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| Il faut bien échapper un instant à toutes ces fourmis... {Mary Parker} | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Il faut bien échapper un instant à toutes ces fourmis... {Mary Parker} Dim 21 Aoû - 13:40 | |
| "Le genre humain est comme un fleuve qui coule du nord au midi ; rien ne peut le faire rebrousser contre sa source." Au levé du soleil, Hugh se réveilla le premier, il s'assit le temps d'une heure sur la terrasse de son logis et contempla les horizons, aujourd'hui il allait faire chaud, en tout cas dans cette zone-ci, pas un nuages ne flottait dans le ciel, seul le soleil était présent accompagné de cette douce brise qui n'en finissait plus depuis trois jours. Ce n'était pas pour gêner le jeune homme, désirant une brise pour bien travailler sur ses essais de pièces. Il soupira puis se releva en titubant légèrement avant de se diriger vers la porte d'entrée (ou plutôt de sortie dans l'état actuel des choses) et l'ouvrit, les yeux blasés. Son serviteur accouru surpris que le patron se lève aussi tôt, ce n'était pas ses habitudes, sûr. Il lui demande ce qu'il allait faire de si tôt avec un grand sourire. Il était heureux de voir un tel sérieux. Il regretta aussitôt cette expression lorsque l'ancien acteur lui répondit froidement qu'il allait à son bureau, travailler. C'est vrai qu'on ai heureux que les gens se lève mais avec Hugh, il fallait en échange accepter sa mauvaise humeur.
Il était assez tard ce matin la, le soleil était présent depuis longtemps maintenant une brise légère venait adoucir les coups que celui-ci donnait sur la peau des passants. N'avez pas d'autre chose à demandé quelle heure il est puisque je n'en ai aucune idée moi ! Surtout qu'en cet instant, il est utile de s’arrêter sur notre héros. Et quel héros ! Un homme de tout ce qu'il y a de plus rêveur et entêté. Mais qu'est ce qu'on l'embête à le croire fénéant dès qu'il sort un instant. Après tout il en avait le droit de se promener, il était resté pencher sur un bloc de feuille toute la journée. Un petit bol d'air lui ferait le plus grand bien.
L'air était doux. Il faisait ni trop chaud, ni trop froid et le vent était d'une douceur. Cette petite brise était si agréable et on en oubliait presque qu'on était en fin de printemps. Les parcs de Londres constituent un refuge, loin du bruit de la ville. Mais où pouvaient ils être là maintenant ? Son coup d'œil à droite puis à gauche ne le rassura pas quand à sa position dans cette ville qu'il connaissait certes, mais point assez pour se repérer. Surtout que ses talents d'orientation sont comment dire... presque nuls. Vertige, souffle haletant, vision trouble... Ou quels sont les signes montrant à quel point le dramaturge supportait mal la foule en cet instant. Il fuyait, cherchant à s'éloigner le plus possible de la rumeur assourdissante de ce trop plein de vie qu'il venait de quitter pour trouver quelque part la quiétude d'une solitude qui lui était nécessaire. Il n'entendait que des voix lointaines, hachées par la distance qui le séparait de l'agitation. Il fallait vite qu'il trouve ces endroits calmes tant recherchés. Finalement le voilà arriver, en passant par un chemin de gravier, devant le fleuve traversant Londres : la Tamise.
Le fleuve était grand. Paisible mais aussi mouvementé lorsque les courants se rencontraient. Beau. Notre héros aimait les nombreux adjectifs que l'on pouvait attribuer à l'eau. Cette dernière était un élément magique qui pouvait prendre les formes qu'elle souhaitait. Lorsqu'elle prenait cette forme de fleuve, elle montrait à quel point elle pouvait se montrer docile pour que les bateaux installent leurs selles sur elle mais aussi désagréable lorsqu'elle change sans arrêt sa hauteur et ses courants. Cassant les mouvements de foules dans les rues de Londres, le fleuve permettait de souffler et d'avaler des courants d'air agréables. Marchant au bord du fleuve, de sa berge, sans avoir put s’arrêter à la barrière de "sécurité", il pouvait entendre les canards le long de la berge mais aussi les claquas du monstre d'eau contre les rochers. Enfin il alla s'asseoir sur une butte plus à l'intérieur des terre et se mit à écrire un poème, profitant de l'inspiration présente en cette instant.
La vie est un train Qui va à vive allure. La vie est un refrain Qui parle d'aventure.
La vie est un arbre fier Qui joue avec ses feuilles. La vie est une lumière Qui me fait des clins d’œils.
La vie est un grand livre Qui n'en finit pas. La vie est un gentleman ivre Qui ignore où il va.
La vie a des soucis Qu'elle garde dans un tiroir. La vie est une souris Qui ronge le désespoir.
Hugh.
Il posa ses mains derrière son dos et se laissa tomber sur ses bras, la feuille du poème, essayant de s'enfuir sous cinq de ses doigts. Hugh regardait le ciel. Les nuages. Comment parvenaient ils a être aussi beaux même avec des formes totalement loufoques ? Aucun humain ne peut faire pareil. Autre pensée : les nuages nous dominent tout comme les rois mais pourtant ils sont d'une telle clarté... comment faut il faire pour que nos rois ai cette même clarté ? Des pensées dignes d'une homme de lettre...
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| | | Mary Parker
♣ Messages : 143 ♣ Livre Sterling : 244 ♣ Date d'inscription : 22/10/2011 ♣ Age du personnage : 20 ans ♣ Profession : Danseuse
| Sujet: Re: Il faut bien échapper un instant à toutes ces fourmis... {Mary Parker} Dim 27 Nov - 14:47 | |
| Il était encore très tôt lorsque la belle Mary ouvra le yeux. Couchée dans la grande chambre de sa nouvelle maison, elle profitait de ce moment paisible qu'était le réveil. Elle avait merveilleusement bien dormi dans son nouveau logis, la journée s'annonçait belle et chaud au vue du soleil qui traversait les fenêtre de la chambre et venaient déranger les yeux de la belle, encore quelques peu endormie. Elle en aurait d'ailleurs profiter pour se réveiller toute en douceur si se n'est que sa femme de chambre apparue à la porte pour la lever. En effet Mary lui avait demandé de la réveiller tôt ce matin là car elle avait beaucoup de choses à faire en ville. C'est donc avec énergie que la jeune danseuse se leva afin de se préparer. Une fois cela fait, elle demanda à se qu'on lui apporte sa voiture, et elle partit vers le cœur de Londres où elle devait rejoindre sa famille.
Beaucoup de choses avaient changé dans sa vie ces derniers temps. La jeune fille pauvre était devenue une belle jeune femme que les nobles s'arrachaient pour animer leurs soirées. Mary gagnait sa vie en faisant ce qu'elle aimait faire : danser, et de plus elle s'était rapidement fait une réputation dans la capitale. Sa nouvelle maison, achetée avec l'argent gagné, était à l'extérieur de la ville, il lui fallut donc un certain temps avant qu'elle n'arrive à son ancienne demeure. Elle avait salué toute sa famille, rie, parler de tout et de rien, donner de l'argent évidement, même si ce n'était jamais assez d'après elle, et au bout de quelques heures, voyant la mâtiné toucher à sa fin, elle était partie en embrassant tout le monde.
Elle devait manger le midi chez un bourgeois habitant de l'autre côté de la Tamise, le grand fleuve traversant Londres, à seulement quelques minutes de marche à pied. Elle renvoya donc sa voiture chez elle, en leur ordonnant bien de venir la chercher plus tard à l'adresse indiquer, et elle s'en alla gaiement vers le lieu du rendez-vous.
La démarche gracieuse, un petit panier sous la main, Mary avançait au bord de l'eau. Totalement déconnecté de la réalité, elle observait les petites barques qui passaient lentement emporté par le courant. Pas un nuage ne venaient cacher les rayons du soleil qui réchauffaient le cou de la danseuse. Il faisait beau, il faisait chaud. Tout était réunis pour que la journée fut parfaite. Jusqu'à la petite brise fraiche qui calmait les ardeurs du soleil et rafraichissait ceux qui étaient sortis de chez eux. C'était un de ces rares moments où, en paix avec nous même, nous l'étions aussi avec tous ce qui nous entourent.
Rêveuse, la jeune femme ne vit même pas qu'elle dépassa une affiche lui interdisant de s'aventurer plus loin sur les berges de la Tamise. Mary ne pensait qu'à son rendez-vous où elle serait surement en retard, et qu'elle serait bien rester allongé sur l'herbe plutôt que de s'ennuyer au tour d'une table où elle n'aurait pas vraiment sa place malgré sa nouvelle vie. C'est en sortant de ces pensées que la danseuse tourna la tête de gauche à droite pour voir où elle était arrivée, pour se repérer. Elle fut surprise d'avoir marché aussi loin, et elle s'apprêtait à faire demi-tour lorsqu'une silhouette familière, assis au sol, attira son attention à seulement quelques dizaines de mètres d'elles, à l'intérieur des terres.
Si elle avait su, Mary aurait surement continué à marcher pour l'oublier, mais comme elle ne se doutait de rien, elle avança curieuse sur le chemin qui menait à l'homme, cherchant à découvrir qui il était. Elle allait s'en mordre les doigts... |
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| Sujet: Re: Il faut bien échapper un instant à toutes ces fourmis... {Mary Parker} Mer 28 Déc - 15:31 | |
| "Tu m'as manqué tellement, tellement Je n'aurais jamais cru autant, autant Tu m'as manqué tellement, tellement J'arrive à me demander M'aurais-tu ensorcelé" De Palmas Il tourna la tête une fois encore pour détailler la personne qui lui faisait maintenant face. Une demoiselle dans la fleur de l'âge, ayant encore son visage doux d'adolescence. Une chevelure blonde coiffé en fonction de l'humeur de la journée et le vent qui s'y amusait. Des lèvres fines et un regard profond. Mary. Oui, Mary Parker. Comment était ce possible ? Le destin avait il envie de jouer à nouveau avec les sentiments de notre pauvre Hugh ? Ce dernier avait tellement mit de temps à s'en remettre qu'il devait déjà y refaire face... Il y a cela un ou deux ans peut être, notre jeune ami avait fuit Londres désemparer. Il ne voulait plus revoir l'image de Mary avec ce noble, se tenant par la main, la déclaration d'amour... Il avait toujours pensé que Mary était maintenant amoureuse de cet homme qui pouvait lui apporter un toit plus chaud que lui qui se nourrit sur l'argent que lui offre les représentations et artistes. C'était sûr plus fou que l'avenir avec un homme riche. Alors qu'il revenait s'installer à Londres, le voici à refaire face à son passé qu'il a tant essayé de cacher et refouler. Un seul mot sortait de sa bouche :
« ... Ma...Mary ?! »
L'artiste avait malgré tout essayé d'y mettre un ton sympathique. Il ne bougeait pas non plus, et lui faisait son sourire le plus amical qu'il puisse faire. Il ne savait pas ce qu'il pouvait penser... Ses yeux lançaient un regard assez bizarre. Il pensa qu'il s'était bien trompé sur l'avenir de cette journée maudite... Par pur politesse, il ne pourrait pas partir, il serait donc obliger de lui répondre, pour lui c'était déjà un point de gagné. Il la fixait de son regard ténébreux sans le dévisager une nouvelle fois. Il ne voulait pas non paraitre non plus pervers (ce qu'il est), arrogant (ce qu'il est)...ou d'autres adjectifs péjoratifs qui pourraient le caractérisé. Mais n'ayant rien de prévu aujourd'hui il avait l'esprit un peu ailleurs. Sans doute se disait il qu'il pourrait simplement demander comme la vie passait et s'en aller. Notre jeune homme espérait que l'homme face à lui puisse l’intriguer et l’intéresser...
« Je doute que vous souhaitiez m'interrompre dans une quelconque entreprise. Puissiez vous passer votre chemin....non en fait c'est illogique... Voyons Mademoiselle... soyez un peu plus turbulente et essayer vous à la parole... Je suis gêné comme un enfant ici. Vous me semblez si... lointaine, Mary... En tout cas je suis surpris de voir une femme qui ne suis pas les chemins du sentiers. Avez vous envie d'avoir de la terre sur vos chaussures ? C'est une étrange envie. Peut être sommes nous ici pour la même raison... Mary... »
Son ton et son air s’étaient fait malicieux et doublés d'une tristesse intense. Le jeune homme aurait été curieux de voir comment il réagirait maintenant. Serait elle plus forte que lui, le regardera t-elle de haut ? L'a t-elle oublié même ? Il attaquait fort, mais il était ainsi, véritable feu follet. Mais là n'était pas la préoccupation principale. Elle aussi la regardait avec un regard surpris. *Suis je moi aussi un fantôme pour toi ?* se demande t-il à l'intérieur de lui même. Tellement de questions le bouleversait maintenant. Quelques heures, et ils auraient put être deux. La douceur de sa peau à caresser, son sourire si particulier à admirer, son odeur sucrée et ses yeux dans les miens seront là. On partagera un café ou un thé en buvant le temps perdu comme un couple. Mais finalement le temps rattrape, finalement l'histoire dérape et jamais on ne peut rattraper les faits. Est ce qu'il sera capable de faire face à celle qui pour lui, là abandonné ? Ce n'est pas elle qui est responsable, il le sait bien et jamais il ne pourra la haïr. Pourtant il a dut mal à discuter tout en ayant l'image du noble dans son esprit.... Notre jeune homme se sentait perdu face à l'ancienne danseuse. Non qu'il était triste de la voir, au contraire. Son premier amour ne pouvait que lui faire plaisir. Son rire, sa voix lui avait manqué. Même son odeur. ELLE lui avait manqué. Que faire pour choisir entre passé douloureux et amour impossible?
Tous deux se trouvaient près d'un arbre assez grand qui gardait l'espace dans l'ombre, tout le reste étaient entouré de petit bosquet. Le soleil, haut dans le ciel tapait fort aujourd'hui ce qui était peut commode à cette période de l'année. Se reculant d'un pas pour ne pas l’oppresser il attendit sa réponse. En respirant l'air pur de ce pauvre espace-vert. Malgré la taille un peu trop vision esthétique, il aimait cet endroit. C'était d'ailleurs un des seuls endroits où il se sentait véritablement bien. Pourquoi donc ? Ça personne ne le sait. L'homme gourmand avait toujours aimé l'extérieur que ce soit la montagne, le désert ou encore la mer. Alors un bout de nature en ville ne le dérangeait aucunement. Il se sentait déjà un peu plus dans son élément. Des herbes hautes à perte de vue, l'odeur du gazon mouillé, les bruits de pas dans la verdure humide. Tout comme son cœur humide de larmes...
Ps : Haann ô_o ... je suis vrai-ment désolé pour le retard =/
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