigua quelques caresses rassurantes avant de lui donner deux tapes sur le dos et de la pousser dans la direction opposée. Elle répéta son geste en sifflant et la jument se mit au galop sans attendre tandis que Joan, résignée, souriait. Maëllwen avait été parfaitement dressée pour revenir au bercail sans se perdre, de plus elle avait emprunté de nombreuses fois cette route et Joan savait donc qu'elle retrouverait son amie une fois rentrée. Mais pour l'heure, elle continuerait sa route jusqu'au village à pied, elle n'était plus très loin et cela ne la dérangeait pas. Elle préférait marcher que répéter une chute, elle s'était trouvée chanceuse de n'avoir que des hématomes, cela aurait pu s'avérer bien plus grave.

Les toits des résidences furent bientôt en vue, mais quelque chose n'allait pas ... il semblait y avoir du mouvement alors que par ce temps, les gens devraient être chez eux au chaud. Accélérant l'allure, elle remarqua bien vite que ses pas étaient ralentis et que l'effort était plus difficile.. et ce ne fut qu'en baissant les yeux qu'elle se rendit compte que ses bottes s'enfonçaient dans la boue anormalement abondante de cette route ! A mesure qu'elle avançait, ce ne fut plus seulement de la boue, mais bien de l'eau boueuse qui l'empêchait d'avancer et qui, bientôt, atteignit le niveau de ses genoux. Les maisons étaient inondées pour la plupart et les habitants se voyaient dans l'obligation de les quitter. La pluie était toujours aussi forte et le courant était semblable à celui d'une rivière: ils devaient rapidement trouvé refuge s'il ne voulait pas mourir de froid ou même noyés pour les plus jeunes. Il y avait des enfants parmi les femmes et les personnes âgées et les hommes n'étaient malheureusement pas assez nombreux. Joan repéra alors une mère et ses trois jeunes enfants, elle fusa vers eux et proposa son aide en prenant dans ses bras le plus jeune.

« Vers la colline, suivez-les ! On doit prendre de la hauteur et trouver un abri ! »

Mais qui pouvait-elle bien être, ainsi joliment vêtue ? C'était ce que l'on devait se demander en la regardant, mais était-ce finalement important ? Elle aurait pu repartir, en voyant l'inondation.. mais elle n'avait pu se résigner à laisser ces pauvres gens à leur triste sort et avait voulu les aider. Tant pis si elle était recouverte de boue et tant pis si elle tombait malade, elle était heureuse d'être ici. Elle jeta un regard vers les hauteurs pour s'apercevoir que la moitié du village l'avait déjà atteinte. Se retournant, elle jeta un regard d'ensemble pour s'assurer que personne n'était restée coincée quelque part. Ensuite, elle encouragea le peu de personnes qui l'entouraient et continua de s'accrocher à tout ce qu'elle trouvait pour ne pas être emportée. Enfin, elle atteignit la colline et la grimpa avec toute l'énergie dont elle disposait ! Arrivée presque au sommet, elle relâcha l'enfant qu'elle portait et prit quelques secondes pour souffler.

« Où ..où sont tous les autres ? »

Bien sûr qu'elle avait vu les maisons et manoirs présents aux alentours .. mais personne ne semblait sortir pour proposer leur aide. La pluie était toujours aussi forte et l'adrénaline ayant disparu, Joan commençait à ressentir les effets du froid. Y-avait-il quelque part où s'abriter dans les parages ?
Revenir en haut Aller en bas
Marianne Foster
Marianne Foster

Une rose est belle ♣ Ses épines piquent


♣ Messages : 673
♣ Livre Sterling : 1040
♣ Date d'inscription : 01/07/2011
♣ Localisation : Landscape Village
♣ Age du personnage : 24 ans
♣ Profession : Bourgeoise toujours prête à aider les plus faibles.


♣ Vos lettres de Noblesse
♣ Libre pour RP ?: Ah que oui :p
♣ Relationship:
♣ Inventaire:

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Empty
MessageSujet: Re: EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village   EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Icon_minitimeJeu 29 Déc - 10:56

La pluie continuait de tomber et ne semblait pas vouloir s'arrêter. Le vent soufflait, amenant ainsi des nuages tous aussi sombres les uns que les autres. De sa fenêtre, miss Foster n'avait pas pu apercevoir un tel décor, presque apocalyptique. Et dire que quelques jours auparavant, le soleil brillait dans le ciel bleu... Cette inondation restera sans nul doute dans les mémoires de ces pauvres gens qui risquaient de tout perdre, en plus de la récolte de la saison. Ils devaient maintenant espérer que la pluie cesse et que le temps leur soit favorable pour limiter un minimum les casses de ces quelques jours de galère.

Lorsque le petit groupe conduit par Marianne arriva à l'écurie, un coup de tonnerre gronda, faisant ainsi peur aux quelques enfants présents qui se blottirent contre leurs mères. Grâce au ciel, le couloir qui longeait les box était propre et sans doute assez grand pour tous les accueillir. De plus, la température ambiante n'était pas froide, ni chaude. Au moins, ici, ils seront à l'abri de la pluie et du vent. La jeune femme les conduit vers le fond de la bâtisse, passant devant Belle-Dame. Elle se tenait debout et semblait nerveuse au point de faire les cent pas. Afin de la rassurer, sa cavalière lui caressa la tête et lui murmura quelque mot dans le creux de l'oreille. Sa jument avait toujours été plus ou moins peureuse et elle le savait. Cependant, Marianne avait beaucoup de choses à faire et elle n'avait nullement le temps de rester auprès de l'animal.
Sans prendre le temps de remettre son capuchon, elle s'engouffra à nouveau sous la pluie. L'espace d'un instant, elle croisa le regard de son père qui l'observait derrière les carreaux de sa chambre, l'air résigné. La bourgeoise baissa légèrement la tête d'un geste entendu et retourna auprès des personnes restantes. Des hommes aidaient les vieilles personnes et les femmes à monter en haut de la colline. L'une d'elle, de part ses vêtements et sa voix, attira son attention.


-Joan ! S'exclama-t-elle.

Tout en relevant sa robe, déjà bien abîmée par l'eau et la boue, la demoiselle courue vers son amie. Que faisait-elle donc ici, à Landscape ? N'habitait-elle plus à Londres ? En réalité, peu lui importait les réponses à ces questions, elle était heureuse de la voir ici. Cela faisait toujours des bras en plus.


-J'ai emmené les autres habitants à l'écurie, ils y sont à l'abri ne t'en fais pas.

Son pou battait plus vite que jamais, alors qu'elle sentait la pluie dégouliner de ses cheveux. Sa peau était tellement froide qu'elle sentait à peine les gouttes d'eaux couler sur son visage. Il n'était pourtant pas question de s'arrêter maintenant. Un petit groupe de femmes montait encore avec difficulté la pente, la terre devenue boueuse ne facilitant pas leur avancé. Les enfants coururent après leurs parents vers le manoir Foster pour rejoindre leur camarade d'infortune.

-Peux-tu m'aider à leur amener des couvertures du manoir ?

Il n'y en aura somme toute pas assez pour tout le monde, mais assez pour couvrir les personnes les plus fragiles et leur apporter un peu de chaleur.

Marianne ressentait également l'effet du froid sur son corps la gagnait de plus en plus. Demain, il y aurait de fortes chances pour qu'elle reste clouée au lit en étant malade. Si, bien entendu, la météo accepte de leur laisser un temps de répit...
Revenir en haut Aller en bas
http://secret-of-stonehenge.forumgratuit.org/
Guildford Fleming
Guildford Fleming

♦ Lord now, actually ♦ But there's still rage inside


♣ Messages : 433
♣ Livre Sterling : 185
♣ Date d'inscription : 04/07/2011
♣ Localisation : Là où il doit être, toujours.
♣ Age du personnage : 31 ans
♣ Profession : Lord


♣ Vos lettres de Noblesse
♣ Libre pour RP ?: Chef, oui chef !
♣ Relationship:
♣ Inventaire:

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Empty
MessageSujet: Re: EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village   EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Icon_minitimeDim 8 Jan - 17:53

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Guy-Of-Gisborne-3-sir-guy-of-gisborne-15065416-100-100 EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Avatars-rain-634085 EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Vilde01
"Inondation à Landscape Village"


« Why does it rain, rain, rain down on utopia ? »





Un rideau liquide entourait Gui à la manière d’un linceul glacé, mur aussi infranchissable que pernicieux tentant de le noyer comme il l’avait d’ores et déjà fait avec le soleil, irrémédiablement voilé par d’épaisses nuées menaçantes. Cependant, la décision qu’il avait prise ne pouvait désormais plus être effacée ; de toute manière, seule cette dernière s’était révélée envisageable, revenir là-dessus aurait été un non-sens absolu.

L’allure que le cavalier menait depuis son manoir londonien, autant à tombeau ouvert que lui permettait l’état de plus en plus piteux de la route, s’avérait des plus inconfortables, la pluie cinglant si fort son manteau qu’elle parvenait à traverser l’étoffe, et à se répandre jusqu’à sa peau, jusqu’à ses chairs, jusqu’à son âme-même. Ses rênes claquèrent encore une fois, comme ils le feraient encore et encore jusqu’à leur destination finale. Sa monture accéléra encore ; l’oppression exercée par l’humidité s’accrut encore son torse, qui ploya, autant pour se protéger que pour accroître encore un peu son allure.

Ses gens avaient presque crié au blasphème lorsque le Lord avait ordonné que l’on selle son meilleur cheval après avoir appris une bien horrible nouvelle de la bouche d’un bourgmestre arrivé trempé telle une soupe : Landscape subissait alors qu’il parlait le début d’une inondation qi risquait fort de causer les dégâts les plus importants que le village ait connus depuis des décennies. Le visiteur avait peine fini son annonce que le noble avait quitté son siège, fermement décidé à quitter le confort sécurisant de sa demeure. Craignant pour sa vie, on avait bien entendu tenté de l’en dissuader, usant de tout une collection d’arguments absolument pertinents et particulièrement fins, auxquels il demeura pourtant bel et bien sourd. Marianne vivait à Landscape. Il tombait donc sous le sens que son fiancé se devait, contre vents et marées s’il plaisait à Dieu, qu’il la rejoigne et la protège, comme il l’avait déjà tant de fois fait. Cette fois, ce ne serait pas le feu mais l’eau qui deviendrait son ennemi ; un changement bien mineur n’entaillant en rien sa conviction que sa place se trouvait bien loin de son salon où un feu brûlait paisiblement dans l’âtre.

Chiron accomplissait à la perfection, comme toujours, son rôle. Ce cheval, autrement plus imposant que l’étalon que Guildford montait habituellement pour ses déplacements journaliers avait vu autant de batailles que son maître, au point de ne plus être effarouché par rien, pas même par la tempête dans laquelle son propriétaire les menait à bride abattue. À vrai dire, l’image que l’homme et la bête donnait ensemble semblait presque être tirée d’un obscur cauchemar, forme mi-humaine mi-bestiale de sombre centaure traçant sa route sans dévier un seul instant de sa trajectoire, parcourant sans frémir un chemin de plus en plus boueux en soulevant des gerbes d’eau sur son passage. Le souffle de Chiron, volutes de vapeur expirées avec hargne, lui conférait des allures diaboliques, tandis que Fleming, sous sa longue cape tout aussi sombre que la robe de son cheval, n’aurait toléré aucun retard, grand seigneur à l’impatience des plus autoritaires. Il n’en fallait pas moins pour oser braver les éléments déchaînés.

La puissance du frison ne fut que très peu affectée par la disparition des pavés sous ses sabots, qui martelèrent impitoyablement la terre devenue marécage aux abords du bourg. Peut-être avait-il senti que l’être sur son dos désirait arriver au cœur de ce bourbier, coûte que coûte, comme il lui avait demandé de foncer tête baissée dans l’amas de tous ces soldats écossais représentant leurs adversaires les plus farouches. Ecraser des corps, piétiner dans le sang, lutter jusqu’à ses ultimes forces, tout cela, son cavalier l’avait exigé de lui, et il n’avait pas failli. Tous deux formaient un duo que bien peu de choses sur cette terre auraient pu faire reculer, ne serait-ce que d’un pas. À nouveau, une juste cause requérait leur présence ; présence qui d’ailleurs effraya presque le domestique de la maison Foster qui, en sortant de la maison en entendant confusément un cheval approcher, tomba nez-à-nez avec l’épais étalon, haut de plus d’une tête par rapport à lui, au souffle puissant, véritable montagne musculeuse à peine stoppée par Dieu savait quel miracle de talent. Oui, cette créature pouvait se révéler effrayante pour ceux sujets à la crainte, un très bon atout pour un combattant chevronné. Mais pour le moment, peu importait à l’Anglais l’effet que pouvait produire sa propriété sur un employé de maison.

À peine introduit auprès du maître de maison, Richard Foster s’empressa de lui apprendre que son enfant avait quitté les lieux pour rejoindre la colline voisine où tant de paysans avaient cru pouvoir trouver refuge jusqu’à l’accalmie. Il fallait à nouveau repartir au dehors, ne pas prêter l’oreille au lointain appel d’un linge sec ainsi que d’un peu de chaleur. Foster n’aurait en rien à le prier de lui ramener Marianne, car ce but avait été le sien depuis Londres, et ne risquait pas de changer. Il avait donné sa parole de protéger cette femme, vœu qu’il formulerait à nouveau bientôt devant le Ciel et les hommes. Une telle promesse ne se rompait pas.

Tel un ouragan, Gui quitta le manoir et ré-enfourcha Chiron, son manteau laissant à sa suite maintes gouttelettes projetées alentour, avant d’à nouveau éperonner son fidèle destrier, direction les hauteurs avoisinantes. Sans doute son futur beau-père demeurât sur le pas de la porte, accrochant à sa suite espoir, prières, admiration et gratitude. Encore une fois, le britannique ne se focalisa que sur une seule et unique chose.

La morphologie connue du terrain lui permit de se diriger aisément vers la seule colline que comptait Landscape, et sur les flancs de laquelle bien des serfs s’escrimaient à grimper, armée de fourmis aussi désespérées que mal en point. Les dépassant à la vitesse de l’éclair, le noble ne leur accorda même pas un regard. Quant à eux, surpris par le fracas de la cavalcade, ils le fixèrent un instant avant de reprendre leur difficile pèlerinage. Le niveau de l’eau, décroissant au fur et à mesure que le bien né s’élevait, ne facilitait que plus son avancée conquérante, indifférente.

Deux silhouettes, immobiles au sein des formes assises, recroquevillées parmi tant de bagages, d’objets, de souvenirs éparses entassés là sans ordre, avec autant de précautions que possible, là où plus rien ne protégeait du déluge, là où la foule paraissait la plus organisée, la moins terrorisée. Ce ne pouvait être que Marianne, si attentionnée à l’endroit des plus pauvres, toujours prête à tendre la main, à donner sans compter. Il faudrait pourtant que la miss apprenne à reprendre.

Son fiancé arrêta son cheval à quelques pas, avant de s’approcher. Mademoiselle Foster, faisant face à une jeune femme avec laquelle, vraisemblablement, elle était en plein débat, ne put le remarquer, car il arrivait dans son dos, le bruit mat des goûtes se fracassant par milliers sur le sol masquant le bruit de ses pas.


-Je vous trouve enfin, madame… ! lança Guildford sur un ton loin de tout reproche, semblant plutôt lui confier qu’il se doutait bien qu’elle se trouverait là, dispensant sa généreuse aide.

Lâchant les rênes de Chiron, qui ne bougea pas d’un ciel, parfaitement dressé, Fleming défit en quelques gestes son manteau et le déposa sur les épaules de la jeune femme avant même qu’elle ait pu se retourner et lui répondre. L’étoffe, déjà humidifiée par l’ondée, pèserait lourd et ne serait peut-être pas d’une présence précieuse, mais au moins formerait-elle un rempart supplémentaire entre le corps de Marianne et les intempéries. Le Lord, laissé quant à lui sans protection digne de ce nom sous les larmes du ciel, n’en paraissait pas meurtri, lui dont la stature et l’expérience lui conféraient une résistance bien supérieure à celle de la douce demoiselle. En quelques secondes, il fut oint de la tête aux pieds. Mais ne tiqua pas, car là était sa mission.


EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village 1140710259

-Il vous faut rentrer, Marianne. Votre santé a été suffisamment mise en péril aujourd'hui.

Sa voix, calme et posée, presque échappée de la bouche de la Raison-même, ne ressemblait pas vraiment à un ordre. Alors bien sûr, son interlocutrice allait protester, tempêter, résister, fidèle à son caractère et à la décision qu’elle avait prise… Une controverse qui, au fond, ne changerait rien au problème, ni à l’arrêté du bien né.






Crédits :
Citation : ici
Icons (c) fanpop & picgifs & jhing
Gif (c) tumblr

Revenir en haut Aller en bas
Marianne Foster
Marianne Foster

Une rose est belle ♣ Ses épines piquent


♣ Messages : 673
♣ Livre Sterling : 1040
♣ Date d'inscription : 01/07/2011
♣ Localisation : Landscape Village
♣ Age du personnage : 24 ans
♣ Profession : Bourgeoise toujours prête à aider les plus faibles.


♣ Vos lettres de Noblesse
♣ Libre pour RP ?: Ah que oui :p
♣ Relationship:
♣ Inventaire:

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Empty
MessageSujet: Re: EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village   EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Icon_minitimeDim 29 Jan - 13:57

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Tumblr_lxq5l4yjdl1qfz23mo7_r1_250
I promised to take care of them
as you of me



Marianne ne pourra jamais connaître la réponse de Joan. En effet, l'attention de son amie se tourna mystérieusement vers quelque chose arrivant derrière la jeune femme. Quelque chose d'impressionnant, d'après ce qu'on pouvait en juger par l'aspect de son visage. Il en fut de même pour ces pauvres villageois, qui levèrent leur tête afin de voir ce qui leur arrivait droit dessus. Cette chose était loin d'être celle à laquelle la miss avait pensé.

Elle n'eut pas le temps de se retourner que la voix de son fiancé lui parvint aux oreilles et qu'un manteau fut mit sur ses frêles épaules. Le sien, sans aucun doute. Pesant un certain poids, elle plia légèrement le dos. Bien qu'il soit déjà humide, il lui apporterait un peu plus de chaleur face au froid et de protection face à la pluie toujours battante et ne semblant pas vouloir s'arrêter.

Les vêtements de Marianne avaient déjà été touché depuis longtemps par l'eau, tout comme ses cheveux d'où dégoulinait des gouttes. Jusqu'ici, elle n'y avait pas vraiment fait attention, mais maintenant qu'elle y pensait : son état était vraiment lamentable. Cependant, il n'était pas comparable à celui des réfugiés de l'inondation, tentant de se protéger comme ils le pouvaient avec leurs maigres moyens. Légèrement grelottante, mais toujours aussi déterminé dans la tâche qu'elle s'était donné, miss Foster le regarda dans ses moindres détails.

Lord Fleming se trouvait tout aussi trempée qu'elle. Toutefois, il semblait bien moins en souffrir, car il restait droit et parfaitement serein, tandis que la bourgeoise était à la limite du désespoir depuis qu'elle avait mit le nez en dehors du manoir. Comment pouvait-on être aussi calme, alors qu'autant de personnes autour d'eux souffraient face à la catastrophe que Landscape aurait préférée éviter ? Marianne ne devait pas être la personne à sauver ce jour, pourtant, elle ne refusa pas le geste de Guildford. De plus, s'il se trouvait sur cette colline, ce n'était certainement pas par hasard, et encre moins par un temps aussi désastreux. Encore une fois, il viendrait la sauver, telle le preux chevalier sauvant sa princesse. Malheureusement, nous ne sommes pas un comte de fée et la demoiselle était bien loin de ressembler à une princesse.


-Non, je... Je ne peux pas les laisser comme ça, ils ont besoin d'aide !

Marianne avait prit un risque pour sa santé en se rendant jusqu'à cette colline, elle le savait. Mais si elle avait ça, ce n'était pas pour rien, mais bien pour tenter ces personnes si chères à son coeur.

Plus bas, la rivière coulait toujours aussi fortement et l'eau emportait quelques objets sur son passage. Par chance, les habitants avaient réussi à atteindre plus ou moins les hauteurs du village. Ici, ils ne risqueraient rien si ce n'est la pluie et le froid. Parmi ces gens se trouvaient des enfants, des vieilles personnes ainsi que des êtres tous aussi faibles les uns que les autres. Les laisser dans cette misère était impossible pour la jeune femme qui se sentirait comme coupable de ne pas avoir fait quelque chose pour leur éviter le pire.

Si cette dernière était têtue, elle savait que le Lord pouvait l'être tout autant
Si elle était venue pour aider les villageois, lui était venu pour la ramener à l'abri des intempéries.
Tous deux étaient partis dans l'optique d'un but précis que ni l'un, ni l'autre ne laisserait tomber.

Tout ça, Marianne en avait parfaitement conscience. Depuis l'incendie qui avait ravagé Londres, elle n'avait pas eu le temps de le remercier de lui avoir sauvé la vie. Sans doute était-ce enfin le moment.


-Laissez-moi au moins mettre à l'abri ces quelques personnes. Dit-elle, comme résignée, mais confiante et déterminée. Je m'occuperais ensuite de moi.

Ainsi, elle aurait ce qu'elle souhaitait et lui également : tout le monde était gagnant.
Revenir en haut Aller en bas
http://secret-of-stonehenge.forumgratuit.org/
Guildford Fleming
Guildford Fleming

♦ Lord now, actually ♦ But there's still rage inside


♣ Messages : 433
♣ Livre Sterling : 185
♣ Date d'inscription : 04/07/2011
♣ Localisation : Là où il doit être, toujours.
♣ Age du personnage : 31 ans
♣ Profession : Lord


♣ Vos lettres de Noblesse
♣ Libre pour RP ?: Chef, oui chef !
♣ Relationship:
♣ Inventaire:

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Empty
MessageSujet: Re: EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village   EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Icon_minitimeLun 27 Fév - 12:19

(c) wikatiepedia
EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Tumblr_lucrzhzUGk1qc8t1to1_500
God, with his lonely tears
Can't drown the strenght he put in my heart.




Le fracas assourdissant et interminable de la pluie tombant encore et encore gommait tout son alentour, toute perspective, les noyant dans le gris et dans l’eau, la boue et l’attentisme. Comme autant de pièges faisant croire au passage démesurément lent du temps, ces absences de tout sauf de désespoir menaçaient à chaque instant de tout simplement user leurs forces et leur combativité, comme un ruisseau finissait par éroder une montagne. Mais Gui ne pouvait ne pas réagir, ne pas cesser de penser que chaque seconde, même si elles ne le paraissaient pas, comptait. Que chaque instant écoulé mettait la vie de Marianne en danger. Celles des villageois, la sienne constituaient des problèmes subsidiaires qui seraient traités en même temps que la jeune femme serait mise en sûreté : en l’aidant, Fleming s’aiderait, quant aux pauvres, eh bien… C’était dur à avouer, mais le Lord ne s’en souciait guère, son ordre de priorité étant ce qu’il était. Le devoir rend égoïste, tout autant que la vanité ; ce que l’on oublie bien souvent en encensant cette qualité.

Quoi qu’il en fût, plus Marianne s’obstinerait, plus il serait ardu de lui faire abandonner cette colline. Pourtant, hors de question que chaque paysan installé là soit transporté jusqu’au manoir, ou à un autre endroit au sec ! Imaginez-vous le temps nécessaire à une semblable opération ? Avec des hommes solides, des soldats déployés sur toute la superficie, peut-être cela n’aurait-il complètement relevé de la pure folie. Mais à eux deux, que voulez-vous qu’ils fassent… Non, l’eau montait trop vite, le vent forcissait, demeurer plus longtemps ici serait du suicide, soit une option aucunement envisageable, aussi sincèrement bonnes que soient les intentions de sa promise. Seulement celle-ci n’entendrait rien à ce genre d’argument pourtant chargé de bon sens ; sans la braquer, le Lord comptait bien couper court à son héroïsme la mettant en péril.

Gui ne désira pas croiser plus que cela le regard à la fois déterminé et implorant de miss Foster, n’appréciant pas plus que cela être pressé de la sorte. Ce n’était pas une preuve de cruauté ou d’insensibilité de sa part, mais qu’on tente ainsi de le faire plier par compassion… C’était si vain. Il savait bien que cette partie de lui-même avait été atrophiée, jamais vraiment mise en exergue. Sinon, il aurait été si facile de le tromper, et jamais il n’en serait arrivé là où il en était à présent, et il n’aurait aucune chance de demeurer inflexible lorsqu’il devrait agir en pleine lumière, détrôner un Roi, briser des vies entières pour en sauver des milliers d’autres. C’était de sentir sa fiancée si bercée d’attente à son égard, presque retenant son souffle, espérant à tout prix une réponse… Et en même temps en demeurant prête à passer outre, à demeurer indépendante de lui. Il ne soutenait pas son projet, mais ne voulait la perdre. Tergiverser plus avant ne ferait qu’aggraver la situation, car son impatience redoublerait d’acuité, et la tempête se déchaînerait de plus belle. Il se décida enfin à affronter le regard noisette de la jeune femme, après avoir balayer le sommet pelé où tant d’autres regards le scrutaient en retour, attentifs, craintifs, ou tout simplement désabusés et saouls de malheur. La ruse demeurerait sa seule alliée, et comme si négocier ne suffisait pas, il devrait ne proposer qu’une seule solution et camper sur ses positions. C’était le mieux que Fleming puisse faire. Ne restait plus qu’à espérer que cet exercice détestable de marchandage suffise à convaincre Marianne.


-Ces cinq personnes-ci, asséna l’anglais en désignant du menton une petite famille dont les membres, prostrés les uns contre les autres afin de lutter contre le froid, relevèrent vers eux des visages craintifs barbouillés de terre.

Et pas une de plus. Ce que ces laboureurs avaient de plus que les autres ? Leur nombre peut-être, ou tout simplement le fait de s’être trouvé les plus proches du cavalier et de la bourgeoise. Un époux, sa femme, leurs deux enfants et une vieille grand-mère. Mais tout ce que voyait le Lord, c’était un unique voyage en direction du manoir Foster, et donc la mise à l’abri de son interlocutrice. Son regard iceberg se planta dans celui de Marianne : inutile d’hausser la voix, de carrer les épaules ou de jouer les brutes, elle comprendrait sans mal qu’il s’agissait là de tout ce qu’elle obtiendrait de lui, et que le prier n’aboutirait à rien de plus qu’à un refus aussi ferme que catégorique. Son promis s’adressait à elle certainement comme peu l’avaient fait avant lui, en lui parlant comme à une adulte, peut-être rudement, mais enfin, le monde était ainsi.


tumblr
EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Tumblr_lykfq8qe2G1r9rikgo1_400


-Jurez-le, finit par conclure Guildford, aussi insensible que la Justice elle-même. Jurez qu’après cela, vous me suivrez sans résistance.

Comme pour sonner le glas de l’héroïque entreprise de la jeune femme, un éclair zébra le ciel, bientôt suivit par un grondement sourd qui agita la foule d’un frisson d’appréhension. Tel un monolithe, le Lord demeurait immobile, n’appréciant pas plus que cela de se montrer quasiment sans cœur, mais demeurant pieds et poings liés quant à son rôle : en tant qu’homme et fiancé, il n’avait pas le choix.
Revenir en haut Aller en bas
Marianne Foster
Marianne Foster

Une rose est belle ♣ Ses épines piquent


♣ Messages : 673
♣ Livre Sterling : 1040
♣ Date d'inscription : 01/07/2011
♣ Localisation : Landscape Village
♣ Age du personnage : 24 ans
♣ Profession : Bourgeoise toujours prête à aider les plus faibles.


♣ Vos lettres de Noblesse
♣ Libre pour RP ?: Ah que oui :p
♣ Relationship:
♣ Inventaire:

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Empty
MessageSujet: Re: EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village   EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Icon_minitimeSam 24 Mar - 12:33

Miss Foster balaya la colline du regard. C'était bien là la vision la plus horrible qu'elle eut à voir jusqu'à présent : les femmes essayaient de réchauffer les enfants et de leur dire que tout allait bien se passer. À leur tour, leur époux prenait soin de leur famille comme il le pouvait, sachant qu'ils ne pouvaient pas faire grand-chose face aux caprices de la nature. La seule chose qui leur restait à faire était d'attendre que la pluie s'arrête enfin et que le niveau de l'eau baisse. Ils pourront ainsi constater les dégâts des intempéries qui, avec de la chance, ne seront pas aussi irréparable que de leur imagination. La plupart priaient le Divin pour qu'il vienne à leur secours, tandis que d'autres ne voyaient en ce calvaire qu'une épreuve de ce même Divin qu'il fallait vivre avec sérénité. Peut importe ce que c'était et pourquoi cette pluie devait faire autant de malheur derrière elle, Marianne ne voyait en cela qu'un acte du Mal.

Le fait que cette dernière pouvait affirmer sans grand doute de se tromper, était que Lord Fleming ne renoncera pas à l'idée de la ramener chez elle. Pourtant, sa fiancée ne souhaitait rien d'autre que de rester auprès de ces pauvres gens et de les aider du mieux qu'elle pouvait. Mais il semblerait que les deux jeunes gens ne possèdent pas les mêmes centres d'intérêts en ces heures difficiles. Guildofrd pensait avant tout à mettre Marianne à l'abri du froid et de la pluie, alors qu'elle serait prête à risquer sa santé pour tenter d'aider quelques autres. N'avait-il donc aucun coeur, comme toutes ces autres personnes roulant sur l'or ? Ce qu'ils avaient toutefois tendance à oublier, c'est que sans ces paysans passant leur temps à labourer pour une vie misérable, ils ne pourraient pas s'offrir toutes ces délicieuses denrées alimentaires qu'ils se faisaient une joie de déguster.
Alors, quand le Lord lui imposa d'amener à l'abri une famille et uniquement cette famille, la demoiselle se braqua, comparant cela à de l'indifférence face au malheur des autres. Telle une enfant n'ayant pas obtenue ce qu'elle souhaitait, elle le regarda d'un air exprimant parfaitement son désaccord. Avait-elle seulement une autre option que celle-ci ? Comme dit plus haut, Fleming ne la lâchera pas avant de l'avoir mit en sûreté.

Marianne n'aimait pas vraiment jurer, aussi se contenta-t-elle d'acquiescer d'un signe de tête résigné.


-Très bien. Mais c'est uniquement parce que vous ne me laissez aucun autre choix.

Si vraiment elle avait voulu être embêtante voir casse-pied afin de lui faire céder à ses caprices, il lui aurait sans nul doute fallu un temps fou. Hors, le temps était précieux aujourd'hui et jouer l'enfant ne ferait en rien avancer les choses, déjà assez compliquées comme ça.

Le manteau de Guildford toujours sur les épaules, la jeune femme le resserra contre elle et se dirigea vers les cinq membres de la famille semblant frigorifiés. Elle leur expliqua qu'elle allait les amener jusqu'au manoir afin qu'il puisse rester au sec jusqu'à ce la pluie cesse de tomber. Heureux de pouvoir être protégés de ce nouveau déluge, ils ne dirent pas non et se relevèrent doucement, mais sûrement. En vue de leur âge et de leur santé apparente, Marianne décréta que le plus grand des deux garçons était assez fort pour aider frère, et le père à accompagner son épouse. Quant à la vieille femme, elle semblait fragilisée par le froid et incapable de marche droit.


-Guildford, est-ce que vous accepteriez que nous utilisions votre... cheval ?

Le cheval en question n'avait rien de particulièrement accueillant, lorsque l'on regardait sa carrure et l'allure. Il ferait presque peur. Toutefois, cela restait un cheval qui pourrait transporter la vieille femme.
... Notez également que Marianne venait de nommer le Lord pour la première fois par son prénom.


-Je doute que cette dame puisse atteindre le manoir d'elle-même.
Revenir en haut Aller en bas
http://secret-of-stonehenge.forumgratuit.org/
Guildford Fleming
Guildford Fleming

♦ Lord now, actually ♦ But there's still rage inside


♣ Messages : 433
♣ Livre Sterling : 185
♣ Date d'inscription : 04/07/2011
♣ Localisation : Là où il doit être, toujours.
♣ Age du personnage : 31 ans
♣ Profession : Lord


♣ Vos lettres de Noblesse
♣ Libre pour RP ?: Chef, oui chef !
♣ Relationship:
♣ Inventaire:

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Empty
MessageSujet: Re: EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village   EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Icon_minitimeMar 24 Avr - 16:57

(c) sweetleya
EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Tumblr_m0je8mhgrV1qdgjd5o1_250EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Tumblr_m0je8mhgrV1qdgjd5o2_r1_250
Héros, n.m : Seul type disponible pour assurer les mauvais rôles, et essayer de recoller les morceaux.






Comme elle devait le haïr. Inutile de seulement tenter de convaincre Guildford du contraire, il n'y avait qu'à croiser le regard de la jeune bourgeoise pour comprendre que tout était fini. Que le peu qui avait été créé entre eux venait d'expirer, ou plutôt de se noyer sous cette pluie diluvienne. Fallait-il tout de même que ce soit terrible, qu'ils soient aussi têtus l'un que l'autre ! En fin de compte, peut-être que ceux assurant au Lord une vie malheureuse auprès d'une épouse ne lui convenant pas avaient-ils raison : trop de différence d'âge, de caractère et de moyens financiers. Peut-être ceci était-il le désastre que tous attendaient, qui conclurait comme de bien entendu cette histoire de mariage à laquelle peu avaient cru. Bien sûr, que cela excédait Fleming. Comment cela n'aurait-il pu ne pas être le cas ? Il ne voyait ce qu'il aurait pu faire de plus, ni comment agir d'une autre façon que la sienne. Hors de question de s'inventer un autre lui-même afin de mieux s'approprier l'accord de la demoiselle convoitée, c'avait été clair et net pour lui dès qu'il s'était mis en quête d'une épouse. Que fallait-il de plus à Marianne ? Ne cesserait-elle jamais de se rebeller, de contrecarrer les tentatives de tous visant à faire d'elle quelqu'un d'heureux, hors de danger ? Oui, l'anglais enrageait intérieurement, car tout ce qu'il entreprenait lui paraissait plus que justifié, tandis que du point de vue de la miss, tout semblait tendre vers l'avis opposé. Certes, tout n'avait pas été forcément idyllique entre depuis leur première rencontre, au Fleming Manor. Mais sans doute pas au point de finir comme ça, alors que le bien né agissait au mieux, et allait sauver des vies.

D'un hochement de tête sombre -il n'y aurait définitivement pas que Marianne qui aurait ombre mine en ce jour-, le cavalier approuva son idée, y ayant sans doute pensé également de son côté, savait-on. La puissance de Chiron serait plus qu'utile afin de transporter aussi bien passagers que bagages, bien que cette sublime bête n'ait nullement pareille utilité. Sans doute s'en sentit-il même offusqué, car il renâcla avec humeur lorsque le paysan l'approcha et tenta d'attacher à l'arrière de la selle leur maigre paquetage.


-Tout doux, susurra le noble à ce qui visiblement serait son seul allié dans ce chaos, ce ne sera pas long.

Non, juste le temps du trajet, et on lui ôterait ce poids. Sa fiancée devait se considérer un peu dans la même position : une fois rentrée auprès de son père, elle ferait une scène comme seules les femmes seules les faire, contre laquelle tous les serments et les signatures ne pourraient rien, et Mr Foster, aimant trop sa fille pour la blesser encore plus, s'excuserait mille fois avant de rompre leurs accords. Sincèrement, au nom de quoi cette supposition devrait-elle être taxée de défaitisme ? C'était au contraire tellement prévisible. Encore une fois, son amertume menaça de se changer en colère : il y avait cru, pourtant, il avait imaginé sa vie avec elle. Oh, dans les grandes lignes, sans fioritures, sans espérance béate. Il pensait avoir ses chances. Cela devait provenir de là : il se sentait frustré de s'être trompé, et non pas de perdre miss Foster un peu plus chaque seconde. Il suffisait de se convaincre que sa défection prochaine ne le toucherait pas, et ne ferait que remettre à plus tard ses plans, ses merveilleux plans lui rappelant son but ultime, distillant à nouveau cette haine motrice en ses veines.

Une fois ces saines considérations remises en exergue, le britannique s'extirpa de ses ruminations irritées pour suivre la fin des préparatifs de départ : on avait hissé l'aïeule sur le cheval, qui devait sans doute atteindre par ce gain brusque de taille un sommet jamais effleuré, et assez haut pour lui en donner le tournis ; le benjamin s'était installé devant elle et s'agrippait tant bien que mal au pommeau, de crainte de tirer les longs poils de la crinière du monstre dont apparemment il se méfiait encore un peu. Son frère, plus robuste, épaulait sa mère peinant dans la boue, chacun d'eux soutenant dans leur bras libre les dernières parcelles de leurs biens, tandis que le chef de famille se chargeait des pièces plus lourdes. À la bourgeoise donc d'ouvrir la marche, puisque son promis avait pour mission de guider sa monture à travers la fange. Un rôle qui devrait lui seoir à ravir. Gui inspira prestement une bouffée d'air humide, trouvant déplaisante la sensation de moiteur l'imprégnant jusqu'à l'os, tandis qu'un mince ruisseau commençait à se former le long de sa colonne vertébrale. Au moins l'effort à venir le réchaufferait un peu, à défaut de le sécher, bien qu'il ne regrettât point d'avoir abandonner sa pelisse à la jeune femme.

Le voyage de retour fut long et pénible, quoi que ce second aspect découlât principalement du second. Chiron, ne transportant plus uniquement son propriétaire, devait d'autre part avancer un pas pour ne pas distancer ceux avançant à pieds, si bien que ses sabots s'enfonçaient profondément dans la boue, de même que les pieds de ses camarades humains. Bien que la bête ne se montra pas récalcitrante, Gui devait tirer sur sa bride afin de la guider vers des zones un peu moins marécageuses, luttant lui même à chaque pas. Par chance, sa bonne condition physique en faisait pas de lui un poids, à l'inverse de la femme qui, malgré l'aide de son fils lui même en difficultés, menaçait à chaque centimètre gagné de voir ses forces la quitter. Malgré tout, le terrain en pente douce s'avérait être un léger atout, bien faible compte-tenu des importants ruissèlements menaçant de se métamorphoser en torrents de boue, voire en dangereux glissements de terrains. Derrière eux, les serfs immobiles n'étaient plus que de vagues silhouettes grises.

Le manoir Foster finit enfin par apparaître, à travers la muraille liquide n'ayant de cesse de les cingler. Comme mués par un même instinct, tous eurent le réflexe d'aller s'abriter aux écuries, le premier espace couvert qu'ils avaient pu apercevoir sous le strombes d'eau. Alors que les laboureurs se laissaient tomber lourdement sur le sol, épuisés et ruisselants, quoi qu'heureux que leur cauchemar prenne momentanément fin, Guildford trouva encore l'énergie suffisante pour soulager Chiron de son fardeau, avant d'attacher son licou à un anneau et de s'adosser au mur, nuque renversé vers l'arrière, sa bouche tentant de répondre à la demande toujours aussi vif d'air. Ses muscles à la limite de la crampes semblaient être aussi chauds que des fers portés au rouge, mais ce n'était pas pour lui déplaire, le laissant satisfait que son corps athlétique ait tenu bon. Sa mission se trouvait remplie, ce qui était une bonne chose de faite, chacun ayant trouvé un abri ; inconsciemment, son regard se tourna vers Marianne, sans attente particulière, mais il était vrai que la belle ne devait plus afficher pour lui qu'une rancœur mêlée de mépris sans aucune once de retenue.
Revenir en haut Aller en bas
Marianne Foster
Marianne Foster

Une rose est belle ♣ Ses épines piquent


♣ Messages : 673
♣ Livre Sterling : 1040
♣ Date d'inscription : 01/07/2011
♣ Localisation : Landscape Village
♣ Age du personnage : 24 ans
♣ Profession : Bourgeoise toujours prête à aider les plus faibles.


♣ Vos lettres de Noblesse
♣ Libre pour RP ?: Ah que oui :p
♣ Relationship:
♣ Inventaire:

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Empty
MessageSujet: Re: EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village   EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Icon_minitimeSam 19 Mai - 10:49

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Tumblr_m3dku6h5oS1qfz23mo4_250 EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Tumblr_m3dku6h5oS1qfz23mo5_250
What doesn't kill us, makes us stronger



Exténuée, voilà comment était Marianne lorsqu'ils entrèrent dans l'écurie afin de se mettre à l'abri. Ses cheveux lui collaient à la peau, tout comme ses vêtements couverts de boues, bien que protégés en grande partie par le manteau de Guildford. Le poids de ce dernier et ses jambes flageolantes l'entraînèrent vers le sol couvert par endroit de paille, contre lequel elle s'affala, le coeur battant plus vite que jamais. Malgré les conséquences de cet exercice physique, elle se sentait apaisée, soulagée. Il étaient maintenant à l'abri et au sec, leur effort terminé. Les membres de la famille, eux aussi ravit de voir leur calvaire prendre fin, étaient serrés l'un contre l'autre, se réchauffant et se réconfortant. Le père de famille adressa un sourire reconnaissant à la jeune femme, lui retournant d'un ai compatissant. Toutefois, au fond d'elle-même, un cas de conscience s'installa de façon irritable : qu'allait donc devenir tous ces gens sur la colline ? Étaient-ils assez robustes pour résister à l'eau déferlant sur eux et au froid ? Avec un peu de chance, tout ceci prendra bientôt fin, pour laisser place au constat des dégâts qu'avait provoqué ce déluge. Ils ne seront pas minime pour ses pauvres gens vivant essentiellement de l'agriculture : les champs inondés, toutes les récoltes seront détruites et les semences gaspillées. Des jours de travail réduits à néant, ainsi que des jours à venir difficile pour les habitants de Landscape. Espérons qu'il n'en soit pas de même pour les autres villages entourant Londres, car une pénurie de blé et autres céréales n'arrangerait rien à la vie des gens du bas peuples.

La bourgeoise avait tout pour haïr Lord Fleming. Il l'avait coupé de sa promesse face aux habitants du village, c'est-à-dire de les aider quoi qu'il arrive. Hors, il savait que cela lui tenait particulièrement à coeur. D'abord, il entrait dans sa vie sans lui demander son accord et l'empêchait ensuite de faire ce qu'elle souhaitait ! Il y avait de quoi devenir particulièrement hostile... Pourtant, elle ne lui en voulait pas, ou alors pas assez pour se montrait infecte envers lui, car ayant remarqué la bonne attention se cachant derrière. Résumons la situation : le Lord était venu à cheval, sous la pluie, de son manoir à Londres jusque Landscape pour s'assurer que sa fiancée se portait bien. Par la suite, il était venu la rejoindre en haut de cette colline pour la ramener chez elle et lui éviter ainsi toute maladie. Marianne était peut-être têtue, mais elle n'était pas étroite d'esprit, si bien que l'hostilité qu'elle aurait pu avoir envers Guildford laissa place à de la gratitude. Après tout, ne l'avait-il pas déjà aidé à s'en sortir lors de l'incendie qui avait ravagé Londres ?

Son regard se tourna son « sauveur », croisant celui bleuté de ce dernier. Elle n'avait jamais remarqué à quel point ils étaient aussi clairs. Durant quelques secondes, elle se perdit à les contempler jusqu'à ce qu'un éternuement la décrocha. Un rhume s'annonçait, mes amis ! Quoi qu'il en soit, elle se releva doucement, mais sûrement, et se dirigea vers porte qu'ils avaient franchi quelques instants plutôt, avant de se tourner vers l'homme en noir.


-Venez donc au manoir. Lâcha la demoiselle, d'une voix sonnant plus comme un conseil qu'une invitation. Inutile de rester ici en attendant que la pluie cesse.

A l'intérieur se trouverait sans doute un bon petit feu fait par le père de la miss en attendant leur retour, ainsi que de quoi leur redonner des forces et les sécher. Quand on y pense, cela était un peu injuste, car la famille qu'il venait de sauver resterait dans l'écurie, sans feu pour les réchauffer. Si cela ne tenait qu'à elle, Marianne les aurait emmené avec eux dans le manoir des Foster. Malheureusement, son père ne serait certainement pas d'accord, et il n'avait pas les moyens d'accueillir tout ce petit monde, même pour une seule soirée. Nouveau bref pincement au coeur.

-Vous pouvez laisser votre cheval ici ou en compagnie de Belle-Dame, il y a assez de place pour deux chevaux, continua-t-elle en montrant d'un signe du menton le box dans lequel se trouvait sa jument, maintenant plus calme, car habituée aux coups de tonnerres.

Sa monture avait toujours été seule ici, sauf lorsque des invités de monsieur Foster venaient dormir pour la nuit et laissaient leur fidèle destriers à l'abri. La magnifique Shire, plus calme, mais tout aussi impétueuse de sa monteuse, saura rester tranquille.

Dehors, la pluie tombait toujours aussi fortement lorsque l'anglaise sortit afin de rejoindre le manoir familiale. Elle n'eut pas le temps de frapper à la porte que son père ouvrit et les laissa entrer. Sans doute les avait-il entendu arrivé. À peine arrivée, Emma, une des domestiques du manoir, prit le manteau prêté chaleureusement par Guildford et alla le placer près du feu, tandis que Richard s'empressa de remercier mille fois l'homme lui ayant ramené sa fille saine et sauve.
Revenir en haut Aller en bas
http://secret-of-stonehenge.forumgratuit.org/
Guildford Fleming
Guildford Fleming

♦ Lord now, actually ♦ But there's still rage inside


♣ Messages : 433
♣ Livre Sterling : 185
♣ Date d'inscription : 04/07/2011
♣ Localisation : Là où il doit être, toujours.
♣ Age du personnage : 31 ans
♣ Profession : Lord


♣ Vos lettres de Noblesse
♣ Libre pour RP ?: Chef, oui chef !
♣ Relationship:
♣ Inventaire:

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Empty
MessageSujet: Re: EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village   EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Icon_minitimeVen 6 Juil - 12:50

(c) mabelalexa
EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village 628780tumblrlvm80we4671qfz23mo13r1250


Ces distances nous éloignent et nous ramènent à nos différences
Est-ce que seule la mort nous sépare à jamais...?






La pluie lave tout, paraît-il. Ou plutôt noie-t-elle, ce qui serait plus exact, sans doute. Comment pouvait-il y avoir autant d'eau dans le Ciel, par Saint George ? À croire que ce cataclysme ne finirait jamais, et qu'ils seraient contraints de fuir éternellement devant l'orage, à la recherche d'un abris où se mettre au sec. Mais dans l'ensemble, c'était vrai : Gui n'éprouvait plus aucune forme d'émotion particulière, ni déception ni crainte. Etrange, d'avoir la tête ainsi vide , alors que même la colère qui l'habitait depuis des années semblait s'être tue sous la menace de la pluie, braises rougeoyantes se terrant au cœur de l'âtre avant de résister autant que possible.

Il flatta l'encolure de Chiron avant de suivre Marianne, abandonnant son fidèle compagnon sans même un regard en arrière, tant son corps répondait machinalement aux stimuli extérieurs sans qu'une pensée ne soit nécessaire pour le propulser en avant. Il s'agissait sans doute là, comme il l'avait craint tantôt, de l'avancée conquérante de la fatigue, alliée au froid, à l'humidité, à l'apaisement momentané de leur situation. Cela faisait également un petit moment que l'Anglais n'avait rien avalé qui soit chaud ou non, et éprouvé physiquement, ses forces ne lui reviendraient sans doute pas d'elles-mêmes. Cependant, quoi que se sustenter ne soit en rien un crime impardonnable, le noble se refusa à demander ne serait-ce qu'un verre d'eau -avec tout ce qui tombait des cieux, il en avait eu déjà suffisamment, merci- ou un morceau de pain : un meneur de faiblissait jamais, il reste de fer face à tout ce que le Seigneur ou le Malin pouvaient placer sur sa route. Emettre une demande, témoigner d'un besoin, c'était avouer une faiblesse humaine, et donc prouver par là même qu'on ne pouvait assurer son rôle de chef. Or, tous autant qu'ils étaient, pauvres ou bourgeois, rescapés en devenir ou pauvres ères en sursis, ils avaient tous besoin d'une figure de proue à laquelle se raccrocher, pour ne pas tomber, pour continuer un peu plus loin. De ce fait, Fleming demeura silencieux, conscient de son rôle, toujours prêt à se dépasser puisqu'on l'exigeait de lui.

La porte franchie entre la maison des Foster et les écuries mit définitivement une distance entre eux et les paysans que plus rien en pourrait supprimer à présent : ayant atteint leur destination, leur sort ne concernait plus le Lord, qui estimait avec justesse avoir accompli son devoir en les accompagnant jusqu'au manoir. Son honneur se trouvait sauf, et sa promesse respectée ; leur mort ou leur survie dépendrait du Ciel et du Ciel seul. Ce n'était pas avec de la pitié que l'on faisait tourner le monde... Le babille du bourgeois eut peine à percer le brouillard inerte de ses propres réflexions ; il lui fallut quelques secondes pour commencer à hocher brièvement la tête aux remerciements de son futur beau-père, n'y prêtant qu'une oreille peu attentive. Il s'agissait d'une chose à laquelle il s'était engagé en contractant les accords relatif à son mariage avec sa fille ; le couvrir de lauriers pour cela ne revêtait ni utilité ni sobriété. Gui ne voulait pas être un héros. Tout ce à quoi il aspirait, c'était rentré chez lui avec Marianne et Mr Foster, et ce le plus tôt possible.

Avec un demi soupir, le britannique se laissa tomber lourdement sur la première chaise qu'il trouva, l'extrémité pointue de son fourreau heurtant le sol avec un bruit à la fois sourd et métallique. Ses cheveux, encore mouillés, dessinaient d'étranges arabesques sombres sur la peau si pâle de son front.


-Je vous en prie, finit-il par dire de sa voix grave qui imposa le silence autour de lui et coupa court à l'effusion de paroles volubile dont il était la cible. Je n'ai fait que respecter mes engagements envers votre famille.

Mais Fleming ne regarda pas Marianne, non, car alors il aurait eu trop l'air de quêter un merci, une approbation, un peu d'admiration. Comme le bien né le savait pertinemment, et comme nous l'avions rappelé, son geste s'avérait ancré dans la normalité ; s'il ne désirait les actions de grâces du père, il n'avait la possibilité d'en même temps attendre celles de la fille.

-Nous n'avons que peu de temps, et devons partir au plus vite avant que les routes vers Londres ne soient impraticables, continua Guildford avec la maîtrise d'un général organisant ses troupes.

Bien que ses propos relevassent de la plus pure évidence, Mr Foster l'écouta religieusement, ce qui le conforta dans l'idée qu'il avait encore une fois bel et bien endossé l'armure du protecteur et du chevalier apportant aide et secours aux plus faibles. Comme naguère lors de l'Incendie, des vies dépendraient de ses décisions, de sa résistance. Existerai-il un jour quelqu'un d'assez robuste et preux pour prendre sa place, le décharger d'un pareil fardeau ? Rien ne se révélait moins sûr.


-Un chariot s'embourbera au premier passage difficile ; n'emportez que ce que vous pourrez porter.

Cela devait être si douloureux, d'abandonner à la merci de la tempête ses biens les plus précieux, tous ces objets du quotidien que l'on n'avait point pris le temps d'apprécier à leur juste valeur, et qu'on était peut-être sur le point de perdre à jamais. Gui avait lui été dépossédé de tout ce qu'il avait jamais connu en une seule nuit, sans réellement en avoir conscience, ne parvenant à sauvegarder que sa petite sœur, son nom et son sang ; bien peu de choses en réalité face à l'ampleur du désastre, mais bien assez pour se reconstruire cahin-caha par la suite, retrouver son titre et son honneur, rebâtir un semblant de famille, cacher tant bien que mal les trous béants en son cœur. Ainsi, il n'avait aucun mal à se montrer incisif pour mieux accélérer les adieux à la demeure et à ce qui ne pourrait être empaqueté, comme s'il ne possédait ni compassion ni bonté. Cette dureté, comme sa combativité, leur étaient nécessaire, ce que la jeune femme ne comprendrait peut-être pas, à nouveau. Mauvais rôles et figures héroïques se mêlaient décidément bien trop dans la vie de l'aristocrate, par les temps qui couraient.
Revenir en haut Aller en bas
Marianne Foster
Marianne Foster

Une rose est belle ♣ Ses épines piquent


♣ Messages : 673
♣ Livre Sterling : 1040
♣ Date d'inscription : 01/07/2011
♣ Localisation : Landscape Village
♣ Age du personnage : 24 ans
♣ Profession : Bourgeoise toujours prête à aider les plus faibles.


♣ Vos lettres de Noblesse
♣ Libre pour RP ?: Ah que oui :p
♣ Relationship:
♣ Inventaire:

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Empty
MessageSujet: Re: EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village   EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Icon_minitimeMar 17 Juil - 8:43

En entrant dans le manoir, la chaleur émanant de la cheminée et se répartissant dans toutes les surfaces apaisa la jeune femme, visiblement ravit de mettre les pieds ici. Elle remarqua à peine le geste d'Emma, mais entendit parfaitement ce que disait son père, roulant discrètement les yeux aux ciels. Ce qu'il y avait parfois de particulièrement agaçant chez lui, c'était sa manie à exagérer les choses, dans l'objectif d'arranger les choses. Dans la situation présente, le ton de sa voix et l'expression de son visage laissaient croire que Guildford avait sauvé sa fiancée d'une mort certaine et que sans lui il aurait pu lui arriver le plus grand des malheur. À part d'attraper un vilain rhume et quelques courbatures, être resté sous la pluie quelques quart-d'heures n'allait pas l'emmener directement dans la tombe ! C'est du moins ce que Marianne tenait de se convaincre, malgré sa réelle inquiétude de savoir ces familles dehors, sur l'autre colline, dans le froid et dans l'eau. Tout ce qu'elle espérait, c'est que ces pauvres gens arrivent à tenir au moins la nuit, au mieux jusqu'à la fin du déluge. Noé avait un jour construit une arche pour parer aux eaux diluviennes... Nous n'en étions pas encore là, Dieu merci. Toutefois, comme guidée par son inconscient, la bourgeoise s'approcha de la fenêtre dirigée vers l'horizon et posa ses mains sur le bord de cette dernière. Derrière elle, l'eau recouvrant ses longs cheveux dégoulina légèrement, laissant quelques goûtes sur le sol de la pièce. Du fait qu'ils soient mouillés, ils n'avaient plus leur originale teinte châtain foncé, mais étaient désormais presque noirs, tout comme ils s'étaient alourdis, preuve que la pluie n'avait rien épargnée aujourd'hui.

Son regard était porté sur l'horizon. Le ciel était toujours aussi ténébreux, des éclairs venant de temps à autres illuminer les nuages gorgés d'eau et ne souhaitant visiblement pas s'en aller. Il faudrait néanmoins qu'ils disparaissent un jour où l'autre, sinon, l'inondation ne s'arrêtera certainement pas qu'à Landscape, où les dégâts deviendraient encore plus importants qu'ils ne le sont déjà. Il ne manquerait plus que la Tamise se mette à déborder pour engloutir à son tour une partie de Londres. La capitale avait déjà assez souffert de l'incendie l'ayant ravagé, inutile d'en rajouter une couche. L'eau, le feu... Il ne restait plus que l'air et la terre pour que tous les éléments naturels deviennent de véritables ennemis pour l'homme. Est-ce que Lord Fleming jouera-t-il à nouveau au preux chevalier venant aider sa bien-aimée contre vents et marrées ? Nous n'en sommes pas encore là.
Pour le moment, son projet de leur faire quitter le manoir pour rejoindre le sien à Londres n'enchanta guère la demoiselle. En vue de précipitations sous lesquelles ils se trouvaient depuis plusieurs jours et de la menace qui planait, nul doute que cette alternative était la plus indiquée pour assurer leur survie. Bien que son père soit tout à fait d'accord, Marianne ressentit quelques réticences à cette idée, sans le faire savoir pur autant. Tous ces souvenirs se trouvaient ici, celui de son enfance, de sa défunte mère et de tout ce qu'elle avait pu vivre depuis sa naissance. Ce manoir avait été le leur depuis des années, ayant même appartenu à ses ancêtres. Ses murs savaient tous de leur vie, de leur joie jusqu'à leurs malheurs. Devoir quitter tout ça s'apparentait à une rupture de son parcours jusqu'à aujourd'hui. Mais dans la vie, rien n'était facile et il s'avérait nécessaire de tracer une croix sur certaines choses. Tout ce qu'espérait alors miss Foster en cet instant, fut que leur bien le plus précieux ne soit pas touché par les eaux toujours aussi montantes.

Cette dernière se retourna, après avoir prit une grande inspiration lui arrachant quelques toussotements. Son visage neutre n'exprimait aucune émotion en particulier, évitant ainsi de montrer son désappointement face à la perspective de quitter cet endroit qu'elle chérissait. Cependant, ses doigts entrelacés et gigotant discrètement pouvaient signifier une certaine nervosité. Un timide sourire échangé avec son père, celui-ci commença à se diriger vers les escaliers quand elle le rattrapa.


-Ne vous dérangez pas, je vais m'occuper de nos affaires, je n'en ai pas pour longtemps. Dit-elle avant de partir au trot.

Depuis qu'ils étaient au sec, Marianne n'avait lancé aucun regard en direction de Guildford, son esprit étant beaucoup trop occupé par les événements qui allaient suivre. Mais il ne fallait jamais dire jamais, car elle lui fit enfin cette « grâce ».

Résigné de ne pas pouvoir laisser sa fille seule avec le Lord, le maître de maison la laissa monter à l'étage, sachant qu'elle saurait quoi prendre d'important pour tous les deux. Il s'installa dans un fauteuil non loin du feu, demandant au passage à jeune domestique de quoi boire de chaud pour leur invité. Aussi observateur que son enfant, Foster savait reconnaître un homme plein d'énergie et un autre visiblement exténué.

A l'étage, la jeune femme se dépêcha de prendre quelques affaires dans sa penderie et de les mettre dans un sac, rejoignant celles de son parent. Pas la peine de prendre trop de choses ne leur servant pas, après tout, qui leur disait qu'une fois partis, ils allaient tout perdre ? Une fois cela fait, elle prit soin tordre ses cheveux au-dessus d'un sceau d'eau, afin d'éviter qu'ils ne goûtent encore, et de les attacher pour ne pas la gêner dans ses gestes. Par la suite, elle observa dans un miroir l'état piteux dans laquelle elle se trouvait, ses vêtements lui collant à la peau et étant couverts de boue et d'herbe sur le bas. Son visage encore humide avait prit une légère teinte rose, sûrement dû au changement de température entre l'extérieur et l'intérieur. Un sourire amusé se traça sur ses lèvres, en proie au fou rire nerveux. Quelle merveilleuse tenue pour une future Lady, n'est-ce pas ?! Sur le coup, elle s'imagina la tête des domestiques du noble en la voyant arriver ainsi. Quoi que, leur maître ne se trouvait pas non plus dans le meilleur de ses états. C'est sur cette image que son sourire s'effaça petit à petit, ne laissant qu'une trace minime. Pour la seconde fois, elle allait pénétrer dans la demeure de Fleming, cette fois-ci pour une durée qui lui serait indéterminée, ceci dépendant des circonstances climatiques, et elle sera accompagnée par le seul parent qui lui restait. La nervosité réapparut en elle, pourtant, la demoiselle connaissait un temps soit peu cet univers dans lequel elle allait à nouveau pénétrer. Est-ce la peur d'être traité comme aussi noblement que si elle était son épouse ? Ou bien est-ce tout simplement l'inquiétude d'être tout simplement à ses côtés, dans ce qui deviendrait (si mariage il y a) son futur chez-soit ? Marianne mit une gifle à ses pensées et descendit rejoindre le petit comité, portant avec elle ses deux sacs contenant leur maigre stock pour les heures à venir. Elle se stoppa en bas des escaliers, regardant alternativement les deux hommes se trouvant dans la pièces, avant de se tourner vers Emma, se trouvant à côté de la fenêtre, l'air maussade.


-Allez donc rejoindre votre famille, Emma, ils auront beaucoup plus besoin de vous que nous.

Le visage de la jeune domestique s'illumina, tandis qu'elle s'empressa de remercier la bourgeoise, de prendre son manteau et de s'en aller, ravit de pouvoir vérifier que sa famille allait bien. Quant à ladite bourgeoise, cette dernière alla chercher le lourd manteau de son fiancé et le glissa à nouveau sur ses épaules, signalant qu'il était temps de partir. Malgré qu'il ne soit pas resté longtemps près de la cheminée, il était un peu plus sec qu'il y a quelques minutes. Si elle l'avait reprit sur elle, ce n'était par hypocrisie envers Lord Fleming (qui aurait sans doute préféré lui laissé...), pensant qu'il n'en avait pas besoin, mais plutôt par respect et surtout pour lui montrer qu'aucune d'animosité envers sa personne ne dégageait d'elle. Et puis, elle se sentait si bien sous ce vêtement chaud, telle une chenille dans son cocon protecteur, attendant de devenir un magnifique papillon épanouit grâce à ses ailes...

Après un nouveau toussotement, elle reprit la parole, douce :


-J'espère que cela suffira, père.

-Hé bien si tu as prit le nécessaire, c'est parfait ! Maintenant, je pense qu'il est temps d'y aller, sans vouloir vous presser, Milord.


C'était ce même Lord qui les avait un peu forcé à aller vite, soit dit en passant... Mais peut-être aurait-il voulu se reposer après cette aventure sous la pluie ? Quoi qu'il en soit, cela ne se voyait peut-être pas comme un nez au milieu du visage, mais Richard ne se sentirait en sécurité uniquement lorsqu'ils seront arrivés chez Fleming, l'eau ne lui donnant aucune confiance. Au contraire, sa fille affichait un air parfaitement serein, sans doute encore un peu perturbée par ce à quoi elle avait pensée à l'étage.
Revenir en haut Aller en bas
http://secret-of-stonehenge.forumgratuit.org/

Contenu sponsorisé





EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Empty
MessageSujet: Re: EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village   EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» EVENEMENT 06 ♣ " Inondation à Landscape Village. "
» EVENEMENT 6 ♣ Inondation à Landscape Village
» EVENEMENT 05 ♣ " Mort d'un ami. "
» EVENEMENT 05 ♣ " Mort d'un ami. "
» EVENEMENT 05 ♣ " Mort d'un ami. "
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MAJESTIC ROSE ♚ :: L'Angleterre :: Landscape Village-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit