Sujet: LA VIE NE POUVAIT PAS ETRE PLUS BELLE ▬ avec Agnès [TERMINE] Mar 28 Juin - 22:35
♣ CHAPITRE I : Le bonheur à jamais inébranlable. Le ventre arrondie par une grossesse de six mois, Antanasia de Devonshire était radieuse, plus radieuse que n'importe quelle femme dans ce monde. Sa vie, quoique ponctuée de quelques nébuleuses noires, était un hymne au bonheur. C'était déjà le deuxième enfant qu'elle portait et à tout juste vingt ans, la jeune femme était heureuse et impatiente de donner à nouveau la vie. De plus, cette fois-ci, elle en était sûre, elle offrirait un fils à son mari. Elle espérait vivement que tout se déroule comme sa première grossesse, que le bébé se porte bien jusqu'à terme, qu'il naisse vigoureux et que sa vie ne soit jamais menacé par la maladie. Tout comme pour sa petite Agnès, Antanasia avait plein d'espérance pour ce bébé, elle voulait le voir grandir en compagnie de sa sœur, les voir jouer ensemble, s'instruire ensemble. Mais surtout, elle voulait voir William heureux d'avoir un fils. Elle imaginait déjà son mari en compagnie de leur fils, en train de chasser, sur le tout nouveau cheval que ses parents lui avaient offerts. Oui, l'espoir faisait vivre Antanasia et ce bébé allait la continuité de son bonheur. Pourtant, il y avait une chose que la jeune femme espérait, c'était que sa jumelle Svanhilde soit témoin de son bonheur. Elle désirait plus que tout, que sa jumelle soit présente dans sa vie et que toutes deux rattrapent ces années perdues. Mais Antanasia avait peu d'espoir, elle imaginait déjà Svan mariait par ses parents avec un noble, elle la voyait mère elle aussi. Mais le plus triste, c'est qu'elle savait déjà que sa jumelle ne voudrait plus la revoir, la fuite d'Antanasia était considérée comme une honte par les Pretorian, ceci était marqué depuis des années dans les règles de la famille. Antanasia était à se jour qu'une fille répudiée dans son pays natal. Par chance, elle avait William son mari, celui qui lui avait donné un nom, une fortune, de l'amour et surtout un enfant. Avec cela, Antanasia se sentait sauvé de toutes les pires hontes. Ses six derniers mois, le belle germanique ne les avaient pas vu passer, elle s'était enfermée dans une bulle de bonheur, entourée de son mari et de sa fille. Voilà maintenant trois mois, que la famille ne se rendait plus à Londres, pour le bien être de la future maman et du bébé. Ensemble, ils vivaient dans un cocon et même si William devait s'absenter pour affaire, Agnès était toujours là pour amuser ses journées. D'ailleurs, en ce moment même, Antanasia devait être avec sa petite princesse, mais Agnès n'étant pas prête, elle la laissa avec sa gouvernante, pour que cette dernière revête sa fille d'une robe. Antanasia marchait donc seule, au loin une servante restait là pour la surveiller, mais surtout pour voir si elle n'avait aucun problème brusque en rapport avec la grossesse. Même si cette présence l’agaçait, la jeune femme se sentait rassuré, d'avoir une personne à ses côtés, elle ne pouvait se résoudre à perdre son bébé et pour rien au monde elle ne voudrait courir de risques. Vêtue d'une magnifique robe bleu nuit, la belle brune était radieuse, sa robe soulignait merveilleusement ses courbes et son ventre arrondi ne faisait que renforcer sa beauté. Dans l'une de ses main, la douce germanique tenait un panier avec des pommes. Ces pommes serviraient à nourrir les chevaux. Cette activité devrait être réservée aux palefreniers, mais Antanasia s'ennuyait de ses chevaux. La grossesse l'empêchait de monter et elle avait trouvé un compromis, si elle ne pouvait pas monter, elle pouvait tout aussi bien les nourrir. Ainsi, depuis maintenant deux mois, la belle venait chaque jour pour apporter une collation à ses précieux étalons. Pour elle, c'était un véritable plaisir et cela lui permettait de se divertir. Arrivée à l'entrée des écuries, un palefrenier lui ouvrît les portes tout en lui faisant une petite révérence. Habituée par ce comportement, la duchesse ne disait rien, après tout elle avait été une fille de nobles par le passé et être la femme d'un duc n'était pas la tâche la plus difficile. Avec un sourire radieux aux lèvres, elle salua cordialement tout le monde. Pour elle, ces personnes devaient recevoir une petite attention, que cela soit un sourire, un bonjour ou encore un compliment, cela facilité toujours le dure travail qu'elles réalisaient. Avec beaucoup de gentillesse, le petit Alan Benson se proposa pour lui porter le panier, poliment Antanasia refusa, elle souhaitait nourrir elle même ses chevaux. Même si les animaux étaient nombreux, elle les connaissait tous par cœur et elle savait lesquelles qu'elle devait nourrir et ceux qu'elle ne devait pas. Aujourd'hui, son panier était plus léger, cela voulait dire que les servants avaient déjà nourrît une bonne partie des chevaux lui laissant le plaisir de nourrir ses propres animaux et les jeunes poulains. La belle duchesse s'approcha du box de sa jument préférée, la robe de l'animal était totalement noire et même si l'animal ressemblait au pire des démons, sa propriétaire l'aimait et l'animal le lui rendait bien. Avec ce cheval, elle pouvait suivre sans relâche le rythme effréné d'une chasse et elle n'avait pas peur de pousser l'animal à l'extrême, parfois au péril de sa propre vie. Avec douceur, elle se mît a caresser la tête de l'animal qui n'en demandait pas plus. Elle posa le panier, ne gardant qu'une pomme, qu'elle posa dans sa main plate. Avec douceur l'animal attrapa la pomme et il la mangea. C'est alors qu'elle entendît une petite voix et des petits pas précipitaient. Agnès était là et Antanasia l'accueillît à bras ouvert. Même si elle ne pouvait plus porter sa fille, rien ne lui empêchait de s'accroupir et de serrer fortement, la chair de sa chair dans ses bras.
« Agnès, vous êtes bien en retard mon cœur, dit-elle avec un grand sourire aux lèvres. Ce n'est pas grave, nous allons toutes les deux nourrir les poulains, mais avant venez dire bonjour à Ivy, elle est heureuse de vous voir. »
Antanasia appela l'un des palefreniers pour qu'il porte sa fille jusqu'à la hauteur du cheval. Avec bonheur, la belle duchesse se nourrissait de ce moment, en voyant sa princesse rire aux éclats tandis qu'elle caressait la jument préférée de sa mère. La vie ne pouvait pas être plus belle ainsi.
Dernière édition par Antanasia de Devonshire le Ven 26 Aoû - 22:47, édité 2 fois
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Sujet: Re: LA VIE NE POUVAIT PAS ETRE PLUS BELLE ▬ avec Agnès [TERMINE] Mer 29 Juin - 17:19
Je venais de me réveiller dans mon lit à baldaquin. Je m’étirais par la suite. Une domestique ouvrait les rideaux. Les rayons de soleil m’aveuglaient. Je clignais des yeux par un reflexe humain. Je descendis du lit aidée par une bonne. Une autre me mit mes chaussons. Je lui fis un sourire d’enfant puis je mis ma robe de chambre qu’elle me tendait. Elle était belle… Ses couleurs étaient douces. Je lui remerciai puis j’allais déjeuner. Il faut dire qu’à mon âge, j’avais très faim. Je vis ma mère et je lui souris. Elle était si belle dans cette robe. Ma maman est la plus belle de toutes les roses. Personne ne peut l’égaler. Je tendis mes bras pour qu’elle me fasse le câlin du matin. C’était notre premier rituel. Suivis de plusieurs. Nous allons dans la salle à manger qui était vaste. J’aimais manger avec elle. Elle caressait son ventre. Au début, j’étais jalouse de cet enfant qui allait bientôt naître dans quelques mois mais maintenant je n’étais plus. La raison ? Tout simplement parce que je rêvais d’être une grande sœur et avoir un camarade de jeu. Il faut dire que je ne voyais pas les enfants de mon âge. J’étais plus confronté au monde de l’adulte. Nous commençons à manger. Elle présidait la table tandis que moi, j’étais à sa gauche. En face d’elle, mon père présidait de l’autre côté. C’était rare qu’il soit présent le matin. Généralement, il était en train de travailler. J’offris un grand sourire à mes deux parents. J’étais heureuse qu’ils soient là. Je commençais à manger après que mon père m’ordonne de le faire. C’était bon… En effet, au menu, nous avions des tas de choses. Des petits gâteaux que je trempé dans le lait. Il avait aussi de la viande mais je n’aimais pas en mangeait dés que l’aurore se pointait. Bref, ma mère …. Ma douce maman venait de me dire que nous allions donner à manger aux chevaux. Je fis un large sourire. Un sourire heureux. Vous savez, j’aime beaucoup les chevaux. C’est une passion que ma tendre mère m’a transmise dés que je suis née. Je fis une révérence puis je partis dans ma chambre pour m’habiller suivis de ma gouvernante. C’était ma seconde maman quand celle qui m’avait donné la vie était occupée. Je donnais la main à Mme Benson. Nous allions toutes les deux dans ma chambre. Elle demanda à un serviteur de me faire couler un bain. Or, je n’avais pas très envie. J’en fis la remarque à ma nurse, celle-ci me grondait. Et, je fis une moue. J’avais horreur qu’elles me réprimandent. J’acceptai ce bain à contre cœur. Ce bain que je redoutais arrivait enfin. Ursula m’enlevais ma robe de chambre, elle l’a mit sur une chaise. J’entrais dans la barque. J’avais toujours sur moi, ma chemise de nuit. En effet, à l’époque, on ne se baignait jamais avec une tenue d’Êve ni d’Adam. Il faut dire qu’on avait une petite phobie d’être en contact dans l’eau. Mais qui sait ? Un jour, on aura plus peur de celle-ci. Revenons au temps présent. Quelques secondes plus tard, je sortis de l’eau. Je regardais ma nourrice, elle me donnait un pan de vêtement pour me réchauffer. Elle me montrait plusieurs vêtements. Je cherchais une belle robe pour être aussi belle que ma maman. Je croissais une belle robe couleur jaune et verte. Je la mis ensuite. Ce vêtement était une robe d’amazone. Normal. Nous, les femmes, on ne sait pas monter comme les hommes. C’est comme cela, on ne pouvait pas changer. Ensuite, ma chère gouvernante me coiffa. Ma coiffure ressemblait à cette d’Anne Boleyn, le jour de son couronnement. Nous avions finit enfin de nous préparer. Nous allions dehors. J’entendis un chien. Ursula me hurla de ne pas m’approcher de celui-ci. Il était blessé. Je la regardais puis je lui dis qu’il fallait le soigner. Je le pris dans mes bras en faisant attention à ne pas lui faire mal à sa patte, c’était un petit chiot noir. Ursula revient quelques minutes, on lui fit un cataplasme. Je le caressai. Puis, je pensais que je pouvais demander à mes parents si nous pouvions le garder à la maison. Je le portais jusqu’aux écuries. Je vis un palefrenier, je lui implorais de le garder quelques instants. En effet, je savais que maman aimait beaucoup les animaux. Elle était comme moi. J’étais son double mais en miniature. Le palefrenier était d’accord, je souris et je lui remerciai. Ensuite, j’entrais dans les écuries. Je vis ma maman. Elle me tendit ses bras, je me blottis. J’aimais ce contact avec elle. Je lui fis un sourire d’enfant. Puis elle me parlait. Je l’écoutais en suçant mon pouce. Elle me dit que j’étais en retard. Je lui fis un sourire. Puis, un palefrenier me portait et je caressais la jument préférée de ma maman.
- Bonjour Ivy … Co … Comment tu vas ?
Je n’aimais pas bégayais en faisait mes phrases. Je regardais ma maman. Puis, le palefrenier me fit descendre. Je pris la main de ma maman et je lui dis d’une voix enfantine.
- Maman ! Fermez les yeux. J’ai une surprise pour vous.
Je lui fis un regard de chien battu. Je savais que si je le faisais, tout le monde me faisait plaisir. J’entendis le chiot aboyer. Je regardais ma mère. Je fis une petite moue. Pourquoi il aboyait ? Je ne sais pas. Je la regardais et je lui fis un grand sourire angélique.
- Maman … J’aimerais avoir un chiot. Comme cela avec le bébé, nous pourrions jouer ensembles ?
Je regardais ma maman. J’espérais qu’elle accepterait de bien vouloir m’offrir ce chiot. Je priais. Faites qu’elle dise oui. S’il vous plait. Le chiot arrivait. Je me demandais comment il avait pu marcher alors qu’il était blessé. C’était un guerrier lui. Je me mis à genoux et je regardais ma maman. Je pris le chiot dans mes bras. Et, je le caressais tendrement.
- Regardez. Il est si mignon. Je me suis occupais de lui avant que je vienne ici. C’est pour cela que j’étais en retard.
Antanasia de Devonshire
Anya ♣ Duchesse de votre coeur
♣ Messages : 3065 ♣ Livre Sterling : 5088 ♣ Date d'inscription : 28/03/2011 ♣ Localisation : A Londres ♣ Age du personnage : 20 ans ♣ Profession : Duchesse
Sujet: Re: LA VIE NE POUVAIT PAS ETRE PLUS BELLE ▬ avec Agnès [TERMINE] Lun 4 Juil - 23:11
♣ CHAPITRE II : Quand un chiot tente de s’immiscer dans vos vies. Quelle joie d'être en compagnie de son enfant, sa douce princesse, son petit univers. Antanasia était heureuse de la joie de vivre de sa fille et pour rien au monde, elle ne voudrait que ça change. Si sa chère petite se retrouvait un jour malade, c'est elle-même qui le serait. Pour le moment, la jeune Agnès n'a jamais été vraiment malade et ses parents faisaient tout pour la préserver des maladies infantiles qui ravageaient les demeures. Antanasia ne préférait pas imaginer comment elle serait si un jour elle devait perdre sa petite fille, tout comme elle ne voulait pas penser à la perte potentielle du bébé qui grandissait tranquillement dans son ventre. Tendrement, la future mère passa sa main sur son ventre arrondi, le caressant, tout en souriant avec bonheur. Elle regarda alors sa petite Agnès se laisser porter par un palefrenier et dire bonjour à la jument. Sa petite était si adorable, si insouciante, comme elle, elle l'avait été à une autre époque. Par chance, Agnès n'avait pas hérité de la santé fragile de sa mère, sinon Antanasia se serait souvent fait un sang d'encre pour son enfant. La Duchesse se souvenait, des nombreuses prières de sa jumelle, quand elle tombait soudainement et gravement malade. A chaque fois, les médecins avaient toujours dit qu'elle ne s'en sortirait pas, mais pourtant la voici à vingt ans, mère d'une petite fille et d'un futur garçon. Antanasia rigola en voyant sa chère petite princesse bégayer quelque peu en demandant au cheval comment il se portait. Sa fille était si attendrissante et vive que jamais Antanasia n'a connu de mauvais moments avec elle. Pourtant, Agnès pouvait se montrer par moment capricieuse, mais elle comprenait vite qu'elle ne pouvait pas toujours tout obtenir et même si Antanasia et son mari avaient du mal à lui dire non, il le fallait. Antanasia se refusait à voir sa précieuse fille devenir une personne égoïste. Voilà pourquoi, elle voulait lui inculquer la valeur des choses en l'emmenant parfois faire l'aumône avec elle. Ces moments étaient très éducatifs et ils montraient à sa fille, que la vie n'était pas belle pour tout le monde. Alors que l'enfant caressait toujours le cheval, Antanasia fût surprise de remarquer que sa fille lui ressemblait beaucoup. En dehors du physique, il y avait beaucoup de choses. Tout comme elle, sa fille aimait la musique, la nature et les animaux et il y avait encore beaucoup de choses. La germanique savait que sa fille voulait lui ressembler, mais elle espérait tout de même qu'avec le temps, sa petite Agnès se forge une autre personnalité que celle de sa mère. Le palefrenier qui tenait sa petite princesse dans ses bras fît descendre Agnès qui dès qu'elle fût sur ses jambes vint la voir pour lui prendre sa main. Avec beaucoup d'assurance la petite lui demanda de fermer les yeux parce qu'elle avait une surprise pour elle. D'abord étonné, Antanasia s’exécuta volontiers, tout en remarquant que le palefrenier et la servante qui se tenaient plus loin souriaient malicieusement. La mère se demandait vraiment, ce que sa fille avait bien pu lui préparer. Puis quand elle entendît les aboiements d'un chiot, la mère eut tout de suite sa réponse. Il ne fallait pas chercher bien loin, Agnès voulait ce mignon petit chiot et la demande de sa fille, lui confirma juste après, qu'elle avait raison. La petite ajouta même qu'ainsi elle et le bébé pourraient jouer ensemble avec le petit animal. En voyant la moue adorable de sa fille, Antanasia était prête à craquer, mais elle se rappela soudainement, qu'elle avait eu autrefois un chien, avec qui elle jouait très souvent avec Svanhilde. Mais voilà, du jour au lendemain l'animal avait disparue, causant ainsi beaucoup de chagrin aux jumelles. La Duchesse ne désirait pas que sa fille perd un compagnon de jeu, c'était bien trop difficile pour une enfant.
« Agnès, mon ange, sais-tu qu'un chien est très difficile à gérer, il est peut-être un chiot, mais un chiot c'est turbulent et il faut tout lui apprendre, vous êtes bien trop jeune pour l'éduquer toute seule. »
Antanasia regardait sa fille d'un air peiné, elle savait que sa chère petite allait être grandement déçue, mais ce qu'elle avait dit, était vrai, s'occuper d'un chien n'était pas une chose aisée, surtout pour une petite Duchesse de trois ans. La belle brune aurait préféré que sa fille lui propose un chaton, au moins, les chats savaient être autonome. Quand la jeune mère vît sa fille porter dans ses petits bras l'animal qui paraissait blessé, elle ne pût s'empêcher de sourire devant une telle scène. Agnès pouvait se montrer si adorable, si innocente et même si parfois, elle avait des idées plus que rocambolesque, rien ni personne n'empêchera Antanasia d'aimer sa fille.
« Certes il est très mignon, peut-être devriez-vous le confier au jeune Monsieur Benson, il est votre ami et je suis sûre qu'il s'en occupera très bien pour vous, ainsi vous pourriez voir le chiot très souvent et il ne salira pas notre demeure. Qu'en pensez-vous mon ange ? »
Pour compléter ses dires, Antanasia s'agenouilla, tout en prenant garde au bébé qu'elle portait, elle déposa un tendre baiser sur le front de son enfant. Puis, la belle brune, caressa le chiot qui lui lapa sa main avec gentillesse. Après tout le chien ne semblait pas bien méchant, mais il n'était pas question de laisser un animal dans les appartements de sa fille. Connaissant Agnès, elle ferait dormir le chiot dans son propre lit et ça Antanasia ne le voulait pas.
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Sujet: Re: LA VIE NE POUVAIT PAS ETRE PLUS BELLE ▬ avec Agnès [TERMINE] Ven 8 Juil - 13:33
Les premiers mots que j’ai dit quand j’ai commencé à parler était « maman ». En effet, elle était la première qui me stimuler nuit et jours et qui m’apprenait à parler. Je lui fis un sourire d’enfant. J’aimais mon papa mais j’adorais ma maman. J’étais quasiment toujours prés d’elle. J’avais peur de la perdre. Elle était la seule qui me comprenais et qui connaissait mon jardin secret tandis que mon papa, il était tout le temps à Londres. Je caressais la jument de ma douce maman. Elle était si belle. Avec sa robe noire. Comme la nuit. On disait qu’elle était méchante mais seule une personne pouvait la monter. Qui ? Celle qui m’a donné le jour et qui a endurée neuf longs mois sans faiblir. Elle avait un tel courage. Ma maman était une guerrière. Oh oui ! Elle était si forte … Si digne. Personne n’était comme elle. Vous voyez de vos propres yeux, l’amour que porte une enfant à sa mère. Et je n’avais que deux ans et demi. Imaginez quand j’aurais plusieurs années. Le lien maternel est un lien indestructible que personne ne peut séparer sauf la mort. La mort d’un parent est terrible mais la mort d’un enfant encore plus. Chassons ces vilaines idées noires. Elles ne sont pas pour mon âge. Je souris à ma maman. Le gentil monsieur me reposa sur le sol. Je le gratifiai d’un sourire. Je demandais ensuite je demandais à ma mère de fermer les yeux. Elle les ferma quelques instants plus tard. Or, c’était de courte durée car le petit chiot était à présent à nos pieds. Je fis une mine boudeuse. Il avait gâché ma petite surprise mais ma bouderie était de courte de durée. Elle me dit qu’elle ne voulait pas que nous ayons un chien. Je ne comprenais pas son refus. Je ne savais pas c’était quoi de perdre un ami ou un animal. Je ne connaissais pas encore la mort. J’étais encore trop petite. Je la regardais dans les yeux. Quelques larmes tombaient, elles roulaient les longs de mes joues. Je le voulais ardemment. Je chassais d’une main celles-ci. Je n’aimais pas trop pleurer. J’avais l’impression de me sentir faible. Je levais mon regard lentement vers celui de ma maman. J’avais le petit chiot noir entre mes mains. Ma maman s’assit en face de moi, elle me demanda de le confier à mon ami Alan. C’était une bonne idée mais j’aurais bien l’avoir rien que moi. Je tentais de sourire. En vain. Mon ami le petit chiot lécha la main de maman. J’ai eu un sourire. Un sourire d’enfant.
- Mais ... Nous pourrions le mettre dans un endroit. { Se tait puis poursuit quelques secondes après} Maman … Je serais heureuse de l’avoir avec nous. Je m’en occuperais. Je suis assez grande pour le faire ?
Je continuais de le serrer dans mes bras en faisant attention à sa pate. J’entendis un miaulement. Je me levais, je posais le petit chiot doucement sur le sol. Puis, je regardais ma mère avec surprise. Et, j’ai eu un sourire tendre. Puis, je me dirigeais vers une botte de foin en douceur mais aussi d’un pas rapide. J’étais proche de la botte de faim et je vis un tout petit chaton noir avec une lune blanche sur le front. Sur, mon visage affichait l’expression de la joie. Je le portais comme si je portais un enfant, je reviens vers le petit chiot, je me mis à genoux, le chaton sur ma robe et je caressais le chiot d’une main. J’étais contente. J’aimais beaucoup les animaux. Je regardais ma maman.
- Regardez … Ils sont si mignon. Maman … Je serais vraiment heureuse et comblée d’avoir ces deux animaux comme compagnons. Dites oui, s’il vous plait.
Je lui fis mon regard de chien battu. Je savais que j’avais plusieurs chances de les avoir. Je regardais ma maman. Je priais mentalement qu’elle accepte de les prendre. S’il vous plait … Je vous en supplie. Accordez-moi ce souhait. Je continuais à caresser le chiot comme le chaton. Ils étaient si beaux. On disait que les chats et les chiens étaient les meilleures ennemies du monde mais eux, ils ne seront pas ennemis. Ils seront amis. Enfin, je crois. Je me levais enfin, le petit chaton jouait avec le petit chiot. J’ai eu un sourire d’enfant. Je m’approchais de ma maman.
- Dites maman, est-ce que je peux mettre une main sur votre pour écouter mon petit frère ? Lui-dis avec innocence.
J’avais hâte de connaitre mon frère. Il serait de mon sang et de ma chair. Au début, je ne le voulais pas. Mais, maintenant que les mois arrivaient. Je rêvais d’avoir ce petit frère. Il sera mon frère, à moi. Et, le premier qui le touche, je le mords.
- Maman, je suis heureuse d’être votre fille à vous et à papa. Et, d’avoir un petit frère. Je vous aime maman.{ lui dis-je en m’approchant de ma maman}
Antanasia de Devonshire
Anya ♣ Duchesse de votre coeur
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Sujet: Re: LA VIE NE POUVAIT PAS ETRE PLUS BELLE ▬ avec Agnès [TERMINE] Jeu 14 Juil - 18:39
♣ CHAPITRE III : Ma fille, mon ange, mon cœur, ma vie. Une main douce de porcelaine passa dans les cheveux de la petite fille. Ses cheveux aussi bruns, de jais semblable à ceux de sa mère. La fille était la mère en miniature, mais ce que la mère trouvait fort dommage, c'était que sa fille ne possédait pas ses doux yeux azurs. Pourtant, cela, n'avait pas beaucoup d'importance pour elle, son enfant était unique avec ses yeux chocolatés et si malicieux. Tout n'était que malice dans le comportement de la petite Agnès. La Duchesse de Devonshire le savait. Quand sa petite fille faisait des yeux aussi doux que ceux d'un chiot, c'est qu'elle tentait avec beaucoup ingéniosité de faire craquer sa mère. L'enfant n'était pas idiote, elle savait que ses regards pouvaient faire baisser les armes de sa mère, même ceux de son père, le froid Duc de Devonshire. Entre douceur et ingéniosité, cet enfant était le savant mélange de ses deux parents, ce qui faisait d'elle un petit démon, presque intenable. Cela n'empêchait pas, que le petit démon, restait chaque jour aux yeux de ses parents, un ange, si précieux qu'il valait tout l'or du monde. Pour la vie de sa fille et son bonheur, Antanasia était prête à échanger sa propre vie et son propre bonheur. La seule chose qui lui importait, c'était que Agnès soit à l'abri des problèmes de ce monde, même si Anya prenait bien le temps de lui faire voir que tout n'était pas rose. La belle Antanasia déposa un tendre baiser sur le front de son petit ange, tandis que cette dernière tentait de la convaincre de garder le chiot. La Duchesse était bien tentée de lui dire oui, surtout avec les petits regards que sa fille lui accordait. Mais la jolie brune ne voulait pas, un chiot n'était pas assez autonome et c'était beaucoup trop de responsabilité pour une petite fille. Voilà pourquoi, elle préférait que le jeune Alan Benson s'occupe avant de l'animal, ce petit garçon était beaucoup plus âgé et il saurait très bien gérer un si jeune animal. Ce n'était pas un manque de confiance envers son enfant, mais la brune ne se faisait pas d'illusion, Agnès était beaucoup trop jeune et à trois ans, elle ne connaissait pas encore la réalité des choses.
« Mon ange, je sais que vous êtes grandes, mais un chien, c'est beaucoup trop de responsabilités, j'en ai eu un, quand j'étais jeune avec tante Svanhilde, mais nous étions beaucoup plus grandes et c'était déjà très dure de s'en occuper, même à deux. Demandez, à votre ami Alan, il s'en occupera et vous pourrez voir votre chien tous les jours, sans qu'il ne salisse votre chambre. »
La Duchesse se doutait bien que, sa fille serait heureuse d'avoir ce chiot, mais Antanasia voulait lui faire comprendre, qu'elle ne pouvait pas toujours tout obtenir. Pourtant, elle se doutait bien que si Agnès allait voir son père, ce dernier allait céder facilement à la requête de la petite princesse. La jeune mère était heureuse de voir que son mari était ainsi avec sa famille. Elle n'avait jamais vu son vrai visage en dehors, puisqu'il lui cachait toujours les histoires de complots et autres qui se déroulaient. Antanasia se sentait protégé, mais elle aurait bien aimé connaître la vérité et toute la vérité, non pas quelques brides. Avec difficulté, Antanasia se remît sur les jambes, tout en frottant son dos douloureux, avec six mois de grossesse, son ventre commençait à peser. Elle caressa alors son ventre tout en imaginant son fils fort et vigoureux, tout comme son père. William allait être si heureux de pouvoir tenir son fils, tout comme il l'avait été pour Agnès. C'était amusant de voir un homme si démuni face à un petit être aussi fragile. La Duchesse souriait encore en se rappelant de la première fois où son époux avait pris entre ses bras leur petit ange. Un miaulement se fît alors entendre près des meules de foins, Antanasia surprise croisa le regard de sa fille qui se dirigeait tout de suite vers le bruit. La main de la jeune mère se tendît quand elle vît Agnès porter tel un enfant un petit chaton. Cette scène était adorable, mais Anya ne pût que émettre un petit sourire, puisqu'elle avait vite deviné la prochaine demande de sa fille, qui gourmande comme elle est, voudrait tout de suite du chaton. Ses hypothèses devinrent vraies quand le petit démon lui demanda si elle pouvait garder les deux animaux. Avec un sourire crispait, la mère répondit à sa fille, tout en tentant de ne pas la décevoir.
« Agnès, deux animaux c'est beaucoup trop pour une petite fille telle que vous, mais pour vous faire plaisir, j'accepte que vous gardiez le chaton, un chat c'est beaucoup plus autonome qu'un chiot et beaucoup plus gentil. Pour le chiot il restera avec le petit Benson qui l'éduquera, puis plus tard quand vous serez grande, vous emmènerez ce chien à la chasse, n'est ce pas une bonne idée? »
Antanasia n'avait pas trouvé de meilleurs compromis, pour calmer les élans de sa fille. Peut-être que son père serait d'accord pour le chiot, mais la Duchesse désapprouvée et elle espérait pouvoir convaincre William. Un chaton était bien suffisant pour une petite fille de trois ans. Ses pensées furent coupées par un coup qu'elle sentît dans son ventre. Un sourire radieux fleurît sur ses lèvres et instinctivement, elle passa avec tendresse sa main sur son ventre pour sentir bien mieux son enfant, qui lui donnait de nombreux coups de pied. Agnès alors très intéressait, demandant à sa mère si elle pouvait toucher son ventre. Antanasia était si fière de sa petite princesse, qui acceptait très bien la situation, Agnès était même impatiente de pouvoir avoir son petit frère. La belle germanique prît la petite main de sa fille et la plaça juste à l'endroit où le bébé donnait des coups de pied.
« Sentez-vous mon coeur ? C'est votre petit frère, il vous dit bonjour. »
Radieuse, la future mère ne pouvait pas l'être plus, même si l'annonce de la venue d'une nouvelle personne dans la famille avait été mal prise par Agnès, celle-ci avait fini par s'y habituer. Elle avait déjà prévu tout un programme pour lui faire découvrir la nature, comme Antanasia l'avait fait avec sa fille. La brune était si heureuse de ce comportement, qu'elle n'avait pas encore osé avouer à sa mère que le bébé ne pourrait pas jouer tout de suite avec elle. Cette révélation arriverait en temps voulu, pour le moment le bébé, avait l'air très heureux et les coups s'intensifiaient. Oh oui, Antanasia en était sûre, son fils serait aussi fort que sa fille et jamais aucun malheur ne l'atteindrait. Agnès s'approcha alors de sa mère et avec beaucoup de tendresse, elle lui dit la plus belle déclaration qu'un enfant pourrait faire à sa mère. La jeune femme s'agenouilla alors à nouveau, tout en faisant attention au bébé et elle serra tendrement son enfant dans ses bras.
« Mon ange, vous êtes toute ma vie et je vous aime si fort. »
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Sujet: Re: LA VIE NE POUVAIT PAS ETRE PLUS BELLE ▬ avec Agnès [TERMINE] Mer 3 Aoû - 12:05
Ma douce maman me passait une main dans mes cheveux. Je la regardais avec un sourire remplis d’innocence mais aussi de toute l’affection que je lui portais. En effet, je ne pourrais jamais haïr ma mère. Je ne me sentais pas capable. Je l’aimais plus que tout. Elle était mon rayon de soleil sur cette terre. Je lui fis ensuite le regard dont je savais que personne pouvais résister. Pourquoi je le faisais ? Il me permettait d’avoir ce que je désirais avoir mais que je ne pouvais pas avoir sur l’immédiat. Je savais que mon père, le duc de Devonshire, avait beaucoup du mal à me dire non. Avais-je peur que mon frère prenne ma place de petite favorite ? Autrefois oui, mais maintenant, j’avais beaucoup changé grâce à ma gouvernante. Ma maman me déposa un baiser sur mon front. Je lui donnais la main puis je l’écoutais en mordillant ma chaine. Elle me parlait beaucoup de tante Swanhilde mais je n’ai jamais eu l’occasion de la voir. Je lui répondis après quelques minutes avec une voix douce et calme.
- Maman, je veux bien qu’Alan s’occupe du chiot mais je pourrais lui donner un prénom ? Et lui donner à manger avec Alain ? Dites oui s’il vous plait.
Ma mère venait de gagner une bataille. Je lui fis un grand sourire puis je trouvais un chaton. Comment résister à l’appel des animaux ? J’étais passionné de la nature comme ma mère. Beaucoup de point nous reliait. Je ne m’en plaignais pas. Je caressais les deux animaux avec tendresse. Puis, je levais un regard vers celle qui m’a porté pendant neuf mois dans son ventre et qui m’avait donné la vie, un beau jour. Elle me parlait, je l’écoutais sans parler mais en continuant de caresser le chien et le chat. Ils étaient différents par leurs races mais ils avaient quelques points communs. Lesquelles ? La couleur de leurs poils. Ils étaient noirs. Je remarquais qu’un ma mère faisais un sourire par convenance. Elle le faisait quand elle était gênée. Est-ce à cause de ma proposition ? Je le pense. Je n’aurais pas dû lui demander d’avoir les deux animaux. Je baissais ma tête car je n’aimais pas voir ma mère fâché contre moi. Je lui déclarais après.
- Oui maman … Pardon maman
Après mes deux demandes, je me rapprochais de ma maman pour écouter le cœur de mon futur frère. Celui-ci sera un frère aimé et adoré par moi-même. Je me promis de le protéger contre les méchants et quand il voudra jouer avec moi. Il sera mon camarade de jeu et je lui apprendrais tout. Oui, je serais une grande sœur qui aimera son frère plus que tout. Je le jure devant Dieu. Ma mère fit un sourire, elle posait ma petite main sur son ventre. J’écoutais le cœur de mon petit frère. Je sentis qu’il donnait un coup de pied à maman. J’avais peur qu’il lui fasse du mal. J’étais petite, il ne fallait pas oublier que je ne savais rien sur les grossesses. Je le saurais quand je porterais mon enfant. Mais, pour le moment, je n’étais qu’une petite fille. Je continuais à sourire à ma mère, j’avais relevé ma tête. Elle me parlait, je l’écoutais avec attention.
- Oui. { Je sourit puis je regardais le ventre de ma maman et je lui dis à celui-ci}Bonjour mon frère, je suis votre grande sœur. Je m’appelle Agnès et j’ai deux ans. J’aimerais vous serrez dans mes bras quand vous naitrez. Je vous aime fort fort fort. Prenez soin de maman et ne lui faites pas du mal.
Je souris à ma maman. Elle me dit qu’elle aimait. Je l’aimais aussi. Comment pourrais-je haïr ma propre mère ? Les personnes qui n’aiment pas leur mère étaient des idiots. Ils étaient ingrats. Je continuais de sourire à ma maman.
- Maman, dites est-ce que je pourrais m’occuper de mon petit frère ? Comment il va s’appeler ? Est-ce que je pourrais être sa marraine ? Enfin si j’ai le droit. Est-ce que Mme Benson sera la gouvernante de mon petit frère ? Enfin … Quand je pourrais voir ma tante Swanhilde ? Est-ce qu’elle est aussi ma marraine ?
Beaucoup de questions que se posait une petite fille. En effet, quand je commençais à parler, j’étais un moulin à parole. Et, il était rare de me faire taire. Est-ce que j’avais hérité de ce gène ? Et par qui ? Je me le demandais. Je vis les deux animaux s’échappé de l’écurie. Je dois vous avouer que j’étais inquiète. Je regardais ma mère avec inquiétude, puis je lui pris la main. Qu’allais-je faire ? Vous verrez.
Je courrais dans le jardin. Je cherchais quelque chose à offrir à ma maman. Je lui laissé sa main libre. Puis, je lui dis d’une voix enfantine de fermer les yeux. Je partais en cherchant le jardinier. Je le trouvais enfin. Je lui demandais de couper une rose rouge pour ma maman. Il me la cueillit puis je la pris entre mes petits doigts de bébé. Je devais faire attention à ne pas me couper avec cette rose car elle avait des piques sur sa tige. Je rejoignais ma mère, je lui tendis la rose après lui avoir demandé d’ouvrir les yeux. Quelques goutes de sang tombaient sur le sol. Mon visage devenait livide. Voir blâme. J’avais peur. C’était rare quand je me faisais mal. Il faut dire que mon père m’avait éloigné de la capitale de la belle Angleterre. Je regardais ma maman, des perles roulaient sur mes joues rosies. Je me mettais à pleurer. Cependant, j’arrivais à formuler quelques phrases.
- Pardon maman … Je voulais vous faire un cadeau car pour moi, vous êtes la plus belles de toutes les roses. Jamais, je ne pourrais vous haïr car vous êtes une mère différente de toutes les autres. Je vous aime maman. Personne ne pourra remplacer. Amenez-moi toujours avec moi. Ne me laissez pas seule.
Je terminais cette phrase, mon sang continuait puis la pluie fit son apparition. Je n'aimais pas la pluie. Je me rapprochais de ma maman. J'avais peur. Peur de l'orage. C'était une de mes phobies ... Je ne pouvais rien faire contre celle-ci. [img][/img]
Antanasia de Devonshire
Anya ♣ Duchesse de votre coeur
♣ Messages : 3065 ♣ Livre Sterling : 5088 ♣ Date d'inscription : 28/03/2011 ♣ Localisation : A Londres ♣ Age du personnage : 20 ans ♣ Profession : Duchesse
Sujet: Re: LA VIE NE POUVAIT PAS ETRE PLUS BELLE ▬ avec Agnès [TERMINE] Sam 6 Aoû - 16:54
♣ CHAPITRE IV : Les Questions d'un enfant. Antanasia caressait toujours son ventre délicieusement arrondie. En faisant cela, elle avait la sensation d'être plus proche de son bébé. Agnès aussi avait pris pour habitude de déposer un baiser à son ventre ou encore de lui parler. Peut-être que ce futur petit frère l'entendait ? Qui sait. Au tout début, Anya avait eu peur que sa fille ne s'offusque de cette grossesse et de cette prochaine arrivée, elle avait même peur que sa fille devint jalouse. Agnès l'avait été à une époque, mais celle-ci était révolue. Même si elle pensait naïvement que le bébé pourrait jouer avec elle, dès sa naissance, elle verrait bien la réalité en face, quand elle verrait pour la première fois le minuscule petit être. Anya acquiesça un sourire plus que éclatant, quand sa chère petite princesse vint à la raison et accepta que le jeune Benson s'occupe du chien. Avec toute sa joie d'enfant, elle lui demanda, si elle pouvait donner un nom au chien et le nourrir. Cette demande, Antanasia ne pouvait pas lui refuser, elle aimait tellement sa fille et comme sa demande lui semblait juste, elle accepta avec bienveillance.
« Mon ange, si c'est ce que tu demandes, vous pouvez lui choisir un nom, surtout qu'il va en avoir besoin, pour que le petit Benson le dresse. Chaque jour, vous pourrez aussi lui donner à manger, mais il ne faudra pas oublier vos leçons. »
En effet, depuis que sa fille était en âge de comprendre et de parler, un précepteur venait au domaine pour donner des leçons à la jeune Duchesse. Anya aussi s'occuper de son enfant, mais elle lui donnait le goût des lectures et des philosophes. Elle éduquait aussi sa fille religieusement, en lui parlant du culte protestant. Il n'aurait pas pu en être autrement, puisque le Duc et la Duchesse pratiquait tout deux cette religion. Antanasia aimait aussi lui faire découvrir la poésie, un peu de douceur dans ce monde ne pouvait pas faire de mal. La poésie avait tendance à adoucir la caractère trop enjouée de la petite et Anya recourrait à ce moyen aussi souvent qu'elle le pouvait. C'était bien plus utile, surtout que la mère ne pouvait plus se permettre de courir après sa fille. Après que l'enfant se soit excusé, la brune approcha à nouveau son enfant d'elle et lui déposa sa main sur son ventre. Avec une petite expression adorable sur son visage, Agnès se mît à parler au ventre, comme elle avait pris l'habitude de le faire. Elle dit bonjour à son futur frère et elle se présenta. Antanasia accentua son sourire de bonheur, quand sa douce petite fille demanda au bébé de prendre soin de la mère. Rien ne pouvait la rendre plus heureuse que le comportement de sa petite fille. Par la suite, Agnès posa de nombreuses questions à propos du bébé, d'elle même ou encore de Svanhilde. Bien sûr, Anya avait pris la peine depuis le début de parler à sa fille de sa jumelle, pour rien au monde, elle voulait effacer le souvenir de sa sœur et il était tout naturel, que la petite Agnès connait l'existence de cette tante qu'elle n'avait jamais vu. La jeune femme espérait vivement qu'un jour, ce soit elle qui parlerait à sa sœur d'Agnès, ainsi que du futur bébé à venir. Cela la comblerait de bonheur et elle priait chaque soir, pour que ce moment arrive.
« Bien sûr, vous pourrez, vous occuper de votre petit frère, mais pas tout de suite, il va être très fragile, quand il grandira mon cœur, vous pourrez jouer votre rôle de grande sœur. Vous posez bien des questions, mon cœur. Pour le moment on a pas encore choisi de prénom, mais Mrs Benson sera aussi sa gouvernante. Mon cœur, vous ne pourrez pas devenir sa marraine, vous êtes encore trop jeune pour cela. »
Antanasia marqua une pause avant de parler de sa jumelle. Avec une boule au creux de la gorge, elle commença à aborder le sujet, avec une voix un peu hésitante.
« Agnès, je l'espère chaque jour, que vous puissiez voir tante Svanhilde, mais cela fait si longtemps que je ne l'ai point vu. Je ne sais même pas où elle se trouve... »
La jeune femme termina sa réponse d'une voix plus douce et plus faible que d'habitude. Svanhilde était toujours un sujet sensible pour elle. Anya était toujours partagé entre la tristesse et le reproche. Elle avait bien peur d'avoir brisé à tout jamais sa relation plus que fusionnelle avec sa jumelle. En effet, si elle était resté en France, Svanhilde serait toujours à ses côtés. Cependant, si elle n'était pas parti, jamais elle n'aurait pu connaître William et Agnès n'aurait jamais été le fruit de leur amour. La vie était faite de choix et Anya avait fait le sien. Elle avait aussi découvert, qu'elle ne pouvait pas tout avoir, mais jamais, au mon Dieu jamais, elle ne pourrait renoncer à sa vie de famille, cela était tout bonnement impossible. Sa chère petite sût lui remettre du baume au cœur. En effet, avec un regard plein de mystère, la petite Agnès demanda à sa mère de fermer les yeux. Tout en souriant, Antanasia accepta de jouer le jeu et elle attendît que les petits pas de sa fille revinrent vers elle et qu'elle lui demanda d'ouvrir les yeux à nouveau. La mère pût voir sous ses yeux, sa fille qui tenait une magnifique rose rouge à la main. Mais Agnès avait le visage en larme, elle venait de se piquer avec les épines. Anya demanda à ce qu'on apporte ici même de l'eau et de quoi panser la blessure de son petit ange. Mais avant qu'elle ne pût formuler une parole réconfortante, Agnès commença à parler pour faire la plus belle des déclaration à sa mère.
« Mon cœur, jamais je ne vous abandonnerais, je serais toujours là pour vous. Même si un jour, je ne suis plus de ce monde, je serais là, dans votre mémoire et votre cœur. Je serais toujours à vos côtés. »
Antanasia prît la rose des mains de sa mère et elle embrassa chacune des joues de sa fille, tout en lui essuyant ses petites larmes avec les doigts. Sa fille pouvait être si fragile par moment, mais la jeune femme serait toujours là, à chaque moment pour la protéger. Après quelques minutes, la servante revint avec ce qu'elle avait demandé et Anya s'occupa de la petite blessure de sa fille. Une fois le travail fait, elle embrassa les doigts de son ange tout en lui disant.
« Maintenant, avec ce baiser magique, votre blessure ne vous fera plus jamais mal. »
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Sujet: Re: LA VIE NE POUVAIT PAS ETRE PLUS BELLE ▬ avec Agnès [TERMINE] Lun 8 Aoû - 13:31
L’enfant que j’étais admiré le geste maternel de sa mère pour l’enfant qui allait venir. Devais-je être jalouse ? Non, je ne pouvais plus l’être car je savais que celle qui m’avait donné la vie m’aimerait comme avant, elle ferra moins attention à mon égard qu’avant … Mais, elle me donnerait toujours son amour. Je le savais. Je souris à ma mère. Un sourire aussi magnifique que le soleil.
- J’aimerais bien l’appeler Douceur si vous l’acceptez. Je pense que cela ira bien à sa qualité. Oui, mon ami Alan sera parfait pour l’instruire comme mon professeur le fait pour moi. Je vous promets maman que je ne délaisserais pas mes leçons. Enfin, je vais essayais. Lui-dis en finissant ma phrase sur un regard espiègle.
Ma maman était différente de mon père. En effet, elle m’instruisait en lisant des livres philosophiques que j’écoutais. Je ne comprenais toujours pas le sens car j’étais une petite fille et j’avais du mal à comprendre les mots des adultes qui étaient souvent des savants. Quand, je serais grande, j’aimerais être comme ma mère. Oui, je voulais être aussi belle qu’elle et connaitre toutes ces choses. Je portais le chien puis le chat. Enfin, je les reposais. Je parlais à mon frère. J’avais hâte qu’il pointe son nez. Je continuais de caresser le ventre de ma maman sans lui faire du mal. Je me présentais puis je dis à mon frère d’être gentil avec maman. Je vis que celle-ci souriait. Quand elle souriait ma maman, c’était la reine des sourires. Puis, je posais des tas de questions sur plusieurs points précis comme le prénom de mon petit frère, ou si je pouvais être sa marraine enfin je terminais ma petite tirade sur ma tante. Si seulement Dieu pouvait écouter les prières de maman, j’aimerais tant qu’elle voit Tata Swan. J’écoutais ma maman en suçant mon pouce. En ayant ce contact avec mon pouce, je gardais mon côte enfantin même si je savais qu’un jour, je serais obligé de ne plus le faire car c’était quelque chose comment dire … Je ne connais pas très bien le mot. Je crois que c’est malpoli. Oui, c’est ça, c’était malpolie d’une petite fille de faire ça. Je ne dois pas le faire car je risquerais d’être punie. Et je dois vous avouer que je n’aimais pas être punie. Je lui répondis d’une voix enfantine et joyeuse.
- D’accord, alors quand il sera comme moi et super fort, je pourrais jouer avec lui ? Oh … J’aimerais tant connaître le prénom de mon frère. Est-ce que vous allez l’appelez comme notre bon roi Henry VII qui est mon parrain ou comme mon noble père le duc de Devonshire ? Ah … Mais qui peut-être les parrains et marraines de mon frère ? Est-ce vous ou mon père qui pouvaient l’être ou est-ce interdit par l’Église ?
Je remarquais le temps pause de ma maman. Est-ce ma faute si elle se taisait ? J’avais sans doute réveillé des mauvais souvenirs à ma mère. J’étais si naïve et remplis d’innocence. Enfin, j’entendais la douce voix ma mère. Je ne comprenais pas pourquoi ma mère ne voyait plus ma tante Swan, je lui donnais ma mère et je la serrais trois fois. Quand on faisait ce geste enfantin, c’était un signe de tendresse. J’écoutais ma mère et je lui fis un sourire enfant. J’aimais beaucoup ma maman et je n’aimais pas la voir triste.
- Quand nous la retrouverons, nous pourrions montrer à ma tante, notre maison et mon petit frère quand il sera né ? Peut-être maman, tata, elle est prés de nous. J’ai vu une dame qui était souvent dans notre demeure. Mais, je ne sais pas si s’est-elle car elle vous ne ressemblait pas …
Je gardais la main de ma mère dans la mienne. Puis, je lui demandais d’une voix innocente si elle pouvait fermer les yeux pour que je le lui donne sa surprise. Je courrais dans les jardins, chercher une rose rouge. On disait que celle-ci était le témoin d’un amour durable. Il était pour ma mère. Je l’aimais de toutes mes forces et personne ne pourra me changer d’avis. Je reviens avec ma petite rose rouge dans la main, je pleurais car je saignais. Ma douce maman demanda à une personne de chercher de quoi me soigné. Puis, je lui déclarais que je l’aimais. Oui, c’était un lien fort qui unissait sa mère à sa fille et vice et versa. J’écoutais les douces paroles de ma mère, je ne disais rien, mes pleurs redoublaient. Ma mère essuya mes perles avec son doigt. Je la regardais. Je ne voulais pas que ma mère parte au ciel pour rejoindre les anges. Je ne voulais pas ! J’avais envie qu’elle reste tout le temps avec moi. Mais, je savais qu’un jour, je quitterais le nid … Je volerais vers un destin inconnu. Or, je voulais que mes parents m’accompagnent pour chaque épisode de ma vie. De mon commencement sur cette Terre jusqu’à ma mort. - Je ne veux pas que vous ou papa allait au paradis. Qui sera là avec moi pour veiller sur moi ? J’ai peur de la mort maman. J’ai peur qu’elle vous prenne ! Qu’elle prend père ! Et qu’elle enlève tout les gens que j’ai connu … Alan, Mrs Benson, tata Swan … Tout le monde. Je ne veux pas ! Pourquoi nous devons mourir ? C’est comment là-haut ? Est-ce que nous allions au paradis ? Maman … Je veux que vous restiez tout le temps avec moi.
Maman me soignait. J’avais encore mal à mon doigt. C’était le pouce. Le pouce que j’aimais tant. Je regardais ma mère. Mes sanglots se terminaient. Ma mère me fit un bisou magique sur mon pouce. Et, miracle, je retrouvais mon sourire et je lui fis un câlin en faisant attention à mon petit frère. Je lui caressais le ventre. Puis, je fais un petit bisou sur le ventre à maman. Mon frère écoutait-il nos conversations que j’avais avec ma maman ? Que pensait-il de sa sœur ?
- Maman, vous êtes une … {Je balbutiai, je n’aimais pas ça, je fronçais les sourcils et je fis une grimace, je cherchais le mot dans ma mémoire}. Maman, vous êtes un ange car pour moi, vous êtes si gentille avec les gens. Tout le monde vous aime et moi, je vous aimerais tout letemps. Personne pourra me faire oublier votre voix, votre sourire, le nez et votre visage{A chaque mots prononcé, je lui touchais le nez, je dessinais son sourire en suivant les contours de ses lèvres et je traçais son visage en suivant les contours. je souris et la regardais avec mes yeux d’enfant}.[b] Maman, je dois vous dire quelque chose mais vous ne serez pas contente.[/b]
En effet, j’avais écouté aux portes. Maman avait parlé à une de ses amies et je l’avais dit à mon papa car celui m’avait juré de tout lui dire. Il n’était pas gentil parfois papa surtout quand il me disait de faire cela. Je n’aimais pas trahir ma maman. Et mon papa ? C’est dur … Je ne peux pas les trahir. Alors, j’ai préféré ne rien dire à se sujet car je ne voulais pas que mes parents se disputent. Non, je ne voulais pas. Alors, je préférais dire une autre bêtise que j’avais commise. Qu’est-ce que j’avais fait ? J’avais volé. Ne me regardez pas comme cela. J’avais très faim et j’ai pris quelques gâteaux que la boulangère faisait mais je ne les avais pas mangées car ils étaient dans ma chambre, cachée quelque part. Je sentais déjà qu’il aurait de l’orage dans l’air. Je parlais après quelques longues minutes de silence.
- Promettez-moi que vous n’allez pas me punir ? Je n’aime pas être enfermé dans ma chambre dans le noir car j’ai très peur de la pénombre. {Je regardais le sol, je le fixais puis je murmurais}. Ce matin, j’avais encore faim après le repas, je suis descendue dans la cuisine après m’avoir fait ma toilette et j’ai pris des gâteaux qui Mme la boulangère avait fait. Je les ai pris pour manger plus tard, je les ai laissés en haut. Je ne les ai pas touchés. Pardon, maman, je sais que c’est mal de volé. Pardon ! Pardon !
Je courrais dans les jardins, je trébuchais et je tombais dans la marre au canard. J’avais peur. J’hurlais ma mère. Je ne savais pas nager … Pas encore, j’étais si petite … Ne me prenez pas ma vie. Je vous en supplie. Dieu écoutait mes prières. Je vous serais reconnaissante. Je vous promets d’être sage et de ne plus être un petit diable, d’aimé et de servir mon prochain, d’écouté mes parents, d’honoré mon sang et ne jamais trahir celui-ci, de continuer de vous aimer et de vous aduler, d’apprendre les prières, de combattre le mal. Je vous le jure. Mais faites pas pitié que je ne meurs pas. J’ai trop peur ! Peur de perdre mes parents, mon frère … Tout les gens que j’ai aimés et connus … Je ne veux pas ! Je réussis à me sauvé toute seule, je nageais en faisant la grenouille, j’arrivais sur la berge. J’étais tout mouillé et je pleurais encore. Je sortais de l’eau. Je cherchais ma mère. Je ne la trouvais pas. Elle était ou ? J’avais besoin d’une mère pour vivre. Je pleurais … Pleurer …
Antanasia de Devonshire
Anya ♣ Duchesse de votre coeur
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Sujet: Re: LA VIE NE POUVAIT PAS ETRE PLUS BELLE ▬ avec Agnès [TERMINE] Ven 19 Aoû - 19:43
♣ CHAPITRE V : Quand le bonheur devient colère Le travail de mère, quand on prenait la peine de s'occuper de ses enfants, était la chose la plus difficile. On pouvait subir la peur quand ces derniers s'enfuyaient ou étaient malade. On subissait la peine, quand nos chers petits disparaissaient prématurément de nos vies. Pourtant il y avait aussi des moments heureux, rempli de rire et de joie. Antanasia avait connu ces différents sentiments, mais la maternité, lui apportait une joie incommensurable et pour rien au monde, elle aurait voulu devenir stérile. Avoir un enfant était une chose qu'aucune mère ne devrait être privée et quand la jeune Duchesse apprenait que l'une des dames de sa connaissance ne pourrait plus enfanter, elle se sentait très peiné pour elle. Avec joie, la jeune femme écouta le babillage de sa fille, quand cette dernière désira appeler son petit chien Douceur, elle acquiesça seulement la tête et un petit rire joyeux sortît involontairement de ses lèvres quand, son enfant parla qu'elle essayerait de suivre ses leçons. Anya aimait la spontanéité de sa chère petite princesse, elle était si amusante et si pleine de vie, que cela redonnait chaque jour des forces à la mère, alors que sa grossesse la fatiguée toujours un peu plus. La babillage continua et l'enfant très curieuse, posa une nouvelle fois de nombreuses questions à propos de son petit frère. L'intérêt que Agnès avait à propos de son petit frère, confortait Antanasia dans l'idée que sa fille serait une grande sœur parfaite. Même si elle était têtue, elle montrerait toujours le bon exemple à cet enfant à venir.
« Mon ange, bien sûr que vous pourrez jouer avec lui, une fois qu'il sera grand et je suis sûre que vous allez pouvoir lui apprendre de très nombreuses choses. Pour le prénom, je ne peux pas vous dire, mais il y a déjà beaucoup de petits garçons qui se nomment Henry, peut-être que votre père voudra rendre votre petit frère unique. Non, nous ne pouvons pas être parrains-marraines avec votre père, ce rôle doit être confié à d'autres personnes qui pourront s'occuper de votre petit frère, si un jour nous ne sommes plus là. »
Tandis que la jeune mère continua à soigner la main de sa fille, son cœur se serra, quand Svanhilde fût de nouveau évoquée. L'enfant ne pouvait bien sûr pas savoir, qu'évoquer sa jumelle, la rendait un peu plus triste. Agnès était si innocente, elle devait être éloignée des problèmes et surtout ne pas connaître la vérité. Alors, la petite fille évoqua, qu'elle avait vu une dame près de la propriété. Agnès devait se tromper, Svanhilde n'était pas ici, sinon elle l'aurait vu depuis très longtemps.
« Ce n'est pas possible Agnès, votre tante ne se trouve même pas dans ce pays. Mais oui, peut-être qu'un jour on pourra lui montrer notre domaine et votre petit frère. »
Antanasia avait tenté d’atténuer le tremblement de sa voix, pour ne pas montrer à sa fille, le désarrois que causait ses paroles. Un petit sourire fleurît sur ses lèvres et la jeune femme déposa un baiser sur le front de son enfant. Si douce Agnès, si innocente. Oui, elle devait être éloignée de tout, sinon, cela lui causerait beaucoup trop de mal. Le sujet grave de la mort arriva dans la conversation, il était normal que Agnès ait peur, mais à son si jeune âge, elle ne devait pas penser à cela. Son enfance devait être faite de bonheur et non de peine.
« Mon cœur, vous ne devez pas vous soucier de cela, vous êtes si jeune. Mais, vous ne devez pas ignorer, qu'un jour, même si nous ne nous sommes pas vu depuis des années, nous nous retrouverons au Paradis. Et nous serons pour l'éternité ensemble. Mais s'il vous plaît Agnès, ne pensait pas à cela. »
Antanasia serra la petite main de sa fille et y déposa un baiser. L'enfant la complimenta à nouveau. L'amour entre la mère et la fille était si fort, que rien ni personne ne pourrait le détruire. Anya connaissait l'admiration que sa fille avait pour elle, même si elle trouvait cela doux, elle espérait qu'un jour sa fille ne suive pas son exemple et qu'elle choisisse sa propre voix. C'est alors, que après les compliments arrivèrent les vérités. Agnès avait quelque chose d'important à lui dire, qui pourrait provoquer sa colère. La Duchesse ne parla pas et elle écouta sa fille. Cette dernière avait volé des gâteaux, mais ne les avait pas touché. Antanasia qui n'aimait pas le vol, fronça les sourcils et afficha une mine grave. Cependant avant qu'elle ne puisse gronder sa fille, cette dernière s'enfuit en courant. Déconcerté la jeune femme vît sa fille tombait dans la mare. Anya tomba à genoux ne sachant que faire, elle cria à l'aide et un serviteur sauta dans la mare. Par miracle, l'enfant s'en sortît, mais Anya était tout de même furieuse. Elle s'approcha de l'enfant toute mouillée et elle se mît à dire d'une voix forte.
« Agnès ne refaites plus jamais cela, je ne peux vous punir sévèrement, mais votre père sera mis au courant de vos bêtises. Vous avez interdiction de fuir, quand on doit vous gron... »
La Duchesse de Devonshire n'eut point le temps de terminer sa phrase, qu'une douleur se fît ressentir au fond de ses entrailles. Soudainement, elle eut peur pour le bébé, mais alors qu'une servante vint à elle pour la soutenir, la douleur disparût. Antanasia rassura alors, les personnes qui se trouvaient autour d'elle et elle posa à nouveau son regard vers sa fille. Son regard était froid et elle attendait des explications quant à ce comportement. En ce moment même, la petite Agnès la décevait, jamais elle n'aurait cru capable sa fille de se soustraire à son autorité. En fuyant, elle avait aggravé son jugement et dès qu'elle se présenterait à son époux, elle lui parlerait de cette conduite, il prendrait alors des mesures nécessaires.
HJ / Excuses moi pour ce retard ♥
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Sujet: Re: LA VIE NE POUVAIT PAS ETRE PLUS BELLE ▬ avec Agnès [TERMINE] Mer 24 Aoû - 13:16
Ma mère était une sainte incarnée, elle était si gentille avec nos serviteurs. Jamais, je ne l’ai vu être furax contre eux. Jamais. Quant à mon père, il est bon et généreux. Je les aime tout les deux, peut-être une préférence pour ma mère. Celle-ci m’a donnée la vie, il y a deux ans et demi, pendant neuf longs mois, elle m’a porté dans ses entrailles. Elle m’a donné le sein, elle était toujours là et je suis heureuse d’être sa fille. C’est une mère parfaite pour une enfant, elle a la fibre maternelle en elle. Pas comme les autres … Je veux qu’elle soit mon modèle quand j’aurais mon propre enfant. Je lui demandais si je pouvais nommer mon petit chiot Douceur. Pourquoi donc ce nom et pas un autre ? C’est fort simple. Le chiot était si doux comme moi. Soudain, je me rappelais que les gens du peuple avaient un nom de famille qui correspondait à leurs caractéristiques physiques ou mentales ou leur ville d’origine. Comment je le savais ? Et bien, mon précepteur me l’avait appris. Vous savez tout. Je posais de nombreux questions qui étaient diverses comme celle de mon futur frère et de ma tante Svan que je ne connaissais pas encore mais que j’aimerais connaître. Quoique … Je la connaissais déjà car ma maman me parlait régulièrement d’elle … Comme quand elles étaient encore que des fillettes. Je souris à ma très chère mère et je lui pris la main. J’écoutais les paroles de ma tendre maman, elle me disait que je jouerais avec mon petit frère quand il sera plus grand, ensuite, elle me dit que mon frère aurait sans doute un prénom unique et enfin qu’elle ne pouvait pas être la marraine de son enfant. Quand elle parlait qu’elle ne serait plus là, j’affichais une triste mine. J’aimais ma mère et je ne voulais pas la perdre. Je lui répondis alors d’une voix enfantine et douce :
- Je comprends maman.
Elle me soignait. Je lui avouais que j’avais vu une dame blonde prés de notre belle demeure. J’avais pensé que c’était ma chère tante. Elle me répondit que ça ne pouvait pas être elle, je la regardais avec un petit sourire triste. J’aimerais tant voir ma tante, de plus, je ne connaissais pas tout les membres de ma famille, hormis mes parents et mon futur frère. Je lui répondis d’une petite voix :
- J’aimerais tant connaitre ma tante … Pourquoi n’était elle pas avec nous ?
Le sujet tant redouté était celui de la mort, perdre quelqu’un est difficile. Je ne l’avais pas encore vécu car j’étais qu’une petite fille mais j’en avais déjà entendue parler. Des perles glissaient sur mes joues. Je ne voulais pas la quitter. Jamais ! Jamais ! Je voulais rester avec mes parents jusqu’à la fin. Ma mère me répliqua, j’ouvrais mes oreilles. Elle me dit que nous serons là-haut tout ensemble. Je soignais à cette idée. Je posais mon regard d’enfant sur elle. Elle me serra ma main et me déposa un baiser. Je lui fis des compliments. J’idéalisai ma mère, je la mettais sur un pied distal. Ensuite, je préférais lui dire que j’avais pris des gâteaux que plutôt lui dire que je l’avais écouté aux portes. Elle ne répondit pas et je m’enfuyais. Je tombais dans une marre. Je ne savais pas très bien nager, je vis un serviteur venir me chercher, j’arrivais à monter sur la terre. J’étais toute mouillée, j’avais froid. Très même. Ma peau était blanche et mes lèvres violettes. Je frottais mes mains pour pouvoir me réchauffer. Je levais un regard vers maman, elle était très furax. Sa colère serait terrible, je baissais la tête honteuse. Je rougis et je ne parlais pas. Ou plutôt, je ne lui répondis pas. Je savais que mon paternel sera fâché contre moi. Je vis maman tombée sur le sol, je m’approchais d’elle hésitante, j’avais peur qu’elle me frappe. Des larmes continuaient de couler. Je priais. En Anglais qui était ma langue maternelle. Je la regardais. J’avais si peur. Je m’étais agenouillée devant elle. J’avais peur. Elle posait un regard froid sur moi quand elle allait mieux. Je baissais la tête honteuse de ma faute. Je ne parvins pas à parler. Je continuais à pleurer. C’était un torrent de larme.
- Je … Je.. Je … vous demande pardon maman … Je sais que c’est grave ce que j’ai fait. Je vous jure que je n’irais plus jamais voler quelque chose … Pardonnez moi … Je vous en supplie. Je n’aime pas me querellez. Punissez-moi mais je vous en prie, aimez-moi encore.
J’éternuai, je tremblais encore à cause du froid, je m’évanouis. J’étais prise d’une fière. J’avais froid et chaud en même temps. Qu’est-ce que j’avais ? Je tombais malade. J’avais les paupières lourdes. Je commençais à m’endormir. J’étais fatiguée. Très. Allais-je mourir ? Non.. Ce n’est pas mon heure. J’étais si jeune, si innocente. Ma peau restait blanche, mes lèvres étaient toujours violettes. Je levais un regard vers ma mère. Il était aimant et tendre. Je lui murmurais le mot de « maman ». Et puis, j’attendais sa réponse.
HJ : court, désolée ♥
Antanasia de Devonshire
Anya ♣ Duchesse de votre coeur
♣ Messages : 3065 ♣ Livre Sterling : 5088 ♣ Date d'inscription : 28/03/2011 ♣ Localisation : A Londres ♣ Age du personnage : 20 ans ♣ Profession : Duchesse
Sujet: Re: LA VIE NE POUVAIT PAS ETRE PLUS BELLE ▬ avec Agnès [TERMINE] Ven 26 Aoû - 21:34
♣ CHAPITRE VI : Le Commencement d'une ère de tristesse. Le calme avant la tempête, la dernière question que Agnès posa avant de perturber ce doux moment par des bêtises. L'enfant avait demandé à sa mère le pourquoi de l'absence de sa tante. Que pouvait bien répondre Anya ? Pouvait-elle révéler, qu'elle avait quitter sa sœur pour partir avec l'homme qu'elle aimait. Serait-il judicieux de dire à une petite fille de trois ans, que sa tante, celle qu'elle désirait tant rencontrer était loin, trop loin de ce pays et qu'elle même n'avait pas de nouvelles depuis maintenant trois ans. La vérité méritait par moment de ne pas être révélée et Agnès était trop jeune pour entrer dans le monde des adultes, elle ne connaitrait pas encore la véritable histoire sur la relation entre William et Antanasia de Devonshire. Pour contenter sa fille avec une réponse, elle lui répondit que sa tante devait être auprès de sa propre famille. En tout cas, c'est ce que la belle germanique espérait du fond du cœur. Ce moment était le calme, par la suite Agnès avoua une faute qu'elle avait commise et de peur, elle s'était enfuie, tombant ainsi dans la mare et causant beaucoup de peur à sa mère. Agnès s'en était sortie elle-même, mais voilà Antanasia avait eut tellement peur, que soudainement la colère se fît ressentir. Qu'avait-elle bien pu faire, pour que sa fille se comporte ainsi, mettant sa vie en danger, sans le vouloir ? Avait-elle fait une erreur avec William en écoutant trop l'enfant ? Cet événement ne devrait plus jamais se produire et la Duchesse de Devonshire avait bien l'intention après la naissance de son enfant, d'apprendre de nouvelles valeurs à sa fille. L'enfant était en larme, elle reconnaissait sa faute, ce qui calme quelque peu la mère, voir ainsi sa fille, brisait le cœur de Antanasia, mais elle ne pouvait pas faire autrement, elle ne pouvait pas récompenser Agnès, pour s'être comporté ainsi. La Duchesse allait prendre la parole pour demander à ce qu'on amène Mrs Benson pour qu'elle reconduise l'enfant dans ses appartements, mais Agnès avait pris la parole pour présenter ses excuses.
« Agnès, je vous pardonne et je ne cesserais jamais de vous aimer, mais votre faute est grave, vous serez puni dans votre chambre, sans animaux et vous devrez réfléchir à vos fautes. »
La punition n'était pas tellement sévère, mais Antanasia ne pouvait pas se permettre de battre sa fille, c'était hors de question et personne ne la ferait changer d'avis. La brune était de ces personnes qui ne voyaient pas l'utilité des coups pour punir un enfant. Non ce dernier se devait de réfléchir à propos de ses actes et ainsi comprendre le pourquoi de sa punition. C'est alors, que le regard d'Antanasia se posa sur sa fille, une nouvelle fois et qu'elle remarqua la pâleur extrême de l'enfant. Agnès avait du attraper froid et la Duchesse se devait d'agir vite. Elle demanda tout de suite à ce qu'on aille chercher le médecin. Puis, elle donna l'ordre, que l'on conduise l'enfant dans sa chambre, pour la sécher et la vêtir de vêtements secs. La jeune femme était très inquiète, mais aussi épuisé par ces derniers évènements. Plus lentement que les autres servants, elle se rendît dans la chambre de la petite Agnès et elle attendît que cette dernière soit mise au lit. Elle posa alors sa main délicate sur le front de l'enfant et elle constata qu'il était chaud. Ayant était malade de nombreuses fois et pour des raisons plus ou moins graves, Antanasia savait que la fièvre pouvait être impressionnante, mais que au final, quand cela concernait un coup de froid, elle finissait toujours par disparaître.
« Mon cœur ne craignait rien, bientôt vous serez guéri, le médecin va venir vous voir pour vous examiner. »
La mère embrassa le front de sa fille et quand elle se redressa, elle ressentît une nouvelle douleur dans le ventre. Douleur violente, mais qui disparût aussitôt. Face à la détresse de son enfant, Anya décida de ne pas s'occuper de cette douleur et elle veilla sa fille jusqu'à ce que le médecin arrive. William était là aussi, comme à chaque moment difficiles. Le temps s'écoula et la Duchesse de Devonshire était maintenant installé dans un confortable fauteuil où elle somnolait tranquillement, tout en tenant la main de sa fille dans la sienne. Le médecin familial était passé quelques heures plus tôt, les mots d'ordre avait été patience et repos. Agnès irait bientôt mieux, mais il fallait attendre que la fièvre descende. Antanasia pensait alors à ce moment là, que leur vie de famille allait pouvoir reprendre tranquillement son cour, mais la pauvre mère ne se doutait pas qu'un tragique événement allait bientôt la marquer à jamais.
Svanhilde Pretorian
Fondatrice ღ « La guerrière au cygne. »
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